Les médias de Montréal semblent toujours avoir un penchant pour trouver des explications ou des excuses, parfois même jugées comme des justifications, lorsque les performances des joueurs ne sont pas à la hauteur des attentes.

Selon Martin McGuire, le gardien Samuel Montembeault serait blessé au cou. Cette nouvelle a rapidement été relayée par les médias, montrant Montembeault comme une victime et non comme un gars qui s'est fait humilier en accordant 8 buts.

"Samuel Montembeault semblait avoir mal au cou après avoir reçu un tir." (Crédit: 98,5 FM)

«J'ai vu un Samuel Montembeault inconfortable et hésitant après ces buts-là».

L'attention accordée à la blessure présumée de Montembeault fait écho à une tendance récente où les performances individuelles sont souvent accompagnées d'explications médicales.

Lorsque Cole Caufield traversait une période moins prolifique, les médias avaient évoqué son opération à l'épaule comme facteur potentiel. Maintenant, avec Montembeault et son prétendu problème au cou, la recherche d'excuses semble se perpétuer à Montréal.

Certains observateurs estiment que cette tendance à attribuer les difficultés des joueurs à des problèmes physiques peut contribuer à créer une culture d'excuses au sein de la communauté sportive.

Cela soulève des questions sur la transparence et la gestion des attentes envers les joueurs, ainsi que sur la manière dont les médias influencent la perception publique.

Bien sûr, il est important de prendre en considération les défis physiques réels auxquels les athlètes peuvent être confrontés. Les blessures font partie intégrante du sport professionnel, et les joueurs peuvent éprouver des difficultés liées à leur condition physique.

Mais à force de trouver des excuses, cela peut parfois sembler excessive. On se demande si Montréal est devenu le royaume des excuses.

Il revient aux médias, aux joueurs et à l'équipe elle-même de gérer ces situations avec transparence et d'équilibrer les explications médicales légitimes avec la responsabilité individuelle des performances.

La culture sportive de Montréal est supposée être une culture de gagnant. Pas une culture de perdants...

Pas une culture d'excuses...

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