Le départ de Sean Monahan du vestiaire du Canadien de Montréal a laissé un vide profond, tel celui ressenti par des enfants à la garderie qui perdent leur éducatrice ou encore, des enfants qui ont perdu leur figure paternelle.

Depuis cette transaction, la cohésion et la chimie de l'équipe se sont effondrés, alors que le leadership de Monahan manque cruellement.

En effet, la chambre autrefois solide et unie s'est soudainement écroulée, laissant paraître les fissures dans la gestion de Martin St-Louis.

La véritable mesure d'un entraîneur de la LNH se révèle dans sa capacité à maintenir l'ordre et à guider ses joueurs, même en l'absence de vétérans-clés.

Malheureusement, St-Louis semble avoir du mal à remplir ce rôle sans l'appui de joueurs d'expérience comme Monahan.

Cette situation met en lumière les limites de St-Louis en tant que coach en chef dans la LNH. Sa dépendance apparente à l'égard des vétérans pour maintenir l'ordre dans le vestiaire soulève des doutes quant à sa capacité à diriger une équipe jeune et à développer leur plein potentiel.

L'équilibre entre l'autorité et le respect est essentiel dans la gestion d'une équipe, et St-Louis semble actuellement manquer de cette balance.

Il est clair que des mesures doivent être prises pour "restaurer l'harmonie" et la discipline au sein du vestiaire du Canadien.

Que ce soit par la signature de nouveaux leaders cet été ou par un ajustement dans l'approche de St-Louis, l'équipe doit retrouver sa cohésion pour espérer sortir du trou la saison suivante.

Le départ de Monahan ne devrait pas signifier un effondrement total, mais plutôt une opportunité de croissance et de transformation pour les jeunes de l'équipe.

Le contraire est en train d'arriver. Et nous sommes obligés de regarder en direction de St-Louis. On comprend maintenant pourquoi le coach ne veut absolument pas que David Savard soit échangé.

Il va perdre une autre de ses "nounous". 

Martin St-Louis a été engagé pour justement représenter l'entraîneur-chef d'une équipe en reconstruction, lui dont la force est justement de guider les jeunes.

Mais le départ de Monahan prouve que St-Louis se cache derrière ses vétérans pour faire le travail de développement avec les jeunes. 

Un coach de la LNH ne peut se cacher derrière les vétérans. St-Louis doit être le leader incontesté de la reconstruction. Si le départ de Monahan fait en sorte que le bâteau coule, alors "Marty" ne mérite pas d'être derrière un banc de la LNH. 

Point final...

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