- Wow...

- Même s'il a signé un contrat de 3 ans et 3 775 000 $, Farrell n'a pas fait de dépenses folles.

- Il sait trop bien que cet argent n'est pas garanti.

- Mais au fait..

- Quel montant est garanti pour Farrell?

- 92 500 $ à chacune de ses 3 saisons (boni de signature annuel)...

- Et son salaire annuel à Laval de 80 000 $...

- S'il veut toucher 897 500 $ par année...il devra percer l'alignement du CH.

- Et s'il veut toucher 1,258 833 M$ par année...

- Il devra atteindre tous ses bonis de performance.

- Ce n'est pas gagné.

- Surtout quand on regarde l'alignement du CH, où la congestion à l'attaque doit lui donner des sueurs froides dans le dos.

«Honnêtement, les choses ne sont pas différentes du tout avec ce contrat a affirmé Farrell au journaliste de TVA Sports, Anthony Martineau.

"Cet été, j’ai mené exactement la même vie qu’avant la signature de l’entente. J’ai dépensé pour de la nourriture et des trucs d’entraînement, mais je le faisais déjà avant. Je n’ai absolument rien acheté de fou. S’il y a des gens heureux que j’aie signé ce contrat, ce sont mes parents. Ils n’ont plus à payer pour mes dépenses".

- Le journaliste Anthony Martineau résume l'été de Farrell en 3 points.

1. Il a suivi ses derniers cours universitaires et a officiellement décroché son diplôme en économie de l’université Harvard (on y reviendra plus bas, mais quel fabuleux accomplissement!). 

2. Il a ajouté six livres de muscle à sa charpente. 

3. Il s’est rejoué en tête et a mis en pratique les différents conseils des entraîneurs des Canadiens reçus au terme de la plus récente campagne, puis a modifié d’importantes composantes de son entraînement, améliorant du même coup ses attributs physiques. 

«En fait, poursuit-il, ma routine estivale se résume assez facilement. Je me levais à 6h30, puis je me rendais au gymnase. Je m’entraînais quelques heures, je patinais un peu et je rentrais à la maison. J’avais ensuite un cours de 3h. Lorsqu’il se terminait, j’essayais d’avancer mes travaux scolaires le plus longtemps possible, puis je me couchais, car il fallait recommencer le lendemain!».

- Un vrai MOINE!

- Sean Farrell ne sait pas où il vivra l'an prochain.

- Difficile donc de se préparer.

- Appartement à Laval?

- Appartement à Montréal?

- Ou...appartement à Laval...et hôtel à Montréal?

«Lorsque j'ai rejoint l'équipe en fin d'année, je vivais seul dans une chambre d’hôtel près du Centre Bell. Je dois avouer que c’était très différent de ce que j’avais connu pendant trois ans à l’université, où je partageais tout avec six colocataires."

"Pour les repas, j’essayais de manger le plus souvent possible via les installations des Canadiens, où d’excellents plats nous sont offerts. Mais sinon, je me faisais livrer des trucs à l’hôtel ou j’arrêtais dans divers restos et commandais sur place."

«Honnêtement, j’ai eu besoin de quelques semaines pour réaliser ce que je vivais, mais aussi pour me sentir à l'aise aux côtés de tous ces professionnels. Globalement, cette période fut complètement folle. Mais elle a aussi représenté tout un défi.»

- Reste que Farrell est tanné de l'hôtel...

«J’ai connu l’hôtel. Maintenant, mon objectif est de bien faire au camp pour éventuellement pouvoir me dénicher mon chez-moi à Montréal et y rester.»

«C’est certain qu’il y aura de nombreux joueurs de talent qui se battront pour peu de postes et tout le monde aura le même objectif. Mais en même temps, ce sera à moi de démontrer que je suis capable de jouer avec tous ces gars-là.»

- Bref...

- Farrell ne se voit pas du tout à Laval..

- Pour vrai..

- Plus on regarde l'alignement du CH.

- Plus on se demande comment Farrell va percer l'alignement...

«J’ai toujours été un fabricant de jeux capable de générer de l’attaque. La LNH est la meilleure ligue au monde, mais je pense qu’en continuant de développer ma force et ma vitesse, mes instincts me permettront de contribuer offensivement avec Montréal. Je travaille fort là-dessus. Je regarde aussi beaucoup de vidéos. Ultimement, je souhaite pouvoir être un joueur que l’équipe utilise partout.»

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