L'ambiance est lourde dans la boutique du Canadien de Montréal, où l'inconfort se mêle à la laideur des chandails proposés.
Alors que les rabais sont inexistants pour le «chandail du barbier» ou l'autre chandail horrible "Heritage" 1910-1911" qui ressemble à celui des Maple Leafs de Toronto, Jordan Harris et Josh Anderson posent en tant que modèles, malgré les rumeurs persistantes sur leur possible départ via transaction. (voir la photo au bas de l'article).
Josh Anderson, qui a passé l'été sous les feux des projecteurs non pas pour ses exploits sur la glace, mais pour les tentatives désespérées de Kent Hughes de l’échanger, vit des moments difficiles.
Sa relation avec l'entraîneur Martin St-Louis a atteint un point de non-retour, comme le rapporte Sportsnet. Le système de jeu est-ouest de St-Louis ne correspond pas du tout aux forces de jeu d'Anderson, qui brille dans un système nord-sud.
Cette incompatibilité a amplifié les tensions entre les deux hommes, rendant leur collaboration un véritable cauchemar public.
Deux équipes semblaienent émerger comme des destinations potentielles pour Anderson : les Blue Jackets de Columbus, son ancienne équipe, et les Hurricanes de la Caroline.
Columbus, en particulier, pourrait envisager une transaction impliquant Patrik Laine, qui serait totalement indésirable à travers la LNH au point d'avoir une valeur quasi-négative, alors que les Hurricanes recherchent un "power forward" pour les séries, un rôle qu'Anderson pourrait remplir.
Cependant, les Hurricanes devraient d'abord se débarrasser du salaire encombrant de Jesperi Kotkaniemi, un obstacle que Kent Hughes refuse catégoriquement.
Les Ducks d'Anaheim étaient aussi une destination potentielle, mais finalement, la porte s'est fermée aussi.
Il devient de plus en plus clair que la relation entre St-Louis et Anderson est brisée à jamais. Un divorce semble inévitable, et le Canadien doit continue à explorer les options de transaction pour Anderson.
Eric Engels de Sportsnet affirme qu’Anderson pourrait retrouver son efficacité dans une équipe qui adopte un style de jeu nord-sud avec un fort échec-avant en zone offensive, surtout dans une équipe destinée aux séries éliminatoires. Voilà pourquoi la Caroline faisait du sens.
Mais le dilemme salarial reste un obstacle majeur : peu d'équipes sont prêtes à absorber son contrat de 5,5 millions de dollars US par année jusqu'en 2027 sans que Montréal n'en retienne une partie.
C'est le même problème que Columbus vit avec Patrik Laine. Le DG Don Waddell doit comprendre et accepter qu'il devra retenir une partie du salaire du Finlandais. À moins de l'échanger contre un indésirable comme Anderson.
Pendant ce temps, Jordan Harris, confronté à des rumeurs d’échange, se retrouve dans une situation inconfortable.
Montréal est devenu son chez-lui, un endroit où il s'est investi personnellement et professionnellement.
"On vient de se louer un appartement!", confiait-t-il à Anthony Martineau de TVA Sports, témoignant de son attachement à la ville et de son désir de rester.
Mais la réalité sans pitié du hockey professionnel et de la congestion à la ligne bleue du CH pourrait bien l'éloigner de ce qu'il considère comme son foyer.
Harris sait que son avenir à Montréal est incertain, en raison de la congestion à la ligne bleue. Les rumeurs l’ont envoyé à à Calgary, Winnipeg et Columbus, mais Kent Hughes n'a pas été convaincu par les offres.
Dans ce climat tendu, Harris tente de garder la tête froide, bien conscient que le hockey est une business où les émotions n'ont pas leur place.
Pourtant, l'idée de quitter Montréal lui brise le cœur. Les premiers jours du camp d'entraînement seront décisifs, mais une chose est sûre : Harris a une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
Au final, la boutique du Canadien est le reflet d'une équipe synonyme de doutes et d'incertitudes dans le vestiaire et sur le marché des transactions.
Les chandails les plus laids de l'histoire annoncés avec "zéro pour cent de rabais" et avec Anderson et Harris comme modèles sont une métaphore parfaite de la situation actuelle : des joueurs en décalage avec l'équipe, un DG face aux décisions difficiles, et un avenir incertain pour certains de ses membres.
Dans tous les cas, près de 140 dollars pour un chandail du barbier "Anderson"....non merci....