Surprise à Toronto: TSN annonce le contrat de Connor McDavid

Surprise à Toronto: TSN annonce le contrat de Connor McDavid

Par David Garel le 2025-06-18

C’est une déclaration qui a frappé la LNH comme un éclair ce soir.

Connor McDavid resterait bel et bien à Edmonton, mais signerait une prolongation de contrat de 3 ans ou 4 ans et non de 8 ans.

C’est du moins ce qu’a affirmé Darren Dreger, l’un des insiders les plus respectés de TSN, lors d’un segment très attendu sur les ondes de TSN 1050 à Toronto.

Et pourtant, derrière cette bonne nouvelle en surface, se cache peut-être la plus grande source d’angoisse des partisans des Oilers.

En une phrase, Dreger a déclenché un véritable tremblement de terre à Edmonton.

Une bonne nouvelle… empoisonnée?

Depuis l’élimination crève-cœur des Oilers en finale de la Coupe Stanley, la ville est en deuil sportif. L’ombre d’un départ de Connor McDavid planait plus que jamais.

Son regard vide, sa frustration évidente, sa déclaration après le match visant son coach et ses coéquipiers (“On fait toujours la même foutue chose encore encore”), tout laissait présager une rupture imminente.

Mais voilà que Dreger arrive, tel un pompier médiatique, pour calmer la tempête. McDavid ne quittera pas. Il ne tournera pas le dos à Edmonton. Pas maintenant.

Sauf que…

Trois ou quatre ans?

Pas huit. Pas dix. Trois. Peut-être quatre. Un pont. Un contrat transitoire. Un sursis. Pas un engagement à long terme, mais un pacte de survie.

« Si McDavid voulait vraiment rester pour la vie, pourquoi ne pas signer huit ans tout de suite? »

C’est LA question qui tue. Car en parlant d’un contrat de trois ou quatre ans, Dreger confirme indirectement que Connor McDavid veut garder ses options ouvertes.

Et dans un monde où les superstars contrôlent leur avenir comme jamais auparavant, cette durée restreinte est loin d’être anodine.

McDavid n’a que 28 ans. Il aura 29 ans à l'été 2026. Il arrive à l’âge où les grands joueurs prennent leur destin en main. Le message qu’il envoie est clair et net :

 « Je veux gagner, maintenant. Si vous me donnez une vraie chance, je prolonge. Sinon, je garde la liberté de m’en aller. »

C’est un ultimatum déguisé. Un test pour l’organisation. Un coup de poker.

Et les Oilers sont désormais sur la corde raide.

Dans les coulisses, c’est la panique. Un contrat court signifie que McDavid pourrait quitter à 32 ou 33 ans, encore en pleine possession de ses moyens. Et contrairement à un engagement à long terme, un tel contrat ne sécurise rien.

C’est un peu comme si un fiancé acceptait de prolonger les fiançailles de quelques années sans jamais planifier le mariage. On repousse l’inévitable, mais la fin approche.

Dreger a-t-il voulu calmer les fans… ou les avertir?

C’est là que le ton du journaliste devient troublant. Car même s’il affirme à 100 % que McDavid va re-signer, il glisse subtilement cette durée incertaine.

Il pose la question du contrat à court terme… sans en donner la réponse. Il lance une bombe, puis recule doucement, laissant le feu se propager.

Et à Edmonton, ce feu pourrait tout brûler.

Un autre élément à ne pas négliger dans cette sortie de Darren Dreger, c’est le contexte médiatique dans lequel elle a été prononcée.

TSN 1050, la station où Dreger a fait ces déclarations, est basée à Toronto, la ville natale de Connor McDavid. Et on le sait, la frénésie autour d’un éventuel retour du fils prodigue à la maison a atteint des sommets dans les médias ontariens.

Les rumeurs, les scénarios d’échanges impossibles, les fantasmes de voir McDavid porter le bleu et blanc… tout y passe.

Les partisans des Maple Leafs vivent dans une espèce de délire collectif chaque fois que Connor McDavid perd. Depuis la défaite des Oilers contre les Panthers, les réseaux sociaux ont été envahis de messages d’espoir, de supplications et de montages douteux où McDavid est vêtu du chandail bleu et blanc.

Comme si, par magie, le joueur le plus talentueux de la planète allait soudainement décider de venir mettre fin à 58 ans de honte nationale en signant avec l’équipe la plus maudite de la LNH.

Et pourtant, à chaque défaite d’Edmonton, la Leafs Nation se remet à rêver. Parce que McDavid est né à Newmarket, en Ontario.

Les Leafs savent qu’ils ne peuvent pas se sauver par eux-mêmes. Ils rêvent de McDavid parce qu’ils sont incapables de produire un héros avec Auston Matthews "le chokeux".

Et tant qu’il ne signera pas ailleurs, ce rêve insistant continuera de pourrir les réseaux sociaux à chaque printemps.

En déclarant, sans nuances, que McDavid va rester à Edmonton, Dreger ne tente pas seulement de rassurer l’Alberta. Il envoie surtout un signal clair aux médias de Toronto : calmez vos ardeurs.

Mais au fond, cela ne fait que prouver une chose : la nervosité est généralisée. Même à Toronto, on sent que quelque chose se prépare. Et ce n’est pas une coïncidence si ce message a été diffusé là, dans la ville où le rêve McDavid est le plus vivant.

Cette déclaration a eu l’effet d’une onde de choc sur les réseaux sociaux. Plusieurs partisans ont ouvertement remis en question la crédibilité de Dreger.

Comment pourrait-il être aussi catégorique? A-t-il parlé à McDavid? A-t-il parlé à Jeff Jackson, l’ancien agent du capitaine devenu président?

Plusieurs accusent Dreger de "bluffer" selon son "feeling", et non parce qu'il a des infos tangibles.

Ou est-ce simplement une manœuvre médiatique pour réconforter les fans inquiets? Les doutes s’installent. Car ce que les fans retiennent, ce n’est pas le “oui, il reste”, c’est le “combien de temps?”.

Et le fait que McDavid n’ait même pas envisagé de signer un contrat maximum de huit ans alimente toutes les inquiétudes. Un leader qui croit à son organisation signe pour le long terme. Un joueur qui doute, signe à court terme… et observe.

En interne, les partisans de McDavid pointent du doigt Jeff Jackson, président des opérations hockey et ancien agent du joueur. C’est lui qui aurait rassuré le clan McDavid sur la direction de l’équipe. C’est lui qui a promis du renfort. C’est lui qui a parlé d’une ère de stabilité.

La signature à long terme de Leon Draisaitl était essentielle. Mais si Edmonton perd McDavid, la franchise replonge dans les ténèbres de l’ère post-Gretzky.

Et maintenant?

Tout repose sur le marché des transactions. Et tout commence avec la folle rumeur de Trent Frederic. Une prolongation de 8 ans pour pratiquement 4 millions par saison à un joueur qui a récolté 4 petits points en 22 matchs éliminatoires? C’est le genre de décision qui pourrait faire éclater la patience de McDavid pour de bon.

Pendant que Los Angeles prépare déjà une offre monstre incluant Byfield, Brandt Clarke et deux choix de premier tour, les Oilers, eux, ne peuvent plus se permettre de faire des erreurs. La marge de manœuvre est inexistante.

Dreger l’a dit clairement : le futur de McDavid passe par Edmonton. Mais il n’a pas dit que McDavid y terminerait sa carrière. Il n’a pas dit qu’il s’engageait à vie.

Il a juste dit… qu’il allait re-signer.

Et maintenant, tout le monde retient son souffle.