Tony Marinaro ridiculise Martin St-Louis et les journalistes

Tony Marinaro ridiculise Martin St-Louis et les journalistes

Par Marc-André Dubois le 2024-10-23

Tony Marinaro a littéralement craqué en direct lors de son émission après la cuisante défaite du Canadien de Montréal.

Devant ses auditeurs, Marinaro, visiblement au bord des larmes, a avoué avoir besoin de vacances, incapable de contenir son exaspération face à la prestation désastreuse de l'équipe.

@bpmsportsradio Tony Marinaro est tellement TANNÉ des performances du Canadien qu’il a besoin d’une pause🤣🤣🤣🤣 #lnh #canadiens #habs #gohabsgo #canadiensmtl #hockey #montreal #radio ♬ son original - BPMSPORTSRADIO

Bien sûr, ceux qui le suivent depuis des années savent que cet éclat émotionnel fait partie de son style. Marinaro aime jouer avec les émotions pour capter l'attention de ses auditeurs, et ce coup de théâtre était sans doute en partie calculé pour le show.

Mais au-delà du spectacle, ce moment trahissait une véritable frustration, qui s’est intensifiée au fil des matchs sous la gouverne de Martin St-Louis.

Cette scène, où l’animateur semblait véritablement à bout de nerfs, illustre bien un sentiment partagé par de plus en plus de partisans : l’incapacité de St-Louis à gérer les moments cruciaux.

Marinaro, connu pour son analyse pointue et son franc-parler, a été sans pitié. Il n'en pouvait plus de voir St-Louis rester impassible, sans jamais prendre de temps d'arrêt, alors que son équipe s’effondrait.

Cette absence de réaction du coach, même face à une défaite humiliante, a visiblement poussé Marinaro au bord du gouffre.

Dans ce moment de vulnérabilité, Marinaro a montré qu'il ne pouvait plus supporter la gestion du banc par St-Louis.

Sa frustration envers le coach a explosé. Il n’est pas seul. De plus en plus de voix s’élèvent pour critiquer le manque d'ajustements tactiques et l’incapacité de St-Louis à motiver ses joueurs dans les moments critiques.

Mais ce qui a vraiment mis le feu aux poudres pour Marinaro, c’est le sentiment d'impuissance totale face à une équipe qui semblait avoir abandonné.

On regarde les joueurs, et ils sont perdus! Totalement désorganisés! Où est le leadership"

Le fait que Marinaro, lui-même habitué à des moments de tension en ondes, soit allé jusqu'à demander des vacances après un tel match montre à quel point la situation est devenue insoutenable.

Il était à bout. Son coup de gueule reflète une fatigue générale qui gagne les médias et les partisans. À ses yeux, le problème n’est plus uniquement sur la glace, mais dans l’incapacité de Martin St-Louis à prendre les bonnes décisions au bon moment.

Alors certains pourraient voir dans cet effondrement de Marinaro un simple coup d’éclat pour animer son émission, il est évident que le fond du message est bien réel : même les plus fervents défenseurs de St-Louis commencent à perdre patience.

Marinaro, tout en essuyant ses larmes de rage, a lancé un appel à l'action.

On n'en peut plus! Quelqu'un doit faire quelque chose! Il faut du changement, et vite!

Si le spectacle en valait sans doute la peine pour l’auditoire, le fait que Marinaro ait atteint ce point de rupture en dit long sur l’état actuel des choses chez le Canadien de Montréal.

L’épopée de Martin St-Louis, autrefois pleine de promesses, semble toucher à sa fin pour plusieurs observateurs, et Marinaro, dans un moment de vulnérabilité rare, a lancé un message cinglant.

Et il est aussi sans pitié envers les journalistes qui se couchent devant St-Louis en conférence de presse.

Tony Marinaro a ouvertement visé les médias qui, selon lui, se couchent devant Martin St-Louis en refusant de poser les questions difficiles et embarrassantes.

Dans un ton sarcastique, Marinaro s’est même amusé à imiter ces journalistes, se moquant de leurs questions mielleuses sur « la game dans la game » et leur insistance sur des banalités.

L'extrait suivant vaut de l'or.

Il dénonce une absence de confrontation journalistique, affirmant que les médias devraient au contraire pousser St-Louis dans ses retranchements, surtout après les performances médiocres du Canadien.

Selon Marinaro, cette attitude contribue à une culture où l'entraîneur et la direction ont englobé les journalistes dans leur Country Club.

Il a laissé entendre que cela amplifie le sentiment d’impuissance chez les partisans, alors que les médias sont à la solde du Canadien de Montréal.

Les journalistes sont supposés être la voix des fans. Ils sont devenus les serviteurs de St-Louis.

Cette sortie de Marinaro n'est pas seulement liée à mécontentement vis-à-vis de St-Louis, mais aussi son exaspération face à une couverture médiatique qu'il juge honteuse.

Wow. Quel segment. Marinaro vient vraiment de donner une leçon à tout le monde. De St-Louis le coach pee-wee aux journalistes pee-wee.

De la grande radio.