Scandale médiatique à Montréal: Samuel Montembeault détruit par un journaliste de la Gazette

Scandale médiatique à Montréal: Samuel Montembeault détruit par un journaliste de la Gazette

Par David Garel le 2025-12-30

Scandale dans la Gazette.

Le journaliste réputé, Brendan Kelly, achève Samuel Montembeault : l’humiliation de trop, quelques heures avant le match le plus important de sa carrière, nous donne des frissons dans le dos.

Il existe des critiques qui font partie du quotidien d’un athlète professionnel, des analyses qui glissent comme l’eau sur une plaque de glace.

Et il existe ce qui s’est produit aujourd’hui : un tir croisé, précis, cruel, signé Brendan Kelly de La Gazette, qui a éclaté sur les réseaux sociaux au moment exact où Samuel Montembeault tente de se reconstruire psychologiquement avant d’affronter les Panthers, l’équipe qui l’a un jour abandonné au ballottage sans même un regard en arrière.

Ce n’est plus de la critique.

Ce n’est plus du journalisme.

C’est une exécution en place publique.

Kelly ne s’est pas contenté de pointer les faiblesses d’un gardien en crise : il a visé son statut, sa valeur, son avenir, sa légitimité même comme joueur de la LNH.

Et pour un homme déjà fragilisé par une rétrogradation à Laval, des moqueries nationales, un documentaire où l’on insinuait qu’il mangeait quatre à cinq portions de pain aux bananes par match, des rumeurs insidieuses sur sa vie personnelle, un été où il est arrivé hors de forme au camp… c’est un coup de plus dans une série d’humiliations qui menace de l’achever.

Kelly ne se cache pas : il frappe pour faire mal.

« Il n’a pas été mauvais. Il a été affreux. Et tu ne peux pas te permettre de perdre ta place en séries à cause de lui. »

D’une simple phrase, il retire à Montembeault le droit à l’erreur, le droit à la patience, le droit à la compréhension. Il le transforme en danger potentiel pour la saison, une faiblesse qu’il faudrait éliminer au plus vite pour ne pas compromettre le classement.

Puis il attaque directement ceux qui croyaient encore possible un redressement :

« Marc-André Perreault (BPM Sports) disait qu’on devrait lui donner une fenêtre de deux semaines, mais c’est absurde. L’équipe ne peut pas se permettre de continuer à le faire jouer s’il performe comme avant son passage à Laval. »

Pour Kelly, la direction du CH a déjà tranché depuis longtemps :

« La direction a déjà pris des décisions difficiles : donner plus de départs à Jakub Dobeš, puis renvoyer Montembeault à Laval. Et elle va continuer de faire ce qui est le mieux pour l’équipe, pas ce qui est le mieux pour la santé mentale d’un joueur. »

Le message est transparent :

Le Canadien ne protégera plus Montembeault.

Le Canadien ne fera plus passer ses états d’âme avant la performance.

Le Canadien avance… sans lui.

Et dans un bref moment d’apparente compassion, Kelly ajoute :

« Il faut avoir de la compassion pour Montembeault. Ce qu’il vit ne doit pas être facile. Mais c’est la meilleure ligue de hockey au monde. Il faut performer. »

C’est la pitié froide que l’on accorde aux hommes déjà condamnés.

Mais la phrase la plus violente, celle que tout le monde partage, celle qui tourne en boucle, celle qui résume toute cette saga. la voici :

« Imaginez la pression sur Samuel Montembeault aujourd’hui. S’il s’écroule ce soir, c’est peut-être fini pour sa carrière à Montréal. Il lui reste seulement quelques matchs pour prouver qu’il devrait être le gardien numéro un de l’équipe. »

C’est une sentence.

Ce soir, Montembeault ne joue pas un match.

Il joue sa survie.

Il joue son droit d’exister dans cette organisation.

Il joue pour faire taire un marché entier qui ne croit plus en lui.

Kelly met aussi de l’huile sur le feu en rappelant le contexte :

« La pression était déjà immense depuis des semaines, et elle n’a fait qu’augmenter lorsque l’équipe a rappelé Jacob Fowler, qui, dès ses premiers matchs, a eu l’air d’un véritable gardien numéro un de LNH. »

Voilà le cœur du problème :

Montembeault ne se bat pas seulement contre les Panthers.

Il se bat contre un prodige.

Contre l’avenir.

Contre l’oubli.

Pourtant, Kelly reconnaît ironiquement que le scénario pourrait offrir un retournement de film :

« Mais peut-être qu’il sera exceptionnel ce soir contre l’équipe qui l’avait abandonné au ballottage. C’est pour ça qu’on aime le sport. On ne sait jamais ce qui peut se produire. »

C’est la seule lueur d’espoir, mais elle ressemble davantage à un pari désespéré qu’à une véritable confiance.

Conclusion : ce soir, c’est Montembeault contre le hockey entier

Brendan Kelly n’a pas seulement critiqué un joueur.

Il a mis en mots ce que plusieurs pensaient en silence.

Il a articulé ce que la direction du CH ne dit pas encore publiquement.

Il a symbolisé le malaise d’une ville, d’une équipe, d’un vestiaire.

La pression est monstrueuse.

L’humiliation est totale.

Et pourtant… une grande performance pourrait tout renverser.