- Rick Tocchet...
- Dans le même VIBE que les partisans du CH.
Néanmoins, les joueurs de l’entraîneur-chef Rick Tocchet n’ont pas à rougir de leur performance, eux qui tenteront de récolter leur 40e victoire de la campagne à l’occasion de leur duel de samedi face aux Jets de Winnipeg. Pourtant, les blessures ont miné le club tout au long du calendrier régulier. Notamment, le gardien Antti Raanta et le pivot Nick Schmaltz ont vu leur saison s’envoler en fumée, tandis qu’Alex Galchenyuk a été l’un des nombreux hockeyeurs ayant manqué au moins une dizaine de parties.
La surcharge de travail à l’infirmerie n’a pas empêché les Coyotes d’élever leur jeu d’un cran, ce qui rend particulièrement fier leur instructeur.
«Cela en dit long, a déclaré au site NHL.com Tocchet au sujet de l’effort fourni par ses ouailles en troisième période, jeudi, au moment où leur élimination était déjà confirmée. Ils n’ont pas donné le match à l’adversaire, ils ont joué pour leur gardien [Darcy Kuemper]. C’est le genre de chose qui me rend fier. [...] Ça reste difficile à avaler, mais il faut rendre le crédit à l’Avalanche du Colorado, qui a très bien joué à la fin [pour devancer l’Arizona au classement].»
Avenir prometteur
De son côté, le défenseur Oliver Ekman-Larsson estime que les Coyotes doivent se servir de la présente campagne pour s’en inspirer et progresser l’an prochain.
«Pour être franc avec vous, ce fut pénible de se présenter sur la glace afin de jouer la dernière période, a précisé le capitaine. Je suis si fier des gars, considérant les blessures et tout le reste que nous avons traversés, qu’on ait lutté pour une place en séries jusqu’aux deux dernières joutes. C’est significatif à propos de ce club et un futur brillant est devant nous.»
«Maintenant, nous savons ce qu’il faut réaliser pour gagner dans cette ligue. Évidemment, nous ne sommes pas encore à l’endroit approprié pour cela, mais espérons qu’on puisse bâtir à partir de ce qu’on a fait cette saison.»
Néanmoins, l’amertume restait bien palpable à l’intérieur du vestiaire.
«Nous sommes assommés, a admis le vétéran Derek Stepan. Vous disputez un calendrier de 82 matchs et quand vous arrivez à court, ça fait mal. [...] On a travaillé très fort collectivement, on a vécu plusieurs choses ensemble, donc ce n’est jamais facile d’apprendre que la saison sera terminée après la prochaine partie.»