Les Oilers d'Edmonton claquent la porte au nez de Kent Hughes?
Selon ce qui circule, les Oilers d’Edmonton ont officiellement dit non à Kent Hughes au sujet de Samuel Montembeault.
Pas peut-être.
Pas « on va y penser ».
Un non clair... et sans pitié...
Et le plus humiliant pour le portier québécois, ce n’est même pas ce refus.
Le coup fatal, c’est l’explication :
Les Oilers veulent Marc-André Fleury. Un retraité de 41 ans. Pas Montembeault.
Quand un joueur actif, payé 3,15 M$, sous contrat, mondialement reconnu comme « bon gars », doit accepter que les équipes préfèrent convaincre un retraité de rechausser ses patins plutôt que de l’acquérir, cela révèle une chose cruelle :
Montembeault n’est plus désirable. Nulle part.
Et c’est Kent Hughes lui-même qui l’a compris avant tout le monde.
Selon ce qui circule depuis 24 heures, Hughes aurait discrètement sondé les équipes en difficulté devant le filet, à commencer par Edmonton, pour savoir si une ouverture existait pour absorber Montembeault et sa situation chaotique.
On parle aussi de la Caroline et de l'Utah.
La réponse a été immédiate : les Oilers ne sont pas intéressés.
Tristan Jarry vient de tomber sur la LTIR. Et malgré tout… ils préfèrent attendre que Marc-André Fleury se laisse convaincre de revenir.
Comme l’a rappelé l'informateurt d'ESPN, Greg Wyshynski, Fleury serait ouvert à un retour « si l’opportunité est parfaite ».
Frank Seravalli est allé encore plus loin : Edmonton tente activement de sortir Fleury de sa retraite. Et "Flower" serait excité de devenir un "Huileux" pour gagner la Coupe Stanley.
Pendant ce temps, Montembeault, lui, n’a même pas reçu un retour d’appel. C’est le contraste le plus violent qu’un gardien peut vivre : être devancé par un homme qui ne joue même plus.
Et ce qui rend la situation encore plus explosive, c’est que pour une fois, la population suit la direction contraire du plan du Canadien.
Sur les réseaux sociaux, sur les émissions de radio, dans les coulisses du Centre Bell, un consensus émerge :
Le Québec ne veut plus revoir Montembeault dans le filet du CH. Le Québec veut le duo Fowler–Dobeš. Maintenant. Pas en 2026.
C’est même devenu l’un des sujets les plus discutés sur X.
Le nom de Dobeš circule pour de mauvaises raisons, alors que RDS s'est moqué de sa technique toute la semaine et l'ancien coach des gardiens, Stéphane Waite, a affirmé qu'il serait rétrogradé à Laval parce que sa technique était "toute croche".
Mais il demeure, aux yeux du Qubec,, le deuxième homme du tandem. Et au sommet de tout ça :
Jacob Fowler, 21 ans, qui affiche déjà des statistiques dignes d’un gardien numéro un.
3 victoires en 5 départs
Taux d’efficacité : .918
Moyenne : 2,40
On comprend encore mieux l’ampleur du phénomène Fowler lorsqu’on plonge dans les chiffres avancés, qui ne mentent jamais sur la qualité réelle d’un gardien.
Selon MoneyPuck, le jeune Américain figure déjà parmi les meilleurs gardiens de la LNH en termes de goals saved above expected (GSAX), cette statistique qui mesure non pas ce qu’un gardien devrait arrêter, mais ce qu’il sauve au-delà de la normale.
Et c’est précisément là que Fowler renverse toutes les conventions : alors que Montembeault et Dobeš affichent des GSAX négatifs témoignant de performances en dessous des probabilités attendues, Fowler s’installe solidement en territoire positif, signe d’un gardien qui arrête des rondelles que la majorité de ses collègues laisseraient passer.
On observe aussi que son taux d’arrêts sur les tirs dangereux, les chances de marquer situées dans l’enclave ou sur des séquences latérales rapides, se compare déjà à celui des véritables numéros un établis de la ligue.
Et surtout : un calme et une solidité technique que Montréal n’a pas vue depuis Carey Price.
Pendant ce temps, Dobeš a peur d'être rétrogradé à Laval au retour des Fêtes car il est exempté du ballottage,, Montembeault aurait l'assurance de faire partie du voyage, et Fowler est le numéro un incontesté de cette équipe.
Il y a de fortes chances que le CH parte en voyage avec trois gardiens.
Tout le Québec veut une solution simple : soumettre Montembeault au ballottage, l’effacer du tableau, tourner la page. Au pire, il finit l'année à Laval s'il n'est pas réclamé.
Mais Hughes refuse.
Parce que Kent Hughes n’est pas un bourreau. Parce qu’il sait que soumettre un Québécois en pleine descente émotionnelle serait un affront public immense. Parce qu’il sait que Sam risque d’être réclamé et que cela ferait passer le CH pour une organisation inhumaine.
Le CH ne veut pas humilier Montembeault… mais il ne veut plus jouer avec non plus.
Il ne peut plus jouer tellement il est mauvais. Il ne peut pas être échangé. Il ne peut pas être soumis au ballottage. Il ne peut pas rester à Laval éternellement.
Une chute... qui donne des frissons dans le dos...
