L'annonce est tombée comme une bombe.
Les Islanders de New York, déjà détenteurs du tout premier choix au repêchage 2025, sont en discussions avancées avec les Bruins de Boston pour mettre la main sur un deuxième choix dans le top 10.
Le 7e choix au total pourrait ainsi changer de mains, et les conséquences d'un tel échange pourraient être dévastatrices pour le Canadien de Montréal.
Car l'objectif des Islanders est clair : mettre la main sur James Hagens, l'enfant prodige de Long Island, qui pourrait glisser jusqu'à la 7e position.
Et pour convaincre les Bruins de leur céder ce choix précieux, les Islanders seraient prêts à sacrifier un joyau : le défenseur droitier Noah Dobson.
Oui, Dobson, le géant mobile de 6 pieds 4 pouces, auteur d'une saison remarquable à 70 points il y a deux ans. Un joueur que le Canadien surveille depuis des mois. Un joueur que Kent Hughes rêvait d'acquérir. Mais voilà, le CH est dépassé, écrasé par la force de frappe des Bruins.
Selon le site RG.org, Mathieu Darche, maintenant à la barre des Islanders, veut reconstruire vite. Il a identifié Hagens comme un futur visage de la franchise. Et pour l'obtenir, il est prêt à se séparer de Dobson, mais pas pour n'importe quoi. Il faut un retour immédiat. Les Bruins ont de l’intérêt. Et les pièces bougent.
Le pire? Le Canadien est exclu de cette conversation. Pourquoi? Parce que ses choix sont trop loin, 16e et 17e. Parce que Kent Hughes ne veut pas se séparer de ses intouchables : Ivan Demidov, Lane Hutson, Nick Suzuki. Et parce que dans un marché où la valeur des joueurs d'impact grimpe en flèche, les Bruins ont un actif que les Islanders convoitent : le 7e choix, synonyme de James Hagens.
Et si ce n'était que Dobson. Mais non. Pour que les chiffres fassent du sens, Jean-Gabriel Pageau serait aussi inclus.
Un contrat de 5 millions par saison que les Islanders veulent évacuer. Et du côté de Boston, on devra aussi renvoyer un contrat indésirable. Le nom d'Elias Lindholm circule en coulisses. Un salaire énorme : 7,5 millions jusqu'en 2031. Darche le veut-il vraiment? Rien n'est moins sûr. Mais dans ce genre de transaction, il y a toujours un passager clandestin qui représente un "salary dump".
Ce qui inquiète encore plus le Canadien, c'est que Dobson, agent libre avec compensation, veut un contrat de près de 10 millions par année.
Kent Hughes est-il prêt à le payer? Probablement pas. Mais Boston? Les Bruins veulent du sang neuf, du talent, un autre défenseur droituer plus offensif que Charlie McAvoy. Dobson serait parfait.
Ce qui rend le tout insupportable pour les partisans du CH, c'est l'absence d'agressivité à Montréal. Le marché des transactions s'enflamme, les pièces d'échiquier se bousculent, et Kent Hughes semble paralysé.
Trop d'intouchables. Pas de choix dans le top 10. Pas de joueurs de premier plan disponibles. Rien. Pendant ce temps, Boston, leur grand rival, se repositionne. Et New York veut bâtir un avenir avec Matthew Schaefer ET James Hagens. Un Cale Makar 2.0 et un jeune prodige de la maison. Deux visages de franchise.
Kaiden Guhle aurait-il pu être cette pièce? Non. Pas assez offensif. Même les échos à Chicago (3e choix disponible sur le marché des transactions), en Utah (4e choix disponible), et maintenant Long Island sont clairs : Guhle n'est pas perçu comme un "game changer".
C'est un défenseur fiable, stable, mais pas un transformateur. Il ne peut pas aller chercher un choix top 5. Et pas le 7e non plus. Même chose pour David Reinbacher, qui a encore le genou en compote et qui n'a jamais joué un match dans la LNH.
Alors qu'il ne reste que quelques semaines avant le repêchage, les Canadiens se retrouvent sur le quai, à regarder les trains passer.
Celui de Dobson. Celui de Hagens. Et possiblement celui de Caleb Desnoyers, s'ils ne trouvent pas un moyen de grimper au classement.
En coulisses, on raconte que les Blackhawks regrettent d'avoir repêché Levshunov plutôt que Demidov. Voilà pourquoi le nom de Cole Caufield circule à Chicago. Si le CH veut vraiment Desnoyers, Kent Hughes devra sacrifier le buteur. Et Hagens est leur occasion de se racheter. Ils sont prêts à tout pour l'avoir. Y compris sacrifier Dobson. C'est dire.
Mais le CH? Toujours la même réponse : on bâtit avec patience. On ne bouge pas nos pions précieux. On attend que les autres s'effondrent.
Le problème? Pendant que Kent Hughes attend, les autres construisent.
Et dans la LNH, attendre, c'est mourir à petit feu.
Dobson à Boston. Hagens avec les Islanders. Pageau dans le mélange. Et le Canadien? Spectateur impuissant d'un marché qui le dépasse.
Un scénario catastrophe. À Kent Hughes de remettre le train sur les rails.
Car soyons honnêtes : tout le monde dans la LNH a compris que le Canadien de Montréal tente désespérément de grimper dans le top 5 du repêchage, voire dans le top 10, d'aller chercher un 2e centre établi ou un défenseur droitier de premier plan.
Les appels se multiplient. Utah, Chicago, Nashville, Anaheim, New York (Rangers, Islanders). Toutes ces équipes ont parlé avec Kent Hughes. Mais à chaque fois, la réaction est la même :
« Merci, mais non merci. »
Pourquoi? Parce que le package proposé ne fait tout simplement pas rêver. Les 16e et 17e choix n'ont pas tant de valeur dans un repêchage peu profond.
Logan Mailloux? Intéressant, mais pas transformateur. Joshua Roy? Un espoir qui ne vaut plus rien. Des noms qui circulent, mais qui ne font pas lever les sourcils dans les bureaux des autres DG.
Quand Hughes appelle pour parler du 3e, 4e ou 5e choix total avec un montage centré sur Mailloux et les choix 16 et 17, les autres décrochent poliment… mais raccrochent vite.
Même chose quand il tente d'appeler Mathieu Darche pour Noah Dobson et qu'il ne veut pas offrir Caufield ou Slafkovsky. Le message est clair : si le CH veut Caleb Desnoyers ou un joueur de premier plan, il devra sortir de sa zone de confort.
Il devra donner un joueur établi. Un nom qui fait mal. Parce qu’aucune des équipes dans le top-5 n’a envie de reculer sans obtenir un “game-changer” en retour.
Et c’est là que l’équation devient brutalement complexe. Qui, dans l’alignement actuel du Canadien, représente un joueur établi prêt à changer le visage d’une autre organisation?
Le nom de Cole Caufield revient sans cesse. Il fait rêver Chicago. Il incarne exactement ce que recherche Utah : un ailier spectaculaire, jeune, déjà sous contrat.
Mais voilà : le CH n’a pas envie de l’échanger. Il est le visage marketing de l’équipe. Le meilleur ami de Nick Suzuki. Et surtout, dans un monde où Trevor Zegras pourrait débarquer à Montréal, échanger Caufield, c’est aussi compromettre cette dynamique.
Juraj Slafkovsky? Trop précieux aux yeux de Gorton ey Hughes. Reste Kaiden Guhle, qui a du prestige… mais pas le profil recherché.
Alors que reste-t-il à offrir? Kirby Dach? Aucune valeur. Trop d’inconstance et rop de blessures Si Kent Hughes veut réaliser un vrai « splash » cet été, il devra faire ce que tout grand DG redoute : sacrifier un chouchou.
Sinon, il sera difficile de vraiment avancer sur le marché des transactions.