- Si Julien Gauthier n'était pas QUÉBÉCOIS...

- Tout le monde le traiterait de FLOP..

- Mais de notre cher province continue de le traiter comme un CHOIX de PREMIÈRE RONDE.

- FEFANERIE 101...

« Des fois, ce n’est pas qu’une équipe ne t’aime pas ou que ça n’allait pas bien. Moi, ce que je voulais le plus, c’était de jouer dans la LNH. Quand j’ai appris que je venais d’être échangé aux Rangers, j’étais heureux de ce nouveau départ. 

« Les Rangers m’ont rappelé immédiatement et j’ai terminé l’année avec eux. C’était gros pour moi. Je recherchais exactement ce type de chance. Parfois, juste un changement d’air peut faire du bien. »

« Je suis dans l’équipe en ce moment. Je n’ai pas redescendu dans la Ligue américaine depuis la transaction avec les Rangers. C’est agréable comme sentiment. Mais je me prépare encore très rigoureusement, je ne tiens rien pour acquis. C’est une de mes forces, je réussis toujours à m’améliorer lors des saisons mortes. Même si les conditions ne sont pas favorables, je m’entraîne très fort, je trouve de nouvelles méthodes pour m’entraîner. »

« J'ai un gros avantage. Nous avons de jeunes joueurs à l’aile droite. Quand tu arrives dans une équipe et que tous les postes sont occupés par des vétérans avec de gros contrats, ça devient plus difficile de gagner ta place. Avec les Rangers, je sais que je pourrai faire ma place. Je devrai m’implanter comme un joueur de la LNH et décrocher un rôle important. La balle est dans mon camp. Si je joue bien, je peux lancer ma carrière. » 

« Je sais que je finirai par débloquer offensivement dans la LNH. Mais je n’ai pas le même rôle qu’à mes dernières saisons. Je me retrouve dans l’un des deux derniers trios, j’ai un temps de jeu plus limité. J’obtiens moins de situations gagnantes. Je reste dans une période d’apprentissage. Je découvre la réalité de la LNH. C’est comme à ma première saison dans la Ligue américaine ou dans la LHJMQ. Je veux m’améliorer. Les Rangers savent aussi que j’ai un potentiel offensif.

« J’ai toujours été reconnu comme un marqueur. Il s’agit d’une de mes forces, j’ai un œil pour le but, si je peux dire ça. Ryan Warsofsky, mon coach à Charlotte, m’a réellement fait confiance cette saison. Il a construit des jeux en supériorité numérique où ça tournait autour de moi. Il m’a donné confiance, il me disait souvent d’utiliser mon tir. Quand tu as la confiance de ton coach, tu gagnes encore plus en confiance. Ce jour viendra aussi dans la LNH. » 

« Je me suis présenté à Alexis(Lafrenière). Je l’ai félicité rapidement. J’étais vraiment content pour lui. C’est agréable de voir un Québécois sortir au premier rang du repêchage. Alexis a un talent exceptionnel. Quand tu sors en premier, c’est le signe d’un très, très bon joueur. Il a un beau futur. J’ai hâte d’ouvrir la saison avec lui, de le connaître encore plus. »

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