Martin St-Louis a été sans pitié envers Patrick Friolet en pleine conférence de presse : une attitude qui a choqué plusieurs journalistes sur place.
Le retour du coach après une semaine de congé aurait dû être une occasion de rétablir un dialogue serein avec les médias.
Mais c’est tout le contraire qui s’est produit. Devant les caméras, dans un geste d’une froideur glaciale, l’entraîneur-chef du Canadien a littéralement rejeté le journaliste Patrick Friolet de RDS, le laissant sans voix, rabaissé, humilié, sous le regard de ses collègues.
L’échange en question aurait pu être anodin. Mais la manière dont St-Louis a traité Friolet en dit long sur son attitude.
Alors que le tournoi des 4 Nations a capté l’attention de toute la planète hockey, que l'évènement a commencé à Montréal, que plusieurs joueurs ont qualifié la finale de match le plus important des 30 dernières années, le journaliste de RDS a simplement voulu obtenir l’opinion de St-Louis sur cet événement historique.
Sa réponse ? Un rejet catégorique et méprisant. Un rejet sec et arrogant.
Tout le monde le sait : Martin St-Louis a regardé le tournoi. C’est impossible autrement. Même Jack Eichel, vedette des États-Unis, a déclaré que le match de jeudi contre le Canada était plus important qu’une finale de la Coupe Stanley. Les cotes d’écoute aux États-Unis et au Canada ont explosé, fracassant des records.
Et pourtant, quand Patrick Friolet a tenté d’aborder le sujet, St-Louis l’a sèchement balayé d’un « J’ai pas regardé ça, alors je vais parler du Canadien. »
Pour voir la réaction méprisante du coach, voici la séquence dans l'extrait vidéo suivant:
La salle de presse est tombée silencieuse. Tout le monde a senti le malaise. Friolet, un professionnel respecté qui pose toujours des questions réfléchies, a tenté de relancer la discussion avec une question plus générale sur l’état du Canadien après la pause du match des étoiles et la pression qui s’en vient pour l’équipe.
Mais cette fois encore, St-Louis l’a démoli.
Face à une question pourtant pertinente et posée avec sérieux, l’entraîneur a levé les yeux au ciel, pris une pause pleine de mépris, puis lâché d’un ton condescendant :
« C’était une question loadée. Faudrait que tu recommences. »
Le regard qu’il a lancé à Friolet était glacial, méprisant, presque humiliant. Comme si la question ne méritait même pas une réponse. À voir dans l'extrait vidéo suivant:
Patrick Friolet rabaissé en direct, ne savait plus où se mettre : un malaise total.
Dans la salle, tout le monde a ressenti la gêne. On pouvait presque entendre les mouches voler. Friolet, un vétéran du journalisme sportif, a semblé déstabilisé, presque diminué par ce commentaire.
On aurait dit un professeur ridiculisant un élève devant toute la classe.
Et c’est là que le malaise atteint un sommet. Parce que Friolet ne posait pas une mauvaise question. Il faisait simplement son travail : demander une réflexion sur l’état du Canadien, sur les forces et les faiblesses que l’équipe doit travailler.
Mais Martin St-Louis, qui avait clairement une dent contre lui, a choisi d’écraser la question plutôt que d’y répondre.
Un St-Louis bête comme ses pieds, même après une semaine de vacances
Le plus ironique dans tout ça, c’est que Martin St-Louis revenait d’une semaine de congé. Il aurait dû être reposant, souriant, disponible.
Mais au lieu de ça, il est arrivé bête comme ses pieds, fermé, désagréable, avec une attitude hostile envers les journalistes.
Pourquoi un tel comportement ?
Est-ce parce qu’il sent la pression monter sur lui et son équipe ? Est-ce qu’il commence à réaliser que, malgré son discours de développement, les attentes vont bientôt changer et que le Canadien doit commencer à gagner ?
Chose certaine, il a montré une facette déplaisante de sa personnalité.
Parce que s’en prendre ainsi à un journaliste qui ne fait que poser une question légitime, c’est tout simplement injustifiable.
Cet épisode avec Patrick Friolet n’est pas un cas isolé.
Depuis son arrivée en poste, Martin St-Louis a souvent montré peu de patience envers les médias. Il donne parfois l’impression de se sentir au-dessus de la mêlée, de ne pas devoir d’explications à personne.
Mais le problème, c’est que le Canadien de Montréal est une institution. Ce n’est pas Tampa Bay. Ce n’est pas Columbus. Ici, chaque mot compte, chaque décision est analysée, chaque match est scruté à la loupe.
Le mépris qu’il a montré à Patrick Friolet est représentatif de son attitude globale envers les journalistes. Et à long terme, ça pourrait lui nuire.
Sur les réseaux sociaux, la réaction a été immédiate.
Certains défendent Martin St-Louis, affirmant que les journalistes posent parfois des questions trop évidentes ou mal formulées. Mais la majorité des commentaires vont dans le sens inverse :
« Pourquoi St-Louis agit toujours comme si on le dérange ? »
« Il n’a pas besoin de répondre comme un condescendant. »
« Friolet faisait juste son travail. St-Louis se pense trop cool. »
« Le gars sort d’une semaine de vacances et il est déjà bête ? Ça promet ! »
L’ironie dans tout ça, c’est que Martin St-Louis a passé toute sa carrière à prouver qu’il n’était pas un joueur arrogant.
Un petit joueur sous-estimé, qui a dû se battre pour sa place dans la LNH, qui a gagné son respect à force de travail.
Et pourtant, en un regard, une phrase méprisante, il a montré exactement l’attitude qu’il a toujours combattu : celle d’un gars qui se croit supérieur aux autres.
Une finale des 4 Nations ignorée ? Impossible à croire.
Car le plus ridicule dans cette histoire, c’est sa réponse sur le tournoi des 4 Nations.
Comment un entraîneur de la LNH, un ancien joueur aussi passionné que Martin St-Louis, aurait volontairement ignoré un événement d’une telle envergure ?
On parle d’un match qui a battu tous les records d’audience, qui a été décrit par comme plus important qu’une finale de la Coupe Stanley.
On parle du Canada contre les États-Unis, dans une rivalité légendaire. Personne ne croit une seconde que St-Louis n’a pas regardé ce match.
Il a simplement choisi de nier l’évidence, d’être bête et fermé plutôt que de jouer le jeu des médias.
Si St-Louis commence déjà à être irritable et désagréable avec les journalistes en février, comment va-t-il réagir quand la pression va vraiment monter ?
Parce que la patience des partisans n’est pas infinie.
À un moment donné, le discours sur le développement va devoir laisser place aux résultats. Et quand ce jour viendra, Martin St-Louis ne pourra plus simplement mépriser les questions qui le dérangent.
Il devra répondre. Et surtout, il devra assumer ses responsabilités.
Ce qui s’est passé avec Patrick Friolet est un épisode révélateur. Martin St-Louis a montré un visage arrogant, condescendant, qui ne passe pas bien du tout. Il a rabaissé un journaliste respecté alors que celui-ci ne faisait que son travail.
Il a également nié l’évidence, en prétendant ne pas avoir regardé le plus grand match de hockey de la décennie.
Bref, une attitude incompréhensible.
À long terme, si St-Louis continue de traiter les médias et les journalistes de cette manière, il risque d’avoir de sérieux problèmes.
Parce qu’à Montréal, on aime les entraîneurs qui respectent les partisans, les médias et l’histoire du CH. Pas ceux qui regardent les journalistes de haut.