Un malaise sans précédent est survenu au camp de développement du Canadien de Montréal, alors que Quentin Miller a adressé des commentaires surprenants à l'encontre de son coéquipier Jacob Fowler.
« Je sais que je peux être meilleur que Jacob Fowler et Jakub Dobes, mais oui, je les regarde jouer et cela me sert de motivation », a déclaré Miller.
Bien que la compétition interne soit souvent bénéfique, cette déclaration audacieuse, pour ne pas dire arrogante, a provoqué des remous au sein de l'organisation.
La saison de Quentin Miller a été marquée par des hauts et des bas, avec sa première expérience en tant que gardien numéro un dans la LHJMQ et une transaction des Remparts de Québec à l'Océanic de Rimouski.
Malheureusement, une blessure sérieuse a mis fin à sa saison de manière prématurée, l'empêchant de participer aux séries éliminatoires où l'Océanic a été éliminé au premier tour par les Eagles du Cap-Breton.
« Ç’a été difficile de quitter Québec. C’est la première fois que j’étais échangé. Il y a eu beaucoup d’adaptation. Après quelques semaines, je me sentais bien à Rimouski." (Crédit: LNH)
"C’est plus petit que ce à quoi je suis habitué, mais c’est très chaleureux et les partisans aiment leur équipe. « C’est quelque chose que je devais vivre pour mon futur. On n’est jamais à l’abri d’un échange). »
Il nous semble qu'avec ce genre de saison, il aurait pu se garder une petite gêne. Malgré cette épreuve, Miller a trouvé des aspects positifs à retirer de son expérience.
Il a notamment appris à gérer une réadaptation et à renforcer ses jambes, une opportunité rare en pleine saison. Son passage à Rimouski, bien que court, a été concluant avec une fiche de 10-4-0, une moyenne de buts alloués de 2,60 et un taux d’efficacité de ,917 en 15 matchs.
« Ç’a été une année très importante pour moi. Juste de jouer beaucoup de matchs m’a permis d’en apprendre beaucoup sur moi, sur comment me préparer physiquement et mentalement. Le rôle de numéro un, c’est ce que je veux et ce qui est le mieux pour moi."
Pourtant, les récentes déclarations de Miller ont soulevé des questions sur son attitude. Si son ambition est indéniable, certains se demandent s'il n'a pas trop parlé.
«J’essaie de montrer au monde que je suis capable de jouer avec les pros»
La compétition pour le poste de gardien chez les Canadiens de Montréal sera féroce dans le futur, et de tels commentaires pourraient créer des tensions inutiles.
« Je garde un œil sur ce que les autres gardiens de l’organisation font. Je ne veux pas trop m’inquiéter avec ça, j’ai confiance en moi et je sais que je suis meilleur qu'eux. J’ai hâte de voir ce que le futur me réserve. J'Ai hâte de signer mon contrat professionnel».
Ce nouvel épisode montre que la jeune étoile a encore beaucoup à apprendre en termes de gestion de la pression et de communication. Il faut lui rappeler que tant qu'il n'a pas signé son contrat pro, il ne peut pas se prendre pour Patrick Roy...ou le nombril du monde...
Alors que Miller se prépare pour la prochaine saison, où il espère guider l'Océanic au tournoi de la Coupe Memorial, présenté à Rimouski, il devra naviguer avec prudence dans le milieu compétitif et médiatisé du hockey junior.
Ses performances sur glace et son attitude en dehors seront scrutées de près par les entraîneurs, les coéquipiers et les partisans, surtout s'il fait son "petit baveux" comme ça.
"Cet été, je vais essayer de prendre un peu plus de coffre, un peu plus de muscle et de puissance. J’ai encore beaucoup de travail à faire, mais j'ai confiance de me rendre au plus haut niveau»
L'avenir de Quentin Miller avec les Canadiens de Montréal reste prometteur, malgré la congestion devant le filet. Mais cette récente controverse rappelle l'importance de la maturité et de la retenue dans la carrière d'un jeune athlète.
Parions que les dirigeants du CH vont lui taper sur les doigts..