Séparation amoureuse: la femme de Samuel Montembeault élimine les rumeurs

Séparation amoureuse: la femme de Samuel Montembeault élimine les rumeurs

Par David Garel le 2025-12-29

Samuel Montembeault est face au destin : il a un match pour sauver sa carrière.

Il arrive parfois, dans une saison longue et cruelle, qu’un match prenne soudainement des allures de carrefour existentiel. Pour Samuel Montembeault, ce carrefour porte un nom : les Panthers de la Floride, champions en titre, l’équipe qui l’a abandonné au ballottage en 2021-2022… l’équipe qui, ironie du sort, pourrait décider de son avenir en 2025.

Demain soir, le Québécois ne défendra pas seulement le filet du Canadien : il défendra sa place dans la Ligue nationale, son statut, son respect, sa crédibilité. Il jouera, littéralement, sa carrière.

Car tout est désormais clair dans l’organigramme montréalais : ce départ n’est pas une rotation banale dans un ménage à trois. C’est un test. Une audition. Une dernière chance.

Jeff Gorton et Kent Hughes ont laissé filtrer l’essentiel : si Montembeault s'effondre encore, s’il offre un autre match fragile comme ceux qui ont mené à sa rétrogradation, le Canadien n’hésitera pas. Le ballottage l’attend.

Ce serait brutal et humiliant... mais surtout définitif.

Mais s’il brille, s’il vole un point, s’il vole un match, s’il vole la soirée… il forcera Montréal à reconsidérer la hiérarchie et à sacrifier un autre gardien dans l’équation.

Et c’est là que Jakub Dobeš, malgré lui, devient le personnage le plus nerveux du vestiaire.

Pendant l’écroulement de Montembeault, c’est lui qui a tenu le fort Lui qui a mangé les minutes difficiles. Lui qui a vécu les montagnes russes.

Mais lui aussi qui, du mauvais côté de certaines soirées, s’est fait écorcher par les réseaux sociaux et ridiculiser à l’Antichambre pour sa technique, ses glissades, son déséquilibre.

Et le pire pour le Tchèque, c’est cette réalité comptable : il est exempté de ballottage. Montréal peut l’envoyer à Laval sans risquer de le perdre, tout comme Jacob Fowler.

Montembeault est gars dur avec son contrat de 3,15 M$ jusqu'en 2027. Mais attention. S'il choke sa vie, il ne sera plus protégé du ballottage.

Alors quand Martin St-Louis a annoncé, le plus simplement du monde, que Montembeault serait devant le filet mardi, on a senti l’onde de choc chez les journalistes.

Dobeš sait très bien ce que ça signifie : si Montembeault fait le travail, c’est lui qui pourrait faire ses valises à Laval.

Car le public est tellement en amour avec Fowler. Si les dirigeants du CH décident de renvoyer le prodige à Laval, il va y avoir une émeute à Montréal.

Le destin est souvent cruel, mais parfois inspiré. Quelle meilleur film d'Hollywood que de voir Montembeault revenir au jeu contre cette équipe-là, dans ce contexte-là, à ce moment précis de sa saison ?

Une équipe qui l’a jugé indésirable. Un marché où la pression l’étouffe depuis trois mois. Un duo de jeunes gardiens qui l'ont tassé.

Et un match où le Canadien a besoin d’un homme calme, debout, confiant. Le genre de soirée où un gardien peut renaître… ou disparaître.

Montembeaul arrive avec le poids du ridicule sur les épaules. Les moqueries n’ont jamais cessé : ses retours juteux, ses techniques déficientes, son « but de la mitaine », ses pubs McDonald’s devenues symbole de malchance, sa forme physique critiquée, son taux de gras énorme pour un athlète professionnel, son passage à Laval jugé déshonorant.

Puis, la semaine dernière, le journaliste de La Presse, Simon-Olivier Lorange, a lancé une bombe discrète : il y aurait quelque chose de personnel qui ne va pas.

« Je me demande à quel point il y a des choses qu’on ne sait pas là-dedans… parce que c’est quand même un gardien qui a été défini beaucoup par sa force de caractère. »

Il n’en fallait pas davantage pour que les réseaux sociaux s’embrasent.

Quand on parle de la vie personnelle d'un être humain, on pense à sa santé et la santé de ses proches, ses finances et sa vie intime.

Comme Montembeault est riche et que rien n'indique que quelqu'un est malade dans sa famille, les rumeurs qui ont circulé depuis ces commentaires tournaient autour de sa relation amoureuse.

On voyait un gardien en crise et au bout du rouleau. Montréal, parfois, déteste le vide, alors les rumeurs s'enflamment.

Mais la vie personnelle du gardien, elle, a répondu sans un mot. Parce qu’au même moment où les rumeurs enflaient, Daryanne Ayotte, sa femme, n’a rien effacé sur Instagram.

Même si sa dernière photo date d'il y a trois mois, elle n'a pas retiré la vidéo et la seule photo de son mariage.

Aucune photo retirée. Aucune story ambiguë. Le mariage est toujours là, intact, lumineux, affiché fièrement comme si elle disait silencieusement à tout le Québec : arrêtez de parler pour nous. Les spéculations sont mortes d’elles-mêmes. Leur relation n’a jamais été le problème.

Le problème, c’est la glace. Et demain, tout se joue là.

Montembeault n’a pas joué un match complet depuis des semaines. Il a vu son poste filer entre les doigts au point où le public a embrassé Jacob Fowler comme son nouveau prodige.

Fowler, qui a connu son pire match hier, peut bien encaisser l’erreur : il a du crédit. Montembeault, lui, n’en a plus. Son barème est cruel : parfait ou expulsé.

Et pourtant, malgré la pression, malgré les doutes, malgré l’ombre froide du ballottage, il dégage quelque chose de nouveau depuis son retour : un visage aminci, des traits tendus mais déterminés… et une forme de sérénité. Il sait que le moment est énorme. Il sait qu’il n’a plus droit au moindre faux pas. Il sait que ce match ne ressemble à aucun autre.

Demain, ce ne sera pas un retour.

Ce sera un jugement.

Pour le Québécois abandonné par la Floride en 2021.

Pour le gardien qui s’est fait huer, moquer, enterré avant l’heure et qui doit vivre avec des rumeurs de divorce amoureux.

Pour l’homme qui doit maintenant prouver qu’il n’est ni fini, ni fragile, ni remplaçable.

Alors, peut-être, dans un vestiaire où il n’existait plus, son nom recommencera doucement à circuler.

Et derrière lui, la photo de son mariage restera ce qu’elle est déjà devenue : un rappel que les rumeurs meurent, mais que les moments d’éclat, eux, demeurent.