Paul Arcand a fait ses adieux à la radio d'une manière fracassante en critiquant ouvertement la gestion de Valérie Plante, la mairesse de Montréal. Lors de sa dernière émission, il a lancé :

« Je voudrais demander au service des incendies de Montréal de nous laisser terminer l’émission. On respecte les règles de capacité, on n’a aucun chapiteau, alors s’il vous plaît, tout est sous contrôle et tout se passe dans les règles."

Cette déclaration faisait directement référence à la controverse sur la fermeture des terrasses de certains restaurants pendant le week-end du Grand Prix de Formule 1.

En d'autre mots, Arcand a tout simplement humilié la mairesse lors de sa dernière émission. Décidément, même si on fait une émission pour lui rendre hommage, Arcand a décidé de rester lui-même: cinglant et sans détour.

Dans la foulée, le journaliste sportif du Journal de Montréal, Marc De Foy a publié un article virulent, dénonçant l'état actuel de la ville.

Il a rappelé l'ancien slogan de Montréal, « La fierté a une ville », en le déformant pour refléter la réalité actuelle selon lui.

De Foy a écrit : « La saleté a une ville », une phrase reprise par son collègue Richard Martineau, tandis que lui-même a opté pour « La honte a une ville ».

De Foy se souvient des années où Montréal montrait déjà des signes de déclin, à la fin du règne de Jean Drapeau ou après l’élection de Jean Doré.

Cependant, il n’aurait jamais imaginé que la situation se détériorerait autant. Il compare la métropole québécoise à New York des années 1970, une époque où la criminalité et le désordre régnaient en maître avant que la ville américaine ne retrouve sa gloire grâce à des réformes drastiques.

"Montréal est à l’agonie."

La récente polémique autour du Grand Prix a mis en lumière les critiques envers la gestion de la ville. Le président de la F1, Stefano Domenicali, a même sollicité une rencontre avec Valérie Plante, ce qui laisse présager des discussions tendues.

Pour De Foy, la réputation de Montréal en tant qu’hôte du Grand Prix est sérieusement menacée, et la ville doit agir rapidement pour éviter de perdre cet événement prestigieux.

"C’est rendu qu’une gaffe n’attend pas l’autre à Montréal. Les lumières de l’hôtel de ville sont allumées, mais il n’y a personne dans les bureaux."

Le journaliste conclut sur une note sombre, évoquant la perte de la splendeur de Montréal depuis la Révolution tranquille.

Il critique aussi la nouvelle vision de la ville, transformée en un espace cycliste au détriment des automobilistes et des commerçants. Selon lui, les choix actuels manquent de bon sens et nuisent à la vitalité de Montréal.

"En l’espace de trois jours, le Grand Prix du Canada a baissé dans l’estime des constructeurs et des pilotes de F1. C’est tout ce que ça prend pour perdre une bonne réputation."

"C’est comme aller à son restaurant favori. Pendant des années, on en ressort satisfait puis un bon soir, on se dit que l’endroit a perdu des plumes. Et on en vient à jeter la carte du gérant à la poubelle."

Ainsi, Arcand et De Foy ont tous deux marqué cette journée avec des critiques acerbes à propos de la mairesse, laissant un impact sans pitié sur les débats autour de la gestion de la ville et son avenir.

"Il y a plein de gens fortunés dans le monde qui sont prêts à payer rubis sur l’ongle pour s’offrir un Grand Prix dans leur cour." conclut DeFoy.

"S’il fallait que Toronto s’approprie notre Grand Prix, ça nous ferait une belle jambe."

Paul Arcand avait prévu que cette journée serait la sienne, un moment pour tirer sa révérence après une carrière marquée par son franc-parler et son dévouement à l'information.

Ce qui devait être son jour d’adieu s’est transformé en une humiliation publique pour Valérie Plante. Décidément, la mairesse a volé la vedette...pour les mauvaises raisons...une fois de plus...

Parlez-en en mal, parlez-en en bien, tant que vous en parlez. Mais dans le cas de la "mairesse granola", elle doit prier pour qu'on arrête d'en parler.

Son amour-propre est au fond du trou. Ou plutôt, au fond d'un nid-de-poule.

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