La réalité frappe. La saison actuelle du Canadien de Montréal a été marquée par des difficultés, en particulier du côté de sa défensive.

Stéphane Robidas, en tant qu'entraîneur adjoint responsable de la défense, est au centre des critiques alors que l'équipe affiche l'un des pires rendements défensifs de la LNH. La décision de Martin St-Louis de confier cette responsabilité à Robidas au lieu d'opter pour un entraîneur d'expérience a entrainé des interrogations à l'été 2022.

Le choix de St-Louis de faire appel à un entraîneur du Midget AAA nous fait gratter la tête. Certains estiment que la situation aurait nécessité l'expérience et la sagesse d'un entraîneur qui a vu neiger pour apporter des ajustements tactiques et redresser la barre.

De plus, l'embauche d'Alex Burrows pour superviser l'avantage numérique a soulevé des sourcils, surtout au regard de la disponibilité de candidats expérimentés tels que Bob Hartley ou Bruce Boudreau.

Les partisans se demandent si la direction de l'équipe aurait dû opter pour une expérience confirmée pour maximiser les chances sur le jeu de puissance.

Dans l'ensemble, l'absence d'entraîneurs d'expérience, notamment pour la défense et l'avantage numérique, soulève des préoccupations quant à la direction prise par l'équipe.

Kent Hughes doit intervenir cet été pour imposer des changements majeurs dans le personnel d'entraîneurs. L'idée d'engager des figures établie ou des entraîneurs expérimentés doit être envisagée comme une solution potentielle pour stabiliser l'équipe et la ramener sur la voie de le respectabilité défensive.

Le futur du Canadien de Montréal semble dépendre de la capacité de l'équipe dirigeante à évaluer et à rectifier les lacunes actuelles, en mettant l'accent sur l'expérience et la sagesse nécessaires pour guider l'équipe vers le succès.

Martin St-Louis a besoin d'être guidé. Et s'il est trop orgueilleux pour l'accepter, alors Kent Hughes doit prendre la décision pour lui.

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