On sait maintenant ce qu'attend Sidney Crosby pour déménager à Montréal.
32 points...
Trente-deux petits points, c’est tout ce qui le sépare de Mario Lemieux et de la légende absolue des Penguins de Pittsburgh.
Et c’est aussi, selon plusieurs observateurs proches du dossier, le dernier obstacle avant qu’il accepte enfin de se faire échanger à Montréal, le club de son enfance, celui qu’il a toujours porté dans son cœur, celui que son entourage rêve de le voir rejoindre depuis des années.
Crosby compte aujourd’hui 1692 points en carrière.
Mario Lemieux, le dieu de Pittsburgh, en a récolté 1723.
Personne n’a jamais osé toucher à ce record.
Mais Crosby, 38 ans, est à portée. Et il le sait.
Selon plusieurs sources dans les coulisses de la LNH, le capitaine des Penguins aurait déjà confié à ses proches qu’il voulait battre le record de Lemieux avant toute autre décision sur son avenir.
Parce que Lemieux, c’est plus qu’une légende : c’est un héritage personnel.
C’est celui qui l’a accueilli à Pittsburgh comme un père, celui qu’il a admiré enfant, celui qui lui a ouvert la voie.
Mais une fois ce record acquis, Crosby n’aura plus rien à prouver.
Et à ce moment précis, tout le monde dans le milieu du hockey s’attend à ce qu’il demande son transfert vers Montréal.
Le contraste n’a jamais été aussi flagrant.
Pendant que Pittsburgh connaît un début de saison surprenant avec 3 victoires et 2 défaites, Montréal respire la jeunesse, la vitesse et l’avenir en rose.
La victoire spectaculaire contre Nashville l’a encore prouvé : le Centre Bell est redevenu un volcan.
Lane Hutson a rappelé pourquoi on le compare déjà à Quinn Hughes.
Cole Caufield, tout feu tout flamme, a fait lever la foule.
Ivan Demidov crée de l'art sur la glace et Nick Suzuki agit comme un grand capitaine, lui qui acceperait demain matin de devenir le 2e centre si Crosby débarque.
Derrière eux, un duo défensif d’élite : Noah Dobson et Mike Matheson, l’ami intime de Crosby qui est déjà en mode séduction pour qu'il accepte de lever sa clause de non-échange afin de venir à Montréal.
Tout cela, Crosby le voit.
Et tout cela lui parle.
L’équipe qu’il observait à distance depuis deux ans n’est plus un projet : c’est une réalité.
Le Canadien de Montréal n’est plus une reconstruction, c’est une renaissance.
Crosby n’est pas du genre à partir sans finir son travail.
Ce serait contraire à tout ce qu’il représente.
Mais il y a dans sa trajectoire une logique parfaite : atteindre le sommet statistique des Penguins, puis fermer le livre.
À 1692 points, il pourrait dépasser Mario avant Noël.
Et à partir de ce moment-là, toutes les barrières psychologiques tomberont. Les Olympiques arriveront en février... et après... tout est possible...
Le mythe Lemieux sera honoré, le cycle bouclé, et la route vers Montréal s’ouvrira naturellement.
Crosby pourra alors suivre son instinct : revenir au Canada pour boucler la boucle, jouer pour le club de son enfance, et léguer sa dernière saison à la nouvelle génération du CH.
Ce n’est pas un fantasme de fans.
C’est une équation logique.
Et tous ceux qui connaissent Crosby savent qu’il fonctionne avec une loyauté sans fin, mais une rigueur mathématique.
Lui-même l’a déjà répété : il ne quittera Pittsburgh que lorsque “le moment sera juste”.
Ce moment, c’est celui où son nom dépassera enfin celui de Mario Lemieux dans les livres de records.
Et pendant que Crosby se rapproche du grand Mario, Renaud Lavoie a remis de l’huile sur le feu.
Dans son analyse récente, il a non seulement confirmé que Montréal se préparait pour ce moment, mais il a aussi surpris tout le monde en évoquant, sans détour, les noms susceptibles d’être impliqués dans un échange.
« On parle ici d’un premier choix, peut-être d’un défenseur droitier comme David Reinbacher. Peut-être un joueur comme Oliver Kapanen. Mais après ça, c’est tout. Parce que tu ne vas pas compromettre l’avenir de ta franchise pour un joueur qui finira probablement son contrat à Montréal. »
Ce passage est capital.
Parce que c’est la première fois qu’un analyste crédible met le nom de Reinbacher dans la conversation Crosby.
Pendant des mois, on l’avait déclaré intouchable.
Mais Lavoie, lui, a choisi ses mots.
Il a précisé que Slafkovský, Caufield et Guhle seront intouchables (évidemment).
Mais Reinbacher ? Il n’a pas dit non.
Et quand un journaliste aussi prudent que Lavoie laisse une porte ouverte, c’est qu’elle a déjà été entrouverte en coulisses.
Ce qui rend cette saga fascinante, c’est la froideur stratégique du duo Gorton-Hughes.
Ils n’ont jamais promis Crosby, mais ils ont tout mis en place pour que, le jour où il sera disponible, Montréal soit la première option réaliste.
L’espace salarial est là.
Les jeunes progressent.
Et le timing médiatique est parfait : le CH vient de relancer l’intérêt mondial autour de sa marque.
Le plan, c’est d’être prêt sans être désespéré.
Ne pas courir après le rêve, mais être en position d’accueillir la réalité.
Parce que si Crosby dit à Kyle Dubas : « C’est Montréal ou rien », Pittsburgh n’aura plus aucune marge.
Les noms circulent déjà.
Jayden Struble, solide et combatif, a joué un match remarquable contre Nashville.
Owen Beck, Owen Beck et Joshua Roy, bien que prometteurs, pourraient devenir des pièces de transaction logiques comme throw-in.
Renaud Lavoie a évoqué cette possibilité en parlant de “bons jeunes et de choix”, alors que le CH possède ses choix de 1ère ronde 2026 et 2027, mais qui seront synonymes de choix de 2e ronde si l'équipe continue d'être en feu.
Mais le nom le plus discuté reste celui de David Reinbacher.
Lavoie a surpris tout le monde en le mentionnant, car c’est le signe que le CH n’écarte plus rien.
Ce que Crosby attend, ce n’est pas un appel.
C’est une ligne de chiffres.
32 points.
Un record à effacer.
Un symbole à dépasser.
Et après, il pourra tourner la page.
Il ne partira pas en traître, il partira en champion.
Et il ne partira pas pour fuir Pittsburgh, mais pour écrire une nouvelle légende à Montréal.
Parce qu’au fond, le destin de Crosby et celui du Canadien sont liés depuis le jour où il a mis les patins.
Tout le monde le sait.
Tout le monde le sent.
Et à mesure que les points s’accumulent, le compte à rebours s’accélère...