Pascal Vincent est probablement le dernier défenseur de Sean Farrell dans un contexte où la majorité des médias considère le jeune ailier gauche comme un flop.
Pourtant, Vincent, maintenant entraîneur-chef du Rocket de Laval, a une vision bien différente de son joueur. Il sait que Farrell, âgé de 22 ans, passera la majeure partie de la saison sous sa direction, et il reste convaincu du potentiel du jeune joueur, même si les attentes des fans et des médias semblent l’écraser.
Farrell, qui a passé deux années à l’Université Harvard avant de se lancer dans le monde professionnel, a démontré des capacités intellectuelles impressionnantes, ce qui n'a pas échappé à Vincent.
« Ce gars-là est plus intelligent que moi », a-t-il lancé avec un sourire en parlant de son joueur devant les journalistes."
Ce n'est pas la première fois que cette boutade est entendue à propos de Farrell, un joueur souvent qualifié de cérébral.
Pour Vincent, l'intelligence de Farrell sur la glace pourrait être la clé de sa réussite, même dans une ligue aussi physique et rapide que la Ligue américaine de hockey (AHL).
« La game est tellement rapide, si tu as des joueurs intelligents capables de lire le jeu, peu importe leur taille, ils trouveront une façon de se démarquer », a ajouté Vincent.
Malgré son gabarit relativement modeste — 5 pi 9 po et 181 lb — Farrell a montré qu'il peut s’adapter à la robustesse de la AHL.
Vincent est confiant qu'avec plus de temps et de maturité, Farrell deviendra un joueur clé pour Laval.
La saison dernière n’a pas été facile pour Farrell, avec des blessures au haut du corps qui lui ont fait manquer près de 20 matchs.
Il a néanmoins réussi à récolter 28 points en 47 matchs. Son retour de blessure a marqué un tournant dans sa saison, et il espère poursuivre sur cette lancée au camp d'entraînement cette année.
Avec peu de postes disponibles à l’attaque chez les Canadiens de Montréal, Farrell sait qu’il risque fort de passer une deuxième saison à Laval.
Mais il reste déterminé à prouver sa valeur et à montrer son talent offensif durant le camp. « Je dois démontrer que je peux jouer et faire les jeux », a-t-il affirmé.
Pascal Vincent, quant à lui, reste un fervent défenseur de Farrell et de ses coéquipiers de deuxième année. Il sait que cette expérience sera cruciale pour guider les nouveaux venus comme Luke Tuch et Florian Xhekaj.
Pour Vincent, la clé du succès repose sur le développement de leaders au sein de l’équipe, et Farrell pourrait bien en devenir un.