Marc Bergevin, l'ancien directeur général des Canadiens de Montréal, continue de vivre dans l'ombre des décisions passées qui hantent sa carrière.
La récente transaction impliquant Cody Glass, un joueur autrefois considéré comme un joyau de la LNH, ravive les souvenirs des échecs de Bergevin en matière d’évaluation du talent, une lacune qui a marqué son passage à Montréal.
Les Penguins de Pittsburgh ont récemment accepté Cody Glass, accompagné de choix de repêchage, dans une transaction qui témoigne de la perte de valeur dramatique du joueur au fil des ans.
La transaction récente qui a vu Cody Glass être échangé aux Penguins de Pittsburgh est un coup dur pour l'image de Marc Bergevin, qui avait jadis placé de grands espoirs en ce joueur.
Dans cette transaction, les Predators de Nashville ont dû inclure un choix de troisième ronde en 2025 et un choix de sixième ronde en 2026 pour convaincre les Penguins d'accepter le contrat de Glass.
En retour, Nashville a reçu Jordan Frasca, un jeune attaquant qui n'a jamais été repêché mais qui montre un certain potentiel.
Cette transaction est révélatrice de la manière dont la valeur de Cody Glass a chuté au fil des ans. À une époque, Glass était vu comme une future star de la LNH, notamment par Marc Bergevin, qui avait tenté de l'acquérir lorsqu'il dirigeait les Canadiens de Montréal.
Ce joueur, repêché au sixième rang par les Golden Knights de Vegas en 2017, était censé devenir un centre offensif de premier plan.
Pourtant, il n’a jamais réussi à s’imposer ni à Vegas ni à Nashville, accumulant des statistiques modestes dans la LNH et passant beaucoup de temps en AHL.
Le fait que Nashville ait dû ajouter des choix de repêchage pour se débarrasser du contrat de Glass montre à quel point les attentes autour de lui ont été déçues.
Pour Marc Bergevin, c’est un rappel amer des erreurs de jugement qu’il a faites en tant que directeur général, notamment en matière d’évaluation du talent.
Cette transaction ne fait que souligner les échecs qui ont marqué son passage à Montréal, et continue de ternir sa réputation dans la LNH.
Cette transaction rappelle amèrement l'époque où Bergevin convoitait désespérément Glass au détriment de Nick Suzuki lors de la fameuse transaction Pacioretty-Vegas.
À l’époque, Marc Bergevin, alors DG des Canadiens, avait tenté de convaincre les Golden Knights de lui céder Cody Glass plutôt que Nick Suzuki dans la transaction qui a finalement envoyé Max Pacioretty à Vegas.
Bergevin voyait en Glass un futur pivot de l’attaque montréalaise, tandis qu’il sous-estimait le potentiel de Suzuki, qu'il considérait comme un simple joueur de soutien.
Heureusement pour les Canadiens, les Golden Knights ont tenu bon, et c’est Suzuki qui a fait le voyage vers Montréal, pour devenir aujourd’hui le capitaine et l’un des meilleurs attaquants de l’équipe.
Mais pour Marc Bergevin, cette histoire est un rappel cruel de ses erreurs de jugement. L’échec de Cody Glass à s’imposer dans la LNH est symptomatique des choix discutables faits par Bergevin durant son mandat avec les Canadiens.
Le récent échange de Glass, où les Predators de Nashville ont dû inclure des choix de repêchage pour que les Penguins acceptent de prendre le contrat de Glass, illustre à quel point la carrière de ce joueur a déraillé.
Un autre coup dur pour Bergevin, qui avait mis tant d’espoir en lui.
En parallèle, un document interne datant de 2019 a refait surface, révélant les projections de Bergevin pour l'alignement de l'équipe en 2024-2025.
Ce document, censé représenter l’avenir radieux que Bergevin imaginait pour le Canadien, apparaît aujourd’hui comme une liste d’erreurs de jugement flagrantes.
Dans cette projection, des joueurs comme Jesperi Kotkaniemi et Ryan Poehling étaient vus comme les futurs piliers de l’équipe, alors que Nick Suzuki n’était que troisième centre.
Plus troublant encore, Shea Weber et Carey Price étaient toujours envisagés comme les piliers de la défensive et du filet, malgré les signes évidents de déclin physique.
Ces révélations jettent une lumière crue sur l’incapacité de Marc Bergevin à anticiper les évolutions de la LNH et à construire une équipe compétitive sur le long terme.
Pendant des années, il a essayé de "patcher" l’équipe et de faire des "resets sur le fly", sans jamais prendre le temps de bâtir une fondation solide pour l’avenir.
Aujourd’hui, alors que Bergevin occupe un poste d’adjoint aux Kings de Los Angeles, il continue d'espérer secrètement que Rob Blake, le DG actuel des Kings, perde son poste pour qu’il puisse reprendre les rênes d’une équipe.
Mais chaque échec, comme celui de Cody Glass, le replonge dans les souvenirs d’une carrière marquée par des décisions contestables.
L’avenir de Marc Bergevin dans la LNH semble de plus en plus incertain. La transaction de Cody Glass est un rappel brutal de ses erreurs passées et pourrait bien être un présage des difficultés futures pour un homme autrefois salué comme l’un des meilleurs dirigeants de la ligue.
Il est peut-être temps pour lui de tourner la page et de trouver une nouvelle voie, loin des échecs du passé qui continuent de le hanter.