Samuel Montembeault et Martin St-Louis n'ont pas respecté les partisans du Canadien de Montréal

Samuel Montembeault et Martin St-Louis n'ont pas respecté les partisans du Canadien de Montréal

Par David Garel le 2024-10-30

Après une performance désastreuse contre le Kraken de Seattle, Samuel Montembeault a provoqué une onde de choc avec ses déclarations.

Battu à cinq reprises sur 15 tirs et sorti du match après seulement 21 minutes, le gardien du Canadien n’a pas hésité à minimiser l’importance de cette défaite, déclarant :

« Ça va direct à la poubelle. Même pas de vidéo. On ne regarde même pas ça. »

Ce commentaire a été reçu comme un affront par les partisans, illustrant un état d'esprit perçu comme défaitiste.

Plutôt que d’analyser les erreurs commises pour en tirer des leçons, Montembeault a choisi l’amnésie, une approche qui prouve un manque de responsabilité criant.

Il ne voulait pas voir les bananes qu'il a accordées. Les erreurs sur son positionnement, sur le fait de tracer la rondelle...sur le fait...de s'améliorer?

Cette attitude de Montembeault reflète étrangement celle de l’entraîneur-chef Martin St-Louis, qui a lui aussi adopté un discours de perdant après la défaite :

«Le premier but, c'est une mise en jeu perdue. On fait pas notre job, puis on leur donne un lancer qui pogne Matheson.

Le deuxième but, on ne bloque pas un lancer. Notre troisième but, c'est en désavantage. Le quatrième but, c'est un revirement.

Le cinquième but, c'est un autre désavantage. C'est sûr que c'est dur quand tu commences un début de match comme ça, C'est de la malchance? Pas vraiment. On n'a pas fait notre job, mais je trouvais qu'on essayait quand même en première.»

Imaginez tenir ce genre de discours quand tu viens de te faire défoncer 8-2.

Le parallèle entre St-Louis et Montembeault renforce l’idée que l’équipe souffre d’un problème de leadership. En refusant de critiquer leur propre performance, Montembeault et St-Louis envoient le message que l’échec peut être ignoré, plutôt que confronté.

Cette mentalité a suscité une avalanche de réactions négatives sur les réseaux sociaux, avec des fans qui sont tannés qu'on ne les respecte pas.

Les déclarations de Montembeault sont vues comme le signe d’un manque de compétitivité :

Ne pas regarder la vidéo après une défaite 8-2, c’est fuir la réalité.

C'est bien beau la reconstruction, mais ignorer les erreurs ne fait qu'envenimer la situation.

Le gardien, qui avait montré des éclairs de potentiel l’année dernière, semble désormais incapable de gérer la pression.

Les partisans commencent à douter de sa capacité à assumer un rôle de numéro un, surtout quand il banalise une prestation aussi catastrophique.

L’incapacité de Montembeault à assumer ses erreurs envoie un signal inquiétant au vestiaire. Même Mike Matheson, pourtant complice de certaines erreurs, a exprimé sa honte :

« Comme compétiteur, c’est vraiment embarrassant de jouer comme ça. »

La différence de ton entre Matheson et Montembeault est frappante : alors que le défenseur accepte la responsabilité, le gardien semble vouloir tourner la page sans se remettre en question.

Ce contraste marque au fer touge les inquiétudes quant à la culture de l’effort au sein du Canadien.

Bien que Nick Suzuki ait tenté de défendre son coéquipier, affirmant qu’il s’agit d’un « accident de parcours », il devient de plus en plus difficile de croire en Montembeault comme solution à long terme.

Le discours rassurant de Suzuki masque mal l’évidence : si Montembeault persiste avec cette mentalité, son avenir à Montréal est compromis.

"Nous avons toute la confiance du monde en lui", a déclaré Suzuki.

Mais pour combien de temps encore?

Avec la reconstruction en cours et les jeunes gardiens comme Jacob Fowler et Jakob Dobes qui poussent à la porte, Montembeault devra rapidement changer d’attitude s’il veut rester dans la course.

Ignorer les erreurs ne suffira pas. Jeter la vidéo aux poubelles encore moins.

Si Montembeault veut prouver qu’il a ce qu’il faut pour être un gardien de premier plan, il devra devenir un homme et apprendre de ses erreurs.

En attendant, les partisans et les analystes, frustrés par ce discours de perdant, continueront de remettre en question son engagement.

Car au bout du compte, dans une ville où l’effort est aussi important que le talent, Montembeault devra montrer qu’il a non seulement la capacité, mais aussi la mentalité nécessaire pour être le gardien de l’avenir du Canadien.

Sinon, ce sera la prochaine génération de gardiens qui prendra sa place. 

En attendant, qu'il aille chercher la vidéo dans la poubelle. 

Ça ne se peut pas dire de telles insanités...