Alors que Samuel Montembeault subit une vague de critiques et de doutes de la part des experts de The Athletic, le gardien québécois a trouvé une façon ingénieuse de détourner l’attention.
Au lieu de se défendre ou de s’expliquer, il a choisi d’exhiber son nouveau casque, une véritable œuvre d’art chargée de symboles et d’histoire.
Avec un sourire confiant, il a fièrement présenté cette pièce unique aux médias, envoyant un message clair : peu importe ce que disent les critiques, Montembeault reste fidèle à lui-même, déterminé à écrire son propre récit.
Le nouveau masque de Samuel Montembeault, réalisé par l’artiste Jordan Bourgeault, regorge de détails soigneusement pensés, reflétant à la fois son identité personnelle et l’héritage du Canadien de Montréal.
D’un côté, on découvre les masques légendaires de Jacques Plante et Ken Dryden, figures légendaires de l’histoire du CH.
De l’autre, des éléments plus personnels : les visages de ses deux chiens divisés en deux moitiés, un grand « M » représentant son nom et celui de sa famille, ainsi que la date de la dernière Coupe Stanley du Canadien.
Montembeault décrit son casque comme un robot en pleine construction, une métaphore pour sa propre évolution en tant que gardien de but.
« C’est un robot qui est en train de se construire pour devenir un gardien », a-t-il expliqué avec enthousiasme.
"Donc là, la petite machine qui est en train d'amener les parties. »
@jboairbrush NEW MASK ALERT!! Painted for Sam Montembeault and the @Canadiens Montréal !! Thia is a cyborg made from old school goalie masks design! Hope ya dig it! #goalie #goaliemask #art #airbrush #nhl #hockey ♬ original sound - Jordon Bourgeault
Ce clin d’œil à son propre cheminement dans la LNH illustre son désir de progresser et de s’améliorer, malgré les obstacles.
Cette présentation tombe à point nommé. Alors que The Athletic le classe parmi les gardiens partants les moins performants de la ligue, Montembeault choisit de répondre non pas avec des mots, mais avec une démonstration visuelle qui reflète sa fierté et sa détermination.
Ce casque n’est pas seulement un équipement sportif, c’est une déclaration : Samuel Montembeault ne laissera pas les opinions extérieures définir sa valeur.
Loin d’être accablé par les critiques, il s’en amuse presque, montrant qu’il refuse de s’attarder sur les classements ou les jugements.
En exhibant son casque flambant neuf, il détourne habilement l’attention des discussions sur son rendement, recentrant le récit sur son attachement à l’équipe et son parcours unique.
Ce geste a de quoi surprendre. Alors que les experts de The Athletic remettent en question sa légitimité en tant que gardien numéro un, Montembeault prend le temps de parler des moindres détails de son casque, le tournant avec soin pour en expliquer chaque aspect.
Certains y verront une manière de minimiser l’impact des critiques, un moyen de montrer qu’il ne se laisse pas atteindre.
D’autres pourraient y percevoir une forme d’arrogance ou d’indifférence face aux attentes élevées. Mais dans les deux cas, il est clair que Montembeault entend se démarquer par sa propre manière de gérer la pression.
Le concept du robot en construction qui orne son masque n’est pas anodin. À 28 ans, Montembeault se trouve à un tournant de sa carrière.
Considéré comme un gardien-pont jusqu’à l’arrivée de Jacob Fowler, il doit constamment prouver qu’il mérite sa place dans une équipe où la concurrence est féroce, notamment avec Jakub Dobeš qui brille déjà.
Mais ce casque, avec son histoire et ses références personnelles, reflète un état d’esprit différent. Montembeault ne se considère pas comme un produit fini.
Il est en construction, en quête de perfection, et prêt à évoluer. Ce message visuel, aussi subtil soit-il, souligne sa résilience face aux défis.
Avec Jakub Dobeš qui pousse fort et Jacob Fowler attendu dans les prochaines saisons, l’avenir de Montembeault avec le Canadien semble incertain.
Mais son casque flamboyant envoie un message clair : il est déterminé à se battre pour sa place, peu importe les obstacles ou les critiques.
En dévoilant son nouveau casque, Samuel Montembeault a brillamment changé le récit autour de lui. Il aurait pu se laisser submerger par les critiques de The Athletic et les doutes persistants sur son avenir.
Mais au lieu de cela, il a choisi de montrer qu’il reste concentré sur ce qui compte vraiment pour lui : son évolution, son équipe, et sa passion pour le hockey.
Ce casque est bien plus qu’un équipement. C’est un symbole de sa résilience, de sa détermination, et de son refus de se laisser abattre par les opinions extérieures.
Cependant, ce geste ne suffira pas à effacer les doutes qui planent sur lui. Si Montembeault veut véritablement écrire son histoire et prouver qu’il peut être plus qu’un gardien-pont, il devra transformer cette confiance affichée en performances concrètes sur la glace.
En attendant, ce casque est un rappel éclatant qu’au milieu de la tempête, Samuel Montembeault choisit de briller, même si le ciel au-dessus de lui reste lourd de menaces.
« Il y a beaucoup de choses, il y a beaucoup de détails. C'est Jordon Bourgeault, qui l'a fait. Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais Carey Price avait fait son masque de Terminator. C'est le même artiste qui l'a fait. »
Le masque intègre également des références aux légendes du Canadien de Montréal :
« De ce côté-là, c'est le masque à Jacques Plante. Ici, mon nom est écrit de la même façon que Roy écrivait son nom sur ses masques.
De l'autre côté, c'est le masque à Ken Dryden. »
Un détail intéressant est également le slogan de l’équipe et des dates marquantes :
« Ici, évidemment, le logo de l'équipe avec les détails comme un filet des deux côtés. Ici, il y a le slogan de l'équipe. Il est écrit dans la chambre depuis longtemps. La date d'inauguration de l'équipe. De l'autre côté, il y a la date de la dernière Coupe Stanley. "
Montembeault a ensuite décrit la partie arrière de son masque, qui contient des éléments très personnels :
« En arrière, il y a mes deux chiens. C'est vraiment ma partie préférée. Ici, il y a un gros “M” pour Montembeault, évidemment. Mais aussi, mes deux parents et mon frère, leur prénom commence par “M”. »
Montembeault a terminé en rappelant qu’il a maintenant deux masques cette saison, ce qui est rare pour lui :
« Habituellement, j'en fais un par année."
Mais comme il voulait faire diversion des critiques médiatiques et des doutes sur son avenir, en faire un deuxième allait de soit.
La diversion parfaite.