Cauchemar en ligne pour Stéphane Auger: le Québec n’en peut plus

Cauchemar en ligne pour Stéphane Auger: le Québec n’en peut plus

Par David Garel le 2025-11-23

Stéphane Auger vit un véritable effondrement en ligne. L'ancien arbitre est en train de vivre un rejet collectif sans précédent.

Il y a des moments où l’opinion publique ne laisse plus place au doute. Ce samedi 22 novembre 2025 en fut un. Au lendemain d’un match du Canadien, l’ex-arbitre Stéphane Auger a provoqué un véritable effondrement de patience chez les partisans, qui se sont rués sur les réseaux sociaux pour dire, une fois pour toutes : "On n’en peut plus."

Tout est parti d’une simple phrase :

« On a autant besoin de l’opinion de Stéphane Auger qu’une paire d’amygdales. »

Le nom d'Auger est devenu viral sur les réseaux soiaux. À lui seul, il résume, avec sarcasme et justesse, un sentiment généralisé de ras-le-bol généralisé envers l’analyste de TVA Sports. Les réactions ont fusé.

« Ou que d’hémorroïdes. »

« Ou qu’un chat a besoin de deux queues. »

« J’ai réglé son cas depuis longtemps… Sportnet. »

« En direct de l’univers, en alternance. »

« TVA a coupé Noémie, stagiaire à Amos, mais garde encore ce clown inutile. »

Des commentaires qui, à une autre époque, auraient pu passer pour des blagues de mauvais goût. Mais pas aujourd’hui. Car ce n’est plus du sarcasme. C’est du rejet massif. Une colère québécoise assumée, revendiqué, assumé par des milliers de partisans.

Auger est le dernier bastion d’un système médiarique passé date que les fans ne supportent plus

L'ex-arbitre incarne tout ce que les partisans dénoncent depuis des années : une complaisance aveugle envers les officiels. Peu importe la décision. Peu importe l’erreur. Peu importe la violence d’un geste. Peu importe le contexte.

Auger trouve toujours une explication. Toujours une justification. Toujours une excuse.

Et c’est précisément ce que les gens ne tolèrent plus.

Surtout qu'on parle du pire arbitre de l'histoire de la LNH que la ligue a dû congédier en-dessous de la table pour ne pas faire un scandale:

Détesté en tant qu'arbitre sur la glace. Méprisé en tant qu'ex-arbitre et membre des médias.

Ce samedi, encore une fois, il a défendu l’arbitrage comme s'il parlait de ses frères et soeurs, ou de ses enfants.

Auger se contente de murmurer avec sa voix qui énerve une province en entier :

« Je n’ai pas vu la reprise… »

Et cette phrase, devenue sa leçon de vie, a provoqué un haut-le-cœur collectif.

« J’ai pas vu la reprise » : quand l’analyste devient inutile à l’antenne, le public saute une coche.

Sur X, les commentaires ont fusé :

« C’est vraiment un job payé à rien faire. Il dit toujours : ‘j’ai pas vu la reprise’. »

« Les arbitres n’ont pas la reprise, mais lui oui. Et il s’en sert même pas. »

« Il répète juste ce que l’arbitre a callé. C’est pénible et inutile. »

Et ce n’est pas tout. Le commentaire qui a fait le plus réagir est celui-ci :

« TVA a coupé Noémie, stagiaire à Amos, à 22 000$ par année… mais garde Stéphane Auger. »

Ce n’est plus simplement de la moquerie. C’est une dénonciation de l’injustice structurelle. Un rejet non seulement du personnage, mais de ce qu’il représente : un gaspillage de ressources, une voix déconnectée, un symbole de la catastrophe éditoriale douteuse d’une chaîne qui ne veut rien entendre.

Pourquoi est-il encore là?

C’est la question qui revient dans presque tous les messages. Pourquoi TVA Sports continue-t-elle de donner une tribune à un analyste qui suscite autant de rejet?

Ce n’est plus une question de goût. Ce n’est plus une affaire de polarisation. C’est une condamnation populaire. Un rejet provincial.

Même ses collègues, en coulisses, n’en peuvent plus. Déjà, il y a quelques années, Renaud Lavoie avait perdu patience en direct, incapable de tolérer le fait que Stéphane Auger prenne la défense des arbitres qui avantagaient Vegas en pleine série Canadien-Golden Knights.

Renaud avait sauté une coche... avec raison...

Depuis? Rien n’a changé.

L’utilité d’un analyste n’est pas de répéter l’arbitre

Un analyste est là pour analyser. Pour critiquer. Pour vulgariser. Pour expliquer les règles. Pour corriger les incompréhensions. Mais surtout : il est là pour défendre l’intérêt du téléspectateur.

Ce que fait Auger, c’est protéger l’institution. Il protège l’arbitre. Le système. Le call. Il justifie et il excuse.

Et pendant ce temps, les partisans se font insulter chaque fois qu’ils osent se plaindre d’un mauvais appel.

Un internaute l’a bien résumé :

« Il justifie les décisions douteuses dans le but de discréditer les partisans qui chialent. »

C’est grave. C’est exactement à l’opposé de la mission d’un analyste.

TVA Sports est dans une situation fragile. Depuis plusieurs années, la chaîne subit des pertes massives. Elle tente de se repositionner. De gagner en pertinence. D’attirer à nouveau les amateurs.

Mais quand une partie grandissante du public dit haut et fort :

« J’écoute plus TVA Sports juste à cause de Stéphane Auger », on ne parle plus de préférence. On parle de pertes d’auditoire mesurables.

Avant, on s’amusait à rire d’Auger. On faisait des blagues sur son passé, ses erreurs, ses obsessions. Aujourd’hui, même ça, c’est terminé.

Ce n’est plus de l’humour. C’est un ultimatum. Un SOS.

TVA Sports peut-elle se permettre ce luxe?

Peut-elle vraiment garder à l’antenne un analyste détestéde tous, qui provoque des montées de lait chez les téléspectateurs, qui plombe la crédibilité de ses émissions, et qui est devenu un running gag dans toutes les conversations sur le hockey?

Non.

La patience est finie. Et le silence gêné de ses collègues est devenu un aveu.

Le mot de la fin revient aux fans

Le peuple a parlé.

À TVA Sports de se réveiller.