L'atmosphère qui planait dans le vestiaire du Canadien de Montréal était lourde et funèbre après le massacre sans précédent subi aux mains des Bruins de Boston, un dévastateur 9-4 qui laissera des cicatrices dans la mémoire des partisans et des joueurs.

Le silence pesant, seulement brisé par le bruit sourd des équipements retirés, enveloppait la pièce comme un sentiment d'enterrement.

Les regards des joueurs, habituellement remplis de détermination et d'optimisme, étaient ternis par la déception et la frustration.

On sentait que Samuel Montembeault allait pleurer tellement il était triste et fâché.

 

 

La défaite, et surtout la manière dont elle s'était produite, a mis Montembeault en furie, surtout qu'il ne l'avouera pas, mais il a dû mal prendre le fait d'avoir été retiré du match seulement au 8e but.

Brendan Gallagher, lui, était en colère contre lui-même pour toutes ses erreurs commises. Il a senti qu'il a abandonné ses coéquipiers.

Martin St-Louis semblait également touché par le poids de la défaite. Et encore une fois, tel un coach pee-wee, il a voulu garder le positif et affirmer que son équipe était dans le coup après deux période. Avancez la vidéo à 9:15.

 

 

"Mais la chaîne a débarqué en 3e. C'est correct. On va apprendre de cela. Demain, le soleil va se lever. Cette défaite fait mal, mais elle va nous soulever vers des plus hauts sommets".

Oui. Le coach pee-wee est de retour. Un peu plus et St-Louis donnait un badge de participation à ses joueurs. Les entrevues d'après-match avec les joueurs et le coach ont été faites avec sincérité et autocritique. On ne peut pas le nier.

Mais Martin St-Louis "le coach pee-wee" était synonyme d'une vulnérabilité rarement exposée. Il est clair que la défaite avait laissé des marques profondes.

Peu importe s'il pense que le soleil va se lever demain...

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