La population québécoise se scinde en deux quand vient le temps de décider s'il faut échanger Samuel Montembeault ou non.

Les pro-Montembeault affirment sans détour qu'il faut garder le Québécois car il est le vrai numéro un de cette équipe, qu'il est l'ambassadeur parfait, qu'il est bien élevé, qu'il est un petit gars de chez nous et qui, à 27 ans, a encore de très belles années devant lui.

Les pro-Montembeault clament qu'échanger le Québécois serait ridicule et enverrait le mauvais message au vestiaire. Surtout, depuis qu'on le voit dans toutes les pubs IGA, le commanditaire officiel du Canadien de Montréal, les gens se sont habitués à Montembeault comme le principal visage de l'équipe.

Puis...il y a ceux qui veulent absolument que Montembeault soit échangé pour un choix élevé au repêchage ou un solide espoir,

Ils vont alors sortir les statistiques avancées affrimant que les gardiens s'améliorent jusqu'à l'âge de 29 ans, après quoi une dégradation est observée.

À partir de 30 ans, les gardiens se dégradent. Donc, cela donnerait deux ans à Samuel Montembeault avant de chuter. Et dans deux ans, le CH ne sera pas encore prêt à prétendre à la Coupe Stanley. Si on est honnête, le CH ne sera pas prétendant avant 5 ans, vu que Kent Hughes a gâché le début de la reconstruction en sélectionnant Juraj Slafkovsky et David Reinbacher.

Lorsque le CH sera prêt, Montembeault sera trop vieux. Il faut donc l'échanger pour continuer de viser la cave pendant que Jacob Fowler soit prêt à devenir le gardien numéro un du Canadien de Montréal.

Les pro-Montembeault répondront qu'il est important de garder du fun à regarder les matchs du CH et que Montembeault aide à avoir du plaisir en donnant une chance au CH à chaque match.

Parions que Geoff Molson fait partie des pro-Montembeault car il a besoin de cette puissance marketing qui entoure le gardien par le fait qu'il soit Québécois. 

Montembeault polarise la province en entier. Mais comme on vous l'a mentionné hier, les négociations entre le Québécois et le duo Hughes-Gorton se sont améliorées au cours des derniers jours et le Québécois a reçu la promesse qu'il ne serait pas échangé. 

Peu importe, le débat continue dans la province. Il est temps que cette rotation à trois gardiens se termine pour que le débat se termine en même temps.

À suivre..

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