Samuel Montembeault s’effondre après 12 minutes

Samuel Montembeault s’effondre après 12 minutes

Par André Soueidan le 2024-10-22

Samuel Montembeault, le sauveur inattendu qui avait fait rêver les partisans avec ses deux premiers départs de la saison, vient de retomber violemment sur Terre.

Ce soir, contre les Rangers, il a concédé quatre buts dans les douze premières minutes.

Oui, vous avez bien lu : douze minutes. Résultat? Montembeault est retiré du match, la tête basse, pendant que les partisans de Montréal se demandent où est passé le gardien qui leur avait donné espoir face aux Leafs et aux Sénateurs.

Il faut dire qu’après avoir alloué un seul but en deux rencontres contre Toronto et Ottawa, Montembeault semblait enfin avoir trouvé son rythme.

Mais voilà, depuis qu'il affronte des équipes qui savent jouer au hockey, c'est une autre histoire.

Cinq buts contre les Penguins, trois contre les Kings, et ce soir… c’est un massacre.

Le CH se fait corriger par les Rangers, et Montembeault en est la première victime.

Alors, que s’est-il passé? Disons que la défense devant lui a pris un billet express pour la zone de non-retour.

Lane Hutson, par exemple, a décidé de jouer les héros en attaquant profondément en zone adverse, pour ensuite se faire prendre dans une contre-attaque qui a donné le premier but des Rangers.

Un beau cadeau. Pas satisfait, il a aussi généreusement offert le troisième but suite à un revirement en sortie de zone.

Bref, avec une défense aussi "solide", même Carey Price au sommet de sa forme aurait eu de la misère.

Résultat? Montembeault passe de 1 but alloué en 2 matchs à 12 buts encaissés en seulement 7 périodes.

Ouch. Le contraste est brutal, mais il faut se rendre à l’évidence : le Canadien, avec ses jeunes défenseurs et son manque de constance, n’est tout simplement pas prêt à rivaliser avec des équipes comme les Penguins, les Kings, les Islanders et, bien sûr, les Rangers.

Quand tu joues contre des clubs qui savent ce qu'ils font, les erreurs, ça ne pardonne pas.

À 4-0, après seulement douze minutes, Martin St-Louis n’a pas eu d’autre choix que de retirer Montembeault du filet. Ingrat? Peut-être. Mais en même temps, qu’est-ce qu’il pouvait faire de plus avec une équipe qui s’écroule devant lui?

Quand t’as zéro soutien défensif et que chaque contre-attaque adverse finit au fond du filet, ça devient vite mission impossible.

Alors, Montréal, panique-t-on?

Disons que la lune de miel est finie.

On a vu Montembeault briller contre des équipes qui se cherchent encore, mais maintenant que le CH affronte des formations expérimentées, la réalité frappe fort.

Et Montembeault, lui, en subit les conséquences. Il est passé de héros à bouc émissaire en quelques matchs, et ce n’est sûrement pas fini.

Montembeault a payé pour les erreurs de sa défense, mais dans la LNH, c’est souvent comme ça : quand ça va mal, le gardien est le premier à tomber.

Ce soir, c'était lui. Et si la défense ne se ressaisit pas, il pourrait bien y avoir d'autres soirées cauchemardesques en réserve.

À suivre ...