Bourde monumentale de Samuel Montembeault: le DG des Blues choqué

Bourde monumentale de Samuel Montembeault: le DG des Blues choqué

Par David Garel le 2025-11-11

Samuel Montembeault s’effondre sous les yeux de Doug Armstrong. Ouch. La gaffe de trop pour Équipe Canada?

La scène avait tout d’un test final. Dans les gradins du Centre Bell, Doug Armstrong, directeur général d’Équipe Canada, était là. En chair et en os.

À l’observer. Surtout... à le juger comme potentiel troisième gardien pour les Jeux olympiques d’hiver de 2026.

Samuel Montembeault, le candidat francophone « politiquement idéal » pour calmer les critiques du Québec, s’est littéralement effondré. Une deuxième période cauchemardesque.

Trois buts alloués, dont une bourde monumentale sur le troisième, quand il remet la rondelle directement à Kevin Fiala au lieu de la geler:

Que geste absurde! Quel manque de concentration! Ce que le Québec entier avait vu venir s’est produit : Montembeault n’est pas prêt pour les grandes scènes. Et Armstrong, qui n'a jamais été le grand fan de Montembeault, aura tout vu.

Clairement, le DG des Blues est choqué en voyant de genre de bourde monumentale.

Surtout que cela a coupé les jambes de son équipe qui s'est écroulé dans une défaite de 5-1.

Le contexte ne pouvait pas être plus tendu pour le gardien du Canadien de Montréal. Déjà sous pression dans le débat à trois avec Jakub Dobeš et Jacob Fowler, voilà qu’il devait se prouver sur une autre scène : celle de l’équipe nationale.

Montembeault a échoué. Spectaculairement. Sans circonstance atténuante. Encore une fois, on pouvait voir un comportement nerveux, désorganisé et hésitant.

Le DG des Blues lui jouait dans sa tête. Mais surtout, il a commis une gaffe que même un gardien midget AAA éviterait. 

Depuis plusieurs semaines, des rumeurs circulent à Ottawa et Toronto : Équipe Canada se sent obligé de sélectionner Montembeault pour le poste de troisième gardien, même si ses statistiques sont nettement inférieures à celles de ses rivaux.

Pourquoi? Parce qu’il est francophone. Parce qu’il faut éviter un tollé médiatique au Québec si aucun joueur de la province ne représente l’unifolié à Turin.

Cette pression politique est réelle, et elle est ressentie par Armstrong et son équipe. Mais les événements de ce soir changent la donne. Peut-on vraiment sacrifier un poste, aussi symbolique soit-il, à un joueur dont les performances frôlent le désastre?

Il est évident que les propos de Pierre LeBrun et Chris Johnston n’ont pas été sans conséquence. Quand deux des insiders les plus respectés du pays mentionnent publiquement que Montembeault est désormais en danger de perdre son poste avec Équipe Canada, cela joue forcément dans la tête d’un gardien aussi sensible à la pression.

D’autant plus que LeBrun a évoqué nommément d’autres candidats comme Mackenzie Blackwood ou Logan Thompson, donnant l’impression que le poste de 2e-3e gardien d’Équipe Canada pourrait glisser entre les doigts du Québécois. (Jordan Binnington est assuré d'être le numéro un)

« La blessure d’Adin Hill et les difficultés rencontrées par Samuel Montembeault en début de saison ouvrent toutefois la porte aux autres », a souligné Pierre LeBrun dans un segment qui a résonné jusqu’à Brossard.

Ce genre de déclaration, à quelques heures d’un match crucial disputé sous les yeux de Doug Armstrong, ne fait qu’alourdir le poids mental porté par Montembeault, déjà fragilisé par un début de saison difficile.

La réalité est cruelle : Samuel Montembeault affiche des statistiques indignes d’un gardien international. Une moyenne de buts alloués de 3,46 avant le match de ce soir. Un pourcentage d’efficacité en chute libre (864).

Chaque fois que Montembeault touche la rondelle, on sent l’inquiétude qui traverse les gradins. Après son erreur, la caméra a coupé immédiatement sur Jakub Dobeš, assis au bout du banc, l’air calme et concentré.

Même le caméraman n’a plus confiance en Samuel Montembeault et veut Dobeš comme numéro un.

Ses performances irrégulières, entrecoupées de mauvais buts et d’effondrements mentaux, sont devenus malaisants.

Depuis le début de la saison, il a rarement été en mesure de tenir l’équipe dans un match. Le plus inquiétant? Ses pires performances surviennent justement lors des soirées les plus importantes, comme s’il s’effaçait sous la pression.

Des caractéristiques fatales pour un poste aussi critique que celui de gardien aux Olympiques.

Ce n’est pas la première fois que Montembeault s’écrase lorsque les projecteurs s’intensifient. Ce syndrome, celui de l’échec en contexte de pression extrême, est probablement ce qui le condamne définitivement aux yeux d’Équipe Canada.

Même comme gardien #3, un joueur doit pouvoir encaisser l’environnement olympique. Un gardien qui gèle dès que le regard d’un DG se pose sur lui, n’a pas sa place sur une liste où l’élite du pays est réunie.

Si Équipe Canada ignore Samuel Montembeault, ce ne sera pas un scandale. Peu importe ce qu'en disent ses "fefans" Patrick Lalime, Jean-Charles Lajoie, Mario Langlois, et compagnue.

Et si la scène de mardi soir était la dernière audition de Montembeault dans un rôle de prétendant olympique, elle s’est terminée comme elle a commencé : dans le doute… et la peur... et le rejet...