Le Canadien de Montréal est en train de surprendre tout le monde, et Samuel Montembeault y joue un rôle clé.
Mais il serait injuste de réduire les récents succès de l’équipe uniquement à son gardien.
En réalité, c’est un effort collectif qui est en train de transformer le Tricolore en une formation compétitive, capable de rivaliser soir après soir, même contre les meilleures équipes de la Ligue nationale.
Montembeault, en pleine confiance depuis sa nomination avec Team Canada, est indéniablement un facteur déterminant.
Son calme et sa résilience sous pression donnent un souffle nouveau au groupe.
Comme l’a souligné David Savard : « T’as besoin de ton gardien, il faut que ce soit ton meilleur joueur à toutes les soirées si tu veux gagner. Il est sur sa game en ce moment, puis il est récompensé pour ses efforts. »
Et ces efforts rejaillissent sur toute l’équipe.
Mais Montembeault n’est pas seul à briller.
Lane Hutson, véritable révélation cette saison, apporte une dimension unique au jeu du Canadien.
Sa vision, son contrôle du jeu et sa capacité à faire des jeux spectaculaires sont déjà comparés à ceux des meilleurs défenseurs de la ligue.
Hutson ne se contente pas d’être un joueur prometteur; il est un atout qui change la donne à chaque présence sur la glace.
En attaque, Patrik Laine semble enfin avoir trouvé son rythme à Montréal.
Son intégration au groupe a été rapide, et il démontre pourquoi il était un choix prioritaire pour Jeff Gorton et Kent Hughes.
Sa production offensive, combinée à son flair naturel pour créer des jeux, en fait une menace constante.
Et que dire de Cole Caufield et Nick Suzuki, qui poursuivent sur leur lancée exceptionnelle.
Leur alchimie est intacte, et ils continuent d’accumuler les points tout en prenant des responsabilités défensives accrues.
Suzuki, en particulier, s’impose comme un capitaine exemplaire, guidant ses coéquipiers avec maturité et constance.
Ajoutez à cela un Kirby Dach et un Juraj Slafkovsky qui pourraient dynamiser encore davantage l’attaque.
Mais ce qui distingue vraiment le Canadien cette année, c’est la profondeur que les vétérans apportent.
David Savard stabilise la défensive avec son expérience et son calme.
Jake Evans et Joel Armia offrent une solidité sur le désavantage numérique, capable de contrer les lignes adverses tout en contribuant offensivement lorsque nécessaire.
Mike Matheson, bien qu’il ait vu son rôle diminuer légèrement avec l’émergence de Hutson, demeure une pièce fiable et précieuse pour soutenir Lane Hutson.
Brendan Gallagher, malgré les blessures passées, continue de donner son cœur et son âme sur la glace.
Son énergie contagieuse inspire ses coéquipiers, tandis que Josh Anderson et Christian Dvorak ajoutent une touche de robustesse et de polyvalence, que ce soit en avantage numérique ou en désavantage numérique.
C’est cet équilibre entre les jeunes talents explosifs et les vétérans aguerris qui permet au Canadien de performer au-delà des attentes.
Alors qu’on aurait pu s’attendre à une saison de transition, le CH démontre qu’il a les outils pour surprendre.
Et il ne faut pas sous-estimer l’impact de Martin St-Louis, qui a su insuffler une culture de travail et de résilience au sein du vestiaire.
Les joueurs achètent pleinement le système, et cela se reflète sur la glace.
Comme l’a mentionné Kaiden Guhle : « Tout le monde joue ensemble, on défend bien, et c’est comme ça que les équipes de championnat jouent. »
Avec Montembeault en pleine possession de ses moyens, Hutson qui émerveille à chaque match, Laine qui trouve sa place, et les piliers comme Caufield et Suzuki qui continuent de livrer la marchandise, Montréal a des raisons de croire.
Le CH n’est peut-être pas encore une équipe de séries assurée, mais avec ce noyau et cette profondeur, il est permis de rêver.
Les prochains matchs seront cruciaux, mais une chose est certaine : le Canadien est en train de bâtir quelque chose de spécial.
Et tant que Montembeault continue de fermer la porte et que ses coéquipiers jouent avec autant de cœur, Montréal peut espérer bien plus qu’un simple miracle.
Amen !