Alors que Noah Dobson vivait l’un des moments les plus heureux de sa vie après sa transaction à Montréal) et qu'il se prépare pour le plus beau jour de sa vie avec son mariage qui aura lieu cette semaine, il se retrouve au cœur d’un véritable ouragan numérique.
Les réseaux s’enflamment à Long Island, transformant l’union du défenseur en un ring de critiques, moqueries et rancœurs.
Et tandis que Montréal s’extasie sur sa nouvelle acquisition, l’autre côté de la médaille révèle une colère pure qui fait peur.
Le torrent de haine sur les réseaux sociaux nous donne des frissons dans le dos.
Les fans des Islanders ne se retiennent plus :
« Dobson veut être payé pour ses titres chez les juniors ? Sérieusement ! Pathétique sur la glace… »
« Clairement, à Montréal, ça va bloquer un moment… à 9,5 M on va finir par le comparer à Darnell Nurse. »
« Sérieux, on va le surpayer à 9,5 M ? Le CH aurait dû obtenir Barzal à la place. »
« Le gars est un cancer sur la glace. Il prend juste les mauvaises décisions. »
« On regrette d'avoir surpayé Pulock et Pelech. Merci Darche, t’as pas succombé à ce piège. »
Des commentaires froids, tranchants, sans pitié. En somme, Noah est la cible d’une tempête. Montréal en fête ou pas, Dobson fait face à une campagne d’acharnement numérique sans précédent.
Dobson, selon eux, va couler à Montréal avec ce contrat monstrueux.
« À Montréal, ils vont adorer ses pertes de rondelle. Nous, on le hait. »
« Il mérite pas les 9,5 M… sauf peut-être pour payer un divorce? »
Lire ce genre de commentaire deux jours avant son mariage, c'est tout simplement inhumain.
Pendant ce temps à Montréal, c’est l’apothéose. Les fans s'enflamment : enfin un arrière maîtrisant la relance, un gars jeune, mobile, énergique.
L’excitation est intense au Québec. Tout le contraire de ce qui se passe à New York.
Dobson, un an avant, incarnait la fierté de Long Island. Aujourd’hui, il symbolise l’échec, la trahison et la catastrophe contractuelle.
Même son mariage a suffi pour libérer la colère de la vengeance virtuelle. Horrible et inacceptable comme réactions.
Le cœur du débat : 9,5 M sur plusieurs années, c’est beaucoup, trop pour ceux qui pointent ses gaffes et oublis. Les internautes se demandent si la blessure du départ n’a pas infecté leur perception.
« Il a pris le gros chèque, mais à quel prix ? Il va se faire détruire par les médias de Montréal. »
Dobson est perçu comme un pari risqué, et son contrat devient un épouvantail.
Les bombardements numériques continuent : hashtags, réplique virales, mèmes cruels où Dobson est représenté comme une passoire défensive.
Comme si la décision de partir avait tellement heurté l’âme des fans qu’ils veulent lui faire payer tous les jours, même les plus heureux.
À Montréal, il incarne l’avenir. À Long Island, il est le traître surpayé. Les deux versions s’affrontent en termes d’émotions, de fierté, de projection.
Entre la colère du passé et l’espoir du futur tracé, Dobson se retrouve entre deux feux, cherchant comment redevenir… tout simplement Noah.
Pour le joueur, c’est le test ultime : gérer un mariage, un déménagement, puis ce choc numérique. Et s’il laisse une trace à Long Island, elle sera celle d'un indésirable.
Montréal l’attend, mais doit-il d’abord survivre à la tempête ?
C’est là où tout se joue : laisser exploser la caméra, encaisser l’humiliation. Puis, redevenir fort, performant. Prendre cette poubelle de l'humanité (le web et les réseaux sociaux) et la métamorphoser en carburant.
Ou sombrer dans l’oubli. Car en hockey, les voyages comme celui-ci peuvent alimenter une renaissance… ou sceller une chute.
Si Dobson "choke" à Montréal, ce sera l'enfer sur terre.
Pour Dobson, c’est plus qu’un contrat : c’est la renaissance ou la chute. Montréal l’accueille à bras ouverts jusqu'à ce qu'il se plante.
Croisons les doigts pour qu'il connaisse du succès et qu'il devienne un héros. Sinon, le 9,5 M$ par année sera avalé de travers par les Québécois.
« C’est fini la tolérance. Dobson, c’était le roi des revirements, et à 9,5 M$, il va se faire crucifier à Montréal avant l’année 3. » affirme un fan tellement en furie que le réseau social X a dû le bloquer tellement il écrivait de commentaires désobligeants sans arrêt.
Derrière cette rage, une vérité brutale : les fans des Islanders n’ont jamais vraiment cru que Dobson méritait le statut de “franchise player”. Et encore moins celui de général à 10 M$ par année. (ses demandes à Mathieu Darche avant de signer pour 9,5 M$ par année à Montréal).
Selon les médias de Long Island, il ressemble à Bobby Orr sur certains jeux… mais à Victor Mete sur d’autres.
En 2024-25, Dobson a connu une forte baisse de régime : de 70 points la saison précédente, il est tombé à 39. Il a terminé avec un différentiel de -16 et, surtout, il a été responsable de 108 revirements. Pire que Mike Matheson, qui a pourtant été crucifié par les médias montréalais pour les mêmes raisons.
« Il a des mains, oui. Il est rapide, oui. Mais il joue comme un gars de "Skill Zone", pas comme un général de Coupe Stanley. »
Le salaire qu’il commandait, et qu’il a obtenu, suppose un joueur élite, complet, capable d’être un leader offensif tout en étant responsable défensivement.
Ce n’est pas ce que les Islanders voyaient. Dobson ne frappait pas. Il ne dominait pas en zone défensive. Il bloquait des tirs, mais pas plus que Lane Hutson. Et surtout, il coûtait des buts.
Pourquoi, alors, les fans sont-ils si furieux qu’il soit parti?
Parce qu’au fond, Dobson incarnait un espoir. Un mirage. Un rêve brisé.
Choix de première ronde en 2018, Dobson avait tout pour devenir le pilier des Islanders. Mais il n’a jamais su s’imposer comme le véritable chef de file tant attendu.
Et au moment où les Islanders se retrouvent dans un flou identitaire, c’est à Montréal qu’il va éclore. Une pilule amère pour les fans new-yorkais.
Et pourtant, Mathieu Darche, le nouveau DG des Islanders, a tout fait pour éviter le scandale. Il a encensé Dobson dans sa déclaration officielle, évitant soigneusement de nommer Patrick Roy, avec qui le joueur était en conflit ouvert. Darche a mis le blâme sur des “désaccords contractuels”. Personne n’est naïf.
Le torchon brûlait depuis des mois.
D’autres vont plus loin :
« Il nous a quittés pour l’argent. Pour une ville qui l’encensera… jusqu’à ce qu’il coûte un match contre Toronto avec une passe à l’aveuglette. Et là, vous allez voir ce que c’est, la pression montréalaise. »
Dobson est décrit comme « un défenseur de transition, pas un vrai numéro un. »
Un défenseur « trop beau pour être vrai ». Un joueur capable du meilleur, mais plus souvent du pire.
Ceux qui le critiquent soulignent que le Canadien ne peut pas espérer gagner une Coupe Stanley avec lui comme général.
« Il n’est ni Pietrangelo, ni Parayko, ni Toews. C’est un défenseur offensif dans un rôle trop grand pour lui. »
Et maintenant, Montréal lui donne 9,5 M$ par année pendant huit ans?
Un pari risqué, selon plusieurs. Certains fans new-yorkais vont même jusqu’à dire que Darche a “floué” Kent Hughes :
« Bravo à Darche d’avoir passé le citron pendant qu’il brillait encore un peu! »
Des centaines de messages haineux, moqueurs, parfois même cruels :
« Bon débarras! Qu’il aille faire ses revirements au Québec. »
« À 9,5 M$, j’espère que Montréal a aussi signé un thérapeute. »
« Laissez-le se marier. Il est déjà en lune de miel avec ses revirements. »
« Le CH vient de signer Karl Alzner avec du talent offensif. »
Certains vont jusqu’à souhaiter des défaites du CH pour voir les partisans se retourner contre leur nouveau chouchou.
Reste que selon nous, Noah Dobson représente l’aboutissement d’un plan stratégique de Kent Hughes : enfin, un défenseur droitier élite, québécois, jeune, sous contrat à long terme.
Noah Dobson ne pourra pas se permettre de connaître un départ lent. Pas avec un contrat de 76 M$. Pas après la haine générée à Long Island. Et surtout, pas avec les attentes démesurées de Montréal.
S’il rate ses premiers matchs, les mêmes critiques entendues à Long Island pourraient bien le rattraper dans le vestiaire du Centre Bell. Et cette fois, il n’y aura pas d’échappatoire.
Dobson débute un nouveau chapitre. Un mariage. Une nouvelle équipe. Un nouveau contrat. Un nouveau statut.
Mais il traîne aussi avec lui un lourd passé. Des erreurs, des critiques, des attentes déçues. Et désormais, une pression inédite.
Les fans des Islanders, eux, n’oublieront pas.
Il est clair qu’il n’a pas seulement quitté une équipe. Il a déclenché une guerre.