Sans Complexe: Suzuki et Slafkovsky rejettent les mauvaises langues

Sans Complexe: Suzuki et Slafkovsky rejettent les mauvaises langues

Par André Soueidan le 2024-08-24

Quand un joueur comme Patrik Laine arrive à Montréal, les murmures ne tardent pas à se faire entendre.

Certains se concentrent sur ses exploits passés, tandis que d'autres se plaisent à rappeler les moments plus sombres de sa carrière.

Mais Nick Suzuki et Juraj Slafkovsky, deux piliers du futur des Canadiens, n’ont que faire de ces rumeurs.

Pour eux, les mauvaises langues peuvent bien parler; ils sont prêts à accueillir ce talentueux marqueur avec confiance et détermination.

« Il a tellement de talent que c’est un non-sens de s'attarder sur son passé », a affirmé Suzuki sans détour.

Le capitaine des Canadiens est clair : ce qui importe, c’est ce que Laine apportera à l’équipe, pas ce que disent les critiques.

« Peu importe ce que les gens racontent, nous savons ce qu’il est capable de faire sur la glace. Il va nous aider, point à la ligne », a-t-il ajouté, balayant d’un revers de main les doutes exprimés par certains.

Juraj Slafkovsky, de son côté, partage cette même vision positive.

Le jeune joueur slovaque, souvent comparé à Laine pour son gabarit et son potentiel, ne voit dans cette arrivée que des avantages pour l’équipe.

« J’étais heureux, car c’est un excellent joueur. S’il marque 50 buts, ça va certainement nous aider à gagner plus de matchs », a-t-il déclaré avec enthousiasme.

« Dans l’équipe, on s’envoyait des messages textes et on était tous gonflés à bloc. Il a tellement de talent. J’ai vraiment hâte de le voir sur la glace », a-t-il ajouté, témoignant de l’excitation qui règne dans le vestiaire.

Pour lui, l’important est de se concentrer sur le potentiel de Laine, pas sur ce que certains pourraient dire à son sujet.

Les Canadiens ont toujours été une équipe sous les projecteurs, et chaque mouvement est scruté à la loupe.

Toutefois, cette fois-ci, les jeunes leaders du vestiaire montrent qu’ils ne se laisseront pas distraire par les commentaires extérieurs.

« Il y a toujours des gens qui parlent, mais ici, on est une gang soudée. Ce qui compte, c’est ce qu’on fait ensemble sur la glace », a insisté Suzuki.

« Si quelqu’un vient ici avec l’intention de gagner, il sera le bienvenu », a-t-il ajouté, réaffirmant l’engagement de l’équipe à rester concentrée sur l’objectif commun.

Kent Hughes, qui a pris soin de consulter Suzuki avant de finaliser l’échange, savait qu'il pouvait compter sur son capitaine pour rester au-dessus des rumeurs.

« Le leadership de Nick est un atout inestimable pour cette équipe. Il sait comment ignorer le bruit et se concentrer sur ce qui est important », a commenté un membre de la direction, soulignant l’importance de Suzuki dans la dynamique de l’équipe.

En rejetant les mauvaises langues, Suzuki et Slafkovsky envoient un message clair : les Canadiens sont une équipe tournée vers l’avenir, prête à relever les défis avec détermination.

Pour eux, les rumeurs et les critiques ne sont que du bruit de fond, loin de leur priorité qui est de gagner, ensemble.

À Montréal, les attentes sont toujours élevées, et avec l’ajout de Laine, elles le seront encore plus.

Mais avec des leaders comme Suzuki et Slafkovsky, l’équipe semble prête à faire fi des distractions et à se concentrer sur l’essentiel.

« On sait ce qu’on peut accomplir ensemble, et c’est tout ce qui compte », a conclu Suzuki, déterminé à mener les siens vers de nouveaux sommets.

Amen