Le Canadien de Montréal représente bien plus qu'une équipe sportive. C'est une institution, un symbole national, et pour beaucoup, un rêve de carrière.

Travailler pour le célèbre club de hockey évoque souvent des images de glamour, de succès et, bien sûr, de salaires confortables. Cependant, une récente révélation a jeté une lumière crue sur les réalités financières de ceux qui œuvrent dans l'ombre des projecteurs.

David St-Germain, un ancien employé du CH, a brisé le silence lors d'une interview pour le balado Stanley25. Contrairement aux idées préconçues, St-Germain a révélé que son salaire était nettement en-dessous des six chiffres.

En effet, il a déclaré gagner bien moins de 100 000 dollars par an, une somme qui, dans le monde du sport professionnel, peut sembler modeste, voire décevante. Surtout que le travail de St-Germain était de vendre des abonnements de saisons coûtant des milliers et des milliers de dollars. Plus encore, il gérait des dizaines de millions de dollars à lui seul.

Il faisait la majorité de ses commissions sur le renouvellement des abonnements de saison, mais avec le prix des billets qui augmentaient, la descente aux enfers du Canadien de Montréal, la crise économique, disons qu'il était malhonnête de baser la majeure partie de son salaire sur un concept aussi instable.

Cependant, ce n'est pas seulement la révélation du salaire de St-Germain qui a captivé l'attention du public, mais également ses commentaires sur les pratiques commerciales du propriétaire du CH, Geoff Molson. St-Germain a soulevé une question qui a fait réfléchir nombre d'entre nous : les limites du profit.

Il a pointé du doigt le coût exorbitant des produits vendus au Centre Bell, en particulier le popcorn, un symbole emblématique des soirées de hockey.

Alors qu'un sac de pop-corn coûte quatre sous au Canadien de Montréal, il est revendu au prix honteux de 12 dollars. Cette marge bénéficiaire impressionnante a de quoi faire grincer des dents, remettant en question les valeurs éthiques et l'équité financière au sein de l'organisation. Sans oublier qu'une bouteille d'eau coûte...8 dollars..

Les révélations de St-Germain ont suscité de la colère dans la communauté des fans du CH et au-delà. Certains défendent la nécessité pour une entreprise de générer des profits, avec l'argument que cela garantit sa survie et sa capacité à investir dans l'équipe.

D'autres, en revanche, critiquent ces pratiques comme étant avides et exploiteuses, soulignant que le Canadien de Montréal. ne devrait pas être uniquement une affaire de gros sous.

Au-delà de la polémique, les déclarations de St-Germain soulèvent des questions importantes sur la transparence salariale et l'équité économique au sein du Canadien de Montréal. Dans le domaine de la vente, les employés du CH étaient bien en-dessous du marché avec leurs salaires.

Il y a lieu de se poser des questions sur les valeurs fondamentales qui devraient guider Geoff Molson, mettant en lumière la tension entre la recherche du profit et le respect des employés et des fans.

Comme le dit si bien cet ancien employé, il y a des limites à faire du profit à tout prix...

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