Le mois de janvier a été marqué par une reconnaissance enfin notable envers Samuel Montembeault alors que le gardien été couronné avec la Coupe Molson pour le mois de janvier.

 

 

Cette distinction, célébrée par certains journalistes avec une excitation débordante, nous remplit le coeur plein de regrets.

Pourtant, il est impératif de rappeler à ces enthousiastes que la Coupe Molson est maintenant perçue comme le symbole de la Coupe "Je t'enlève les prodiges".

C'est une réalité qui ne peut être ignorée, surtout lorsque l'on considère les conséquences de Samuel Montembeault sur le processus de reconstruction.

Les performances exceptionnelles de Montembeault ont, malheureusement, conduit à la perte d'un prodige potentiel parmi lesquels figuraient des noms aussi prometteurs que Connor Bedard, Adam Fantilli et Leo Carlsson.

Ces joueurs, dont le potentiel aurait pu rayonner sur la scène du hockey à Montréal, risquent désormais d'être relégués au second plan, leur éclat éclipsé par la "lumière momentanée" de Montembeault.

Pire encore, cela pourrait également se traduire par une perte de chances pour sélectionner des joueurs tels que Macklin Celebrini, dont le talent brut mérite amplement d'être découvert et développé.

Ainsi, la victoire de Montembeault avec la Coupe Molson ne devrait pas être célébrée sans une réflexion sérieuse sur les implications qu'elle entraîne.

Au-delà de la joie immédiate, elle nous confronte à une réalité amère et déchirante, celle de voir des prodiges sacrifiés au nom d'une reconnaissance éphémère.

C'est une réalité qui nous pue au nez et qui, par-dessus tout, brise le cœur des fans du CH. conscients des enjeux cruciaux que représente la position de l'équipe au repêchage.

Les médias "fefans" sont contents contents. Mais on parle d'un véritable drame sportif.

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