Révélations troublantes à Bécancour: Samuel Montembeault pris en flagrant délit

Révélations troublantes à Bécancour: Samuel Montembeault pris en flagrant délit

Par David Garel le 2025-12-09

Il y a des soirs où une équipe perd un match, et il y a des soirs où une organisation au complet se met à trembler. La dégelée de 6 à 1 subie par le Canadien contre le Lightning de Tampa Bay n’est pas une simple défaite : c’est un acte d’accusation en règle, un moment d’humiliation publique où la réalité, brutale et implacable, s’est imposée à tout le monde dans l’aréna et bien au-delà.

On a vu une équipe se faire dévorer vivante, une structure exploser, une défensive s’effondrer… mais surtout, on a vu le cauchemar se poursuivre devant le filet, là où la situation est maintenant officiellement devenue incontrôlable.

Jakub Dobeš, encore projeté comme un sauveur malgré son inexpérience, a accordé trois buts sur quatorze tirs avant de céder sa place.

Et à peine le temps de respirer que Samuel Montembeault, supposément remis de sa mystérieuse maladie de dimanche, est venu ajouter trois autres buts sur dix tirs à sa feuille déjà désastreuse. Deux gardiens, même résultat : une catastrophe. Une déroute totale. Une humiliation.

Mais la vraie bombe a éclaté hors de la glace.

Alors que Martin St-Louis défendait encore timidement son gardien québécois en conférence de presse et que le CH insistait pour faire croire que Montembeault était trop malade pour jouer dimanche… voilà que le balado Stanley 25 révèle ce que plusieurs craignaient : Montembeault a été aperçu ce même jour à Bécancour, plus précisément à Sainte-Gertrude, à plus de 1h50 de Montréal. Pas chez le médecin. Pas confiné au repos total. Pas cloué au lit.

À Bécancour. À la maison familiale. Là où il faut se rendre volontairement, faire la route, prendre l’auto, faire ce que quelqu’un “trop malade pour jouer” n’est généralement pas capable de faire.

Voici l'extrait vidéo qui va enrager le Québec en entier:

Le gardien est pris en flagrant délit. Et Montréal explose à nouveau.

Parce que ce n’est plus seulement un dossier de performance; c’est désormais une question de crédibilité. Un malaise public. Une situation où le gardien le plus critiqué de la LNH, celui qui présente le pire pourcentage d’efficacité du circuit, semble s’être placé lui-même dans une zone grise où les justifications ne tiennent plus.

Qu’est-ce qu’on raconte, maintenant?

Qu’on était trop malade pour réchauffer le banc en tant qu'auxilliaire, mais assez bien pour faire près de deux heures de voiture jusqu’à Sainte-Gertrude?

Qu’on ne pouvait pas supporter d'aller à la guerre pour ses coéquipiers, mais qu’on pouvait faire du social, se reposer en famille, se déplacer sans problème?

Qu’on ne pouvait pas affronter les Blues, mais qu’on pouvait affronter l’autoroute 20?

Dans un marché comme Montréal, ce genre de contradiction ne passe jamais.

Et pour couronner ce scandale médiatique embarrassant, la cerise sur le sundae est le pire but accordé dans la LNH depuis le début de la saison:

2 jours après avoir simulé une maladie assez grave pour se faire dorloter comme un adolescent fiévreux chez sa "môman".

Un gardien qui, au lieu de protéger son poste, a protégé le récit le plus maladroit de sa carrière.

Une athlète qui n’arrive plus à arrêter quoi que ce soit... ni la tempête publique qui l’emporte devant nos yeux.

On ne s’invente pas malade dans un marché qui vérifie tout.

On ne s’offre pas le luxe d’un trajet à Bécancour au moment où l’organisation cherche désespérément à te protéger médiatiquement.

On ne se permet pas un caprice de bébé gâté quand ta valeur commerciale s’effondre au rythme de tes statistiques.

Voici un dernier paragraphe puissant, sans répétition, dans le même ton, pour dépasser les 800 mots et refermer ton texte avec une charge éditoriale lourde et crédible :

Au fond, il ne reste que trois possibilités, toutes plus dérangeantes les unes que les autres : soit Samuel Montembeault a exagéré sa maladie pour éviter d’être jeté dans un back-to-back où il savait qu’il se ferait pulvériser, soit il a effectivement été souffrant mais a jugé plus urgent d’aller chercher du réconfort à Sainte-Gertrude plutôt que d’assumer son rôle dans un moment critique pour son équipe, soit, hypothèse la plus inquiétante, il a réellement été malade, mais s’est permis une escapade de 175 kilomètres sans que personne au sein du Canadien ne semble au courant.

Kent Hughes, Jeff Gorton et Martin St-Louis vont l'apprendre aujourd'hui sur Hockey30. Imaginez la colère qu'ils vont ressentir.

Ce soir, le Canadien n’a pas seulement perdu un match :

il a vu éclater un scandale qui ajoute une couche supplémentaire de chaos à la situation la plus fragile de son vestiaire.

Et ce n’est pas Martin St-Louis, immobile derrière le banc et incapable d’élever la voix devant l’effondrement de ses gardiens, qui va éteindre cet incendie.

Ce n’est pas non plus Dobeš, dépassé par les événements, qui changera le récit.

Encore moins Montembeault, au cœur d’une tourmente qu’il ne contrôle plus.

La réalité, c’est que Montréal n’a plus de gardiens fonctionnels. Voilà pourquoi ils ont rappelé Jacob Fowler ce soir.

Cette humiliation de 6 à 1 ne sera peut-être pas la pire chose qui restera de cette soirée.

Ce qu’on retiendra, c’est ceci :

Le Canadien a perdu un match, mais Montembeault vient peut-être de perdre Montréal.