Revirement de situation pour Patrick Lagacé: une histoire du passé vient le hanter

Revirement de situation pour Patrick Lagacé: une histoire du passé vient le hanter

Par David Garel le 2025-03-16

Patrick Lagacé est dans l’eau chaude. Des propos émis il y deux ans reviennent à la surface.

Aujourd’hui, le masque tombe. Lagacé se retrouve au centre d’un scandale plus large qui expose la machine médiatique dans toute sa laideur. 

Jeff Fillion avait raison sur le journaliste. Et le public commence à le réaliser, surtout après que son ami Éric Duhaime ait accusé Radio-Canada, La Presse et Cogeco ne le maltraiter gratuitement: 

Pendant des années, les médias traditionnels ont tenté de contrôler la parole publique, d’imposer leur vision du monde, et surtout, de réduire au silence ceux qui osaient les critiquer.

En mars 2023, Patrick Lagacé publiait “La République populaire des commentaires”, un texte qui suintait le mépris pour les citoyens ordinaires qui osent exprimer leur opinion sur les réseaux sociaux.

Avec son ton condescendant habituel, Lagacé s’amusait à ridiculiser ceux qui commentaient ses textes, les comparant à des trolls décérébrés.

« C’est comme si les outils du numérique avaient tué, chez certains, le sentiment d’embarras qui naguère nous poussait à garder en notre for intérieur toutes sortes de pets mentaux sans intérêt. »

Mais aujourd’hui, deux ans plus tard, ce texte refait surface et révèle la véritable nature des médias subventionnés comme La Presse, Radio-Canada et même les médias privés comme Cogeco : ils veulent parler, mais ils ne veulent pas que vous parliez.

Et Jeff Fillion l’avait parfaitement résumé à l’époque :

“Encore un texte minable et vide, mais si on résume : Lagacé veut commenter et donner son opinion sur tout dans La Presse. Lagacé veut commenter et donner son opinion sur tout au 98.5. Mais Lagacé veut que vous, vous vous fermiez la gueule.”

Fillion avait vu juste.

Pendant des décennies, des journalistes comme Patrick Lagacé ont dicté l’opinion publique sans jamais être remis en question.

Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, a récemment fait une entrevue-choc qui résonne comme un écho puissant aux critiques adressées aux médias traditionnels.

Il a souligné avec force que sans des voix comme celles de Jeff Fillion, son parti n’existerait même pas dans le paysage médiatique actuel.

Mais les médias sociaux ont changé la donne.

Aujourd’hui, des milliers de citoyens ont enfin un espace pour s’exprimer, pour débattre, pour questionner les élites journalistiques.

Et ça, Patrick Lagacé ne l’accepte pas.

Son texte de 2023 n’était rien d’autre qu’une lamentation d’un journaliste frustré de ne plus avoir le monopole du discours public.

“Commenter est devenu une sorte d’activité humaine, un loisir, une façon de passer le temps, comme le bronzage ou le jardinage.”

Quelle arrogance.

Pour Lagacé, les commentaires du public ne sont qu’un bruit de fond insignifiant.

Pour Lagacé, les citoyens ordinaires ne méritent pas d’avoir une tribune.

Pour Lagacé, seuls les journalistes “professionnels” devraient avoir le droit de commenter l’actualité.

Mais le vent a tourné.

Ce mépris affiché dans “La République populaire des commentaires” n’était pas un cas isolé.

Patrick Lagacé a toujours utilisé sa position médiatique pour ridiculiser et écraser ceux qui ne pensent pas comme lui.

On se souvient de son entrevue méprisante avec Éric Duhaime, où le chef conservateur n'a pas eu peur de lui répondre et de lui dire ses quatre vérités, tout comme à Jean-Philippe Wauthier de Radio-Canada:

On se rappelle comment il a été complice du congédiement de Pierre-Yves McSween et MC Gilles à Cogeco, des voix plus indépendantes qui ne suivaient pas la ligne du parti.

On sait comment il attaque systématiquement Jeff Fillion et les médias alternatifs, qui lui font concurrence.

Son problème n’est pas la “désinformation”.

Son problème est que des gens qu’il méprise ont le droit de parler. Et c’est exactement ce que Jeff Fillion avait dénoncé bien avant tout le monde.

Pourquoi Jeff Fillion dérange-t-il autant les médias traditionnels?

Parce qu’il est l’exemple même du succès des médias indépendants.

Il n’a pas besoin de subventions. Il n’a pas besoin de l’appui du gouvernement. Il n’a pas besoin des patrons de Cogeco ou de La Presse pour exister.

Il a son propre public. lL dit ce qu’il veut. Il donne une tribune aux voix bannies des médias traditionnels.

C’est exactement ce que les Patrick Lagacé et compagnie ne supportent pas. Jeff Fillion est la preuve vivante que l’opinion publique ne peut plus être contrôlée.

Et c’est pour ça qu’il est si dangereux pour les médias traditionnels.

Patrick Lagacé peut continuer à mépriser les commentateurs anonymes. Mais la vérité est que ce sont eux qui détiennent maintenant le pouvoir.

“Si les gens étaient forcés de commenter sous leur propre nom, avec leur photo, le niveau des discussions s’en trouverait grandement amélioré.”

C’est ce que pensait Lagacé.

Mais aujourd’hui, même à visage découvert, des milliers de citoyens osent défier son discours. Et ça, ça le rend fou.

Parce que les médias traditionnels n’ont plus le contrôle.

Parce que les Jeff Fillion, les médias indépendants et les citoyens ordinaires n’ont plus besoin d’eux.

Parce que le temps des élites journalistiques intouchables est terminé.

Jeff Fillion avait raison.

Et c’est ce qui fait si mal à Patrick Lagacé et à toute la machine médiatique québécoise.

Depuis des années, les médias traditionnels au Québec se comportent comme les gardiens autoproclamés de l’opinion publique, tentant d’imposer leur vision du monde tout en réduisant au silence ceux qui osent les contester. 

Dans cette sphère fermée, Patrick Lagacé s’est toujours illustré par son mépris pour le public, n’hésitant pas à attaquer ceux qui osent s’opposer à lui ou à son idéologie.

Son texte écrit en 2023 refait aujourd’hui surface, et il expose crûment la mentalité qui règne au sein des grands médias : ils veulent avoir le monopole du commentaire, de l’analyse, de l’opinion… mais interdire au public d’avoir voix au chapitre.

Pour eux, commenter et donner son avis est un privilège réservé aux “professionnels de l’information”, tandis que les citoyens ordinaires qui s’expriment sur Facebook ou X ne seraient que des parasites du débat public.

Cette mentalité explique pourquoi les médias traditionnels sombrent dans l’impopularité et pourquoi les médias alternatifs comme celui de Jeff Fillion explosent en popularité.

À l’époque, beaucoup avaient accusé Jeff Fillion d’exagérer, mais aujourd’hui, il est impossible d’ignorer qu’il avait raison sur toute la ligne.

Patrick Lagacé, comme tant d’autres figures du journalisme traditionnel, n’accepte la diversité d’opinion que lorsqu’elle va dans son sens.

On en a eu une preuve éclatante avec l’éviction de Pierre-Yves McSween et de MC Gilles du 98.5 FM, un autre dossier dans lequel Lagacé a été directement impliqué.

McSween, chroniqueur financier et animateur apprécié du public, a pris la porte de sortie car Lagacé était jaloux de l'attention qu'on lui portait.

Idem pour MC Gilles, un personnage médiatique reconnu pour son ton baveux, qui n’a visiblement pas eu droit aux mêmes privilèges que d’autres figures du 98.5 FM...encore une fois à cause d'un conflit avec McSween.

L’histoire ne s’arrête pas là. Les médias traditionnels ne veulent pas seulement contrôler l’information, ils veulent aussi contrôler l’accès à l’information.

Dernièrement, Luc Gélinas a révélé que le Canadien de Montréal a dû ajuster sa façon de diffuser ses conférences de presse et points de presse sous la pression des médias traditionnels.

Désormais, l’équipe attend une heure avant de publier ces contenus sur YouTube ou ses réseaux sociaux, une demande directe des médias traditionnels qui veulent garder l’exclusivité sur les citations et les déclarations des joueurs et entraîneurs.

Pourquoi?

Parce que les médias traditionnels n’acceptent pas que le public puisse avoir accès aux informations sans passer par eux. 

Ils veulent être les seuls à pouvoir exploiter ces contenus, les reformuler à leur guise et les livrer au public selon leur propre prisme éditorial.

C’est exactement la même logique qui animait Patrick Lagacé dans son texte méprisant de 2023. Le problème n’est pas que les gens commentent, c’est qu’ils puissent se passer des médias traditionnels pour s’informer et débattre.

Et c’est précisément pour cette raison que les Jeff Fillion, les médias indépendants et les réseaux sociaux dérangent autant.

Si les Patrick Lagacé, Radio-Canada, Cogeco et compagnie s’accrochent autant à leur monopole sur l’information et l’opinion, c’est parce qu’ils savent qu’ils sont en train de le perdre.

Ce que Patrick Lagacé dénonçait en 2023 comme étant “une invasion de commentaires inutiles”, c’est en réalité une révolution démocratique de l’information.

Le public ne veut plus être dicté par des élites journalistiques qui décident ce qui est acceptable ou non de commenter. 

Il veut s’informer librement, débattre ouvertement et ne plus dépendre des grands médias subventionnés pour comprendre l’actualité.

La fin du règne des médias traditionnels est inévitable

Le public a compris le jeu. Il sait qu’il n’a plus besoin des médias traditionnels pour s’informer.

Le public a compris le jeu. Il sait qu’il n’a plus besoin des médias traditionnels pour s’informer.

Jeff Fillion avait vu juste.

Et c’est précisément pourquoi Patrick Lagacé ne lui pardonnera jamais d'avoir dévoilé la vérité...