Renaud Lavoie a du courage.
Le feuilleton Jake Evans continue de diviser les analystes et les insiders de la LNH.
Alors que Pierre LeBrun et Elliotte Friedman sont catégoriques : Evans sera échangé d’ici le 7 mars, un seul homme refuse de plier sous la pression des rumeurs. Renaud Lavoie, fidèle à ses convictions, persiste et signe.
Malgré les déclarations des deux insiders anglophones, qui assurent que l’écart salarial entre Evans et le Canadien est bien trop grand pour être comblé, Lavoie soutient mordicus que la direction montréalaise n’a pas encore pris de décision définitive.
Il refuse d’embarquer dans le courant dominant et croit toujours qu’un dénouement favorable est possible.
Depuis plusieurs jours, la tension monte entre les insiders anglophones et francophones. D’un côté, Pierre LeBrun et Elliotte Friedman affirment que les négociations entre Evans et le CH sont au point mort, qu’un fossé existe entre les demandes du joueur et ce que Kent Hughes et Jeff Gorton sont prêts à lui offrir.
Ils ajoutent que plusieurs équipes cognent à la porte pour obtenir ses services et que le plan est bel et bien de l'échanger pour un choix de 2e ronde minimum.
De l’autre, Renaud Lavoie continue de défendre sa position : selon ses sources, la porte n’est pas fermée et les Canadiens continuent de croire à une entente.
Dans une déclaration enflammée sur TVA Sports, il a rejeté l’idée d’un “fossé” entre Evans et la direction montréalaise.
« On entend qu’il y a un fossé entre Jake Evans et le Canadien. S’il vous plaît, lâchez-moi les fossés ! De ce que j’entends des gens avec qui je parle, c’est qu’il y a une possibilité très vivante que Jake Evans signe avec le Canadien. »
Voilà un défi lancé aux insiders anglophones
Car ce qui rend cette opposition encore plus fascinante, c’est que Renaud Lavoie travaille aux côtés de Pierre LeBrun chez BPM Sports.
Les deux journalistes ont donc accès aux mêmes plateformes pour faire valoir leurs points de vue, mais ils sont diamétralement opposés sur le cas d’Evans. Ce contraste crée une véritable bataille médiatique.
D’un côté, LeBrun et Friedman, appuyés par les grandes sphères du journalisme anglophone, soutiennent que la vente de feu est enclenchée et que Jake Evans, tout comme Joel Armia et David Savard, sera sacrifié pour accumuler des choix au repêchage.
De l’autre, Lavoie maintient que les Canadiens n’ont pas encore fait une croix sur leur saison, que Kent Hughes ne vendra pas ses joueurs pour des miettes, et que le plafond salarial augmentant permettrait d’offrir à Evans un contrat de 3 à 3,5 millions de dollars pour assurer sa présence à long terme à Montréal.
Lavoie ne recule devant rien. Il va même plus loin en laissant entendre que les Canadiens ne seront peut-être pas vendeurs du tout et que l’équipe pourrait même ajouter une pièce pour tenter de faire les séries.
Voilà un affrontement entre deux visions du CH.
Ce duel de titans illustre un conflit plus large qui se joue en coulisses au sein de l’organisation montréalaise. D’un côté, Kent Hughes et Jeff Gorton, qui voient leur équipe comme étant encore en reconstruction et qui priorisent l’accumulation d’actifs.
De l’autre, Martin St-Louis et ses joueurs, qui continuent de se battre et de croire qu’une place en séries est encore possible.
Renaud Lavoie rejoint visiblement la vision de St-Louis et refuse de voir Evans partir comme un simple atout échangeable.
Il insiste sur le fait que le joueur veut rester, qu’il apprécie l’organisation et que le Canadien doit reconnaître son importance.
« C’est normal que les deux parties se regardent dans le blanc des yeux et se demandent qui va cligner en premier. C’est ça, le jeu des négociations. »
Mais selon LeBrun et Friedman, il n’y a plus de négociation en cours, seulement des discussions sur les termes d’un futur échange.
Si Renaud Lavoie a raison et que Jake Evans finit par signer une prolongation de contrat, cela représenterait une victoire significative pour le journalisme francophone.
Trop souvent, les insiders québécois sont perçus comme ayant un accès limité aux véritables coulisses des négociations dans la LNH, dominées par les grands médias anglophones comme TSN, Sportsnet et The Athletic.
Lavoie semble vouloir prouver que les Québécois peuvent eux aussi obtenir des exclusivités et devancer leurs collègues anglophones. Il met sa crédibilité en jeu en restant ferme sur ses positions.
La vérité éclatera bientôt.
Avec la date limite des transactions qui approche, nous saurons bientôt qui de LeBrun, Friedman ou Lavoie avait raison.
Si Evans est bel et bien échangé dans les prochaines semaines, Renaud Lavoie devra répondre de ses affirmations et admettre qu’il a mal évalué la situation.
Mais s’il signe une prolongation, ce serait un coup de maître pour lui et pour le journalisme francophone.
Une chose est certaine : le sort de Jake Evans continue de diviser le monde du hockey, et ce feuilleton est loin d’être terminé.
Qu’on soit d’accord ou non avec lui, il faut reconnaître le cran de Renaud Lavoie. Alors que tous les insiders anglophones – de Pierre LeBrun à Elliotte Friedman en passant par Darren Dreger – affirment que Jake Evans sera échangé, Lavoie reste droit dans ses bottes et refuse de se laisser emporter par la vague.
Dans un milieu où suivre le courant est la norme, aller à contre-courant demande du courage et une confiance absolue en ses sources.
Il aurait été si facile pour lui de simplement répéter ce que tout le monde dit, de s’aligner sur la tendance et d’affirmer qu’Evans est sur le départ. Mais Lavoie choisit de tenir tête et de défendre une autre version des faits.
Peut-être a-t-il raison. Peut-être a-t-il tort. Mais peu importe l’issue de cette saga, il faut lui lever notre chapeau.
Dans un monde médiatique où la facilité est de suivre la meute, Renaud Lavoie fait preuve d’indépendance et de ténacité. Il mérite qu’on le souligne, qu’on lui lance des fleurs, car tenir tête à l’opinion dominante demande du guts.
Alors que le 7 mars approche et que le sort de Jake Evans sera bientôt scellé, une chose est certaine : Renaud Lavoie ne reculera pas.
Et ça, c’est tout à son honneur.
Renaud Lavoie refuse d’embarquer dans la frénésie de la vente de feu
Alors que la majorité des journalistes de la LNH affirment que le Canadien de Montréal sera un vendeur actif d’ici le 7 mars, Renaud Lavoie s’accroche à une vision complètement différente.
Contrairement à Pierre LeBrun, Elliotte Friedman et Darren Dreger, qui assurent que Jake Evans, David Savard, Christian Dvorak et Joel Armia seront échangés, Lavoie ne croit pas à une vente de feu massive.
Pour lui, le Canadien n’est pas encore prêt à jeter l’éponge sur la saison. Il martèle que l’équipe croit encore aux séries éliminatoires et qu’elle ne vendera pas ses joueurs à la première offre venue.
« Je ne dis pas qu’il n’y aura pas de transaction, mais à l’heure actuelle, ces décisions ne sont vraiment pas prises. »
Là où Renaud Lavoie se distingue, c’est qu’il n’embarque pas aveuglément dans la vague de rumeurs qui entoure le CH.
Alors que la pression monte et que les spéculations fusent de toutes parts, il garde le cap sur ce que ses propres sources lui disent.
D’ailleurs, il insiste sur le fait que Kent Hughes ne donnera pas ses joueurs pour des miettes. Contrairement à ce que plusieurs avancent, il ne croit pas que le DG du Canadien soit prêt à se débarrasser Evans, Savard, Armia et Dvorak pour des choix lointains.
« Kent Hughes ne donnera pas des joueurs juste pour donner des joueurs. »
Il envoie ainsi un message clair : le CH ne fera pas de transactions précipitées et les rumeurs de liquidation sont exagérées.
Peu importe qui aura raison au final, il faut reconnaître le courage de Renaud Lavoie. Il se tient debout face à une marée de rumeurs qui annonce une vente de feu imminente.
Il aurait pu simplement suivre la tendance, mais il préfère défendre sa propre analyse avec conviction.
Dans un monde médiatique où la facilité est de suivre la masse, Lavoie prend un risque en restant campé sur sa position. Si Evans finit par rester, il pourra dire qu’il avait raison contre tous.
Mais si le Canadien procède finalement à des échanges massifs, il faudra reconnaître qu’il aura été l’un des seuls à y croire jusqu’au bout.
Quoi qu’il arrive, Renaud Lavoie mérite d’être applaudi pour sa ténacité. Aller à contre-courant demande du courage, et ça, c’est une qualité rare dans le paysage médiatique actuel.
Chapeau!