Samuel Montembeault ressent la PRESSION à l'approche de la nouvelle saison.
L'arrivée imminente du jeune prodige Jakob Fowler, attendu pour la saison 2025, met en péril la stabilité de Montembeault entre les poteaux du Tricolore.
Alors que Kent Hughes est resté calme sur le marché des agents libres, toutes les indications pointent vers une dernière année universitaire pour Fowler avant de passer professionnel.
Fowler, qui a impressionné lors de sa première saison universitaire avec le Boston College, est considéré par beaucoup comme le futur Carey Price de Montréal.
Il a dominé la NCAA avec 32 victoires, une moyenne de buts alloués de 2,14, et un taux d’efficacité de .926.
Il a choisi de passer l’été dans la région de Boston afin d’être mieux préparé pour sa seconde saison universitaire, montrant ainsi sa détermination et son engagement.
Montembeault, quant à lui, sait que la concurrence pour le poste de gardien de but va devenir féroce.
Avec l'arrivée de Fowler, il devra redoubler d'efforts pour conserver sa place face à cette jeune sensation montante.
La situation est encore compliquée par la forte concurrence dans la division Atlantique, où des gardiens élites tels qu’Andrei Vasilevskiy à Tampa Bay, Jeremy Swayman à Boston, et Sergei Bobrovsky en Floride dominent.
L'arrivée de Linus Ullmark aux Sénateurs d'Ottawa ne fait qu'ajouter à la difficulté pour Montembeault de se démarquer.
Montembeault doit gérer les attentes élevées des fans montréalais depuis sa prolongation de contrat (3,1 M$ par année pour les trois prochaines années).
La passion et l’exigence des supporters du CH ne facilitent pas sa tâche.
L'organisation a des doutes sur sa capacité à être un gardien numéro un, voyant plutôt Jakob Fowler comme le véritable héritier de Carey Price.
Espérons que Montembeault saura relever ce défi sans céder sous la pression.
Pour lui, la saison à venir est cruciale.
Il doit prouver qu'il peut rivaliser avec les meilleurs gardiens de la ligue et maintenir le niveau de jeu élevé attendu par le Canadien de Montréal.
La pression est grande, et l’avenir de l’équipe cette saison pourrait bien reposer sur sa capacité à gérer cette pression et à élever son jeu pour l'avenir.