Dans le vestiaire du Canadien de Montréal, une ambiance funèbre s'est installée suite à l'annonce de la transaction impliquant Sean Monahan.
Les joueurs, bouleversés par cette décision, refusent catégoriquement d'accepter le départ de leur coéquipier. Pour eux, cette transaction ressemble à un signal indiquant que la saison est déjà perdue, que les espoirs de succès sont enterrés avant même d'avoir eu la chance de se se battre jusqu'à la fin.
«C’est sûr que c’est difficile à accepter" a affirmé Josh Anderson.
«Ces gars *kent Hughes et Jeff Gorton ont un plan. Si tu n’y crois pas, tu n’es peut-être pas à la bonne place. C’est sûr que ça fait mal, mais la ligue ne s’arrêtera pas parce qu’on a perdu Sean», a affirmé Cole Caufield. (crédit: TVA Sports)
Kent Hughes, le directeur général du Canadien, se retrouve dans une position délicate. En échangeant Sean Monahan, il a effectivement échangé le pilier de l'équipe, celui qui agissait comme le grand frère, celui qui prenait soin des jeunes et qui servait d'exemple sur la glace et en dehors.
La nouvelle de son départ a laissé un vide émotionnel profond dans le vestiaire, créant une atmosphère de tristesse et de désarroi.
Les joueurs se sentent trahis, non seulement par la décision de Hughes, mais aussi par le message sous-jacent selon lequel la direction ne croit plus en eux et en leur capacité à réussir.
La frustration et le ressentiment sont palpables parmi les membres de l'équipe, qui voient en Monahan bien plus qu'un simple joueur de hockey, mais un véritable pilier de l'équipe.
Kent Hughes, quant à lui, se retrouve maintenant dans une position délicate. Il devra non seulement faire face à la colère et à la déception des joueurs, mais aussi à la pression des partisans et des médias qui questionnent sa décision, étant certain qu'il allait recevoir davantage qu'un choix de fin de 1ère ronde.
«On doit continuer d’avancer. Il faut continuer de développer notre jeu collectif, continuer d’améliorer nos jeunes. J’aime faire partie de ce processus. Il faut avoir une vision plus large. Ce n’est pas facile pour personne de voir Mony partir. Mais il ne faut pas voir ce départ simplement comme une perte. Pendant deux ans, il a eu un impact sur les jeunes qui l’ont côtoyé. C’est l’une des raisons pour lesquelles on l’avait amené ici.» a affirmé Martin St-Louis en tentant de prendre la défense de son DG. (crédit: TVA Sports)
Reconstruire la confiance et restaurer l'unité au sein de l'équipe s'annonce comme un défi de taille pour le directeur général, qui devra trouver les mots et les actions nécessaires pour se faire pardonner et regagner le respect de tous ceux qui ont été affectés par cette transaction.
Il est impératif que Kent Hughes s'adresse au groupe.
À suivre...