Ronald Corey est encore sur la BROSSE...

Ronald Corey est encore sur la BROSSE...

Par Nicolas Pérusse le 2020-10-21
canadiens

- Ronald Corey est encore sur la BROSSE...

- Imaginez...

- Il a DÉTRUIT le Canadien de Montréal pour 25 ans....

- Et il ne le regrette pas...

- Il ne regrette pas d'avoir engagé Réjean PEANUT Houle et Mario LE FOU Tremblay...

- Il ne regrette pas d'avoir HUMILIÉ Patrick Roy...

«On avait eu de la difficulté la saison précédente [et la saison avait mal commencé: 0-4-0]. Je devais apporter des changements. J’ai nommé des gens que j’aimais beaucoup. J’ai nommé Réjean. J’étais bien content de le nommer».

«Je n’avais approché aucun autre candidat».

«Quand j’ai nommé Serge [Savard], il était joueur. Il n’avait pas d’expérience non plus. Je l’avais donc fait à d’autres occasions. Avec toute cette équipe, j’avais bon espoir.»

«Mario, je l’ai bien aimé comme "coach". D’ailleurs, si on regarde, il a une fiche gagnante»,

Vice-président aux communications du Canadien de 1992 à 2000, Bernard Brisset a une autre vision...une vision MOINS SAOULONNE de la réalité...

«Il a assurément fait des transactions avec lesquelles on ne comprenait pas trop où il s’en allait. Mais je pense que Réjean a surtout été victime de sa bonté. La transaction de Pierre Turgeon en est un exemple. Il savait que Pierre voulait partir, qu’il n’était plus heureux. Sur le plan hockey, il n’a pas obtenu son équivalent en retour, mais il a voulu l’accommoder.»

- Mais Ronald continue de vivre dans son monde d'ALCOOLIQUE..

«Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent, on a quand même eu de bons moments. Par la suite, oui, ce fut un peu plus difficile. Mais ce fut le cas pour toutes les équipes canadiennes. D’ailleurs, il y en a deux qui sont disparues: Québec et Winnipeg».

«C’est l’époque à laquelle les joueurs trouvaient plus leur compte à aller jouer aux États-Unis. Ce n’était pas facile de manœuvrer là-dedans. Ce n’est pas pour rien qu’il n’y a pas une équipe canadienne championne de la Coupe Stanley depuis 27 ans»

«La flambée des salaires a commencé à peu près au même moment. Le dollar canadien était faible. Les clubs américains en ont profité. Ils faisaient de l’argent en US et payaient en US. Nous [les équipes canadiennes], on faisait de l’argent canadien et on payait en US. On avait de la misère à garder nos joueurs».

«Dans ce contexte, ils [Houle et Tremblay] ont fait un bon travail».