La nouvelle a résonné comme un coup de tonnerre dans l'univers des partisans du Canadien de Montréal, laissant un goût amer dans la bouche de ceux qui espéraient voir Mike Matheson échangé cet été.
Les espoirs de ceux qui rêvaient de voir le défenseur partir sous d'autres cieux ont été cruellement anéantis. Non seulement Matheson ne sera pas échangé, mais il est sur le point de cimenter son destin à Montréal avec une prolongation de contrat l'été prochain (2025).
On s'apprête donc à voir Matheson terminer sa carrière à Montréal, une nouvelle qui suscite autant d'enthousiasme que de peur pour un défenseur trentenaire.
«Matheson est un gros morceau de notre attaque, j’ai aimé notre façon de nous comporter en zone offensive en appliquant nos concepts" affirme Martin St-Louis.
"On attaque à cinq joueurs et c’est sûr qu’il y a des joueurs qui doivent utiliser leurs habiletés individuelles. Matheson fait partie de ça beaucoup, mais les quatre autres doivent aussi être à la bonne place sur la patinoire pour prolonger notre temps en zone offensive.»
L'idée même d'échanger Matheson pour la lune semble désormais lointaine, voire impossible. Au lieu de cela, les partisans devront se résigner à voir Matheson rester sous les couleurs du CH, avec l'espoir qu'il maintienne son niveau de performance sans décliner alors que Kent Hughes Montréal pourrait maximiser sa valeur sur le marché des échanges cet été.
Il faut rendre à César ce qui lui revient. Bien que son nom ne figure pas dans la liste des dix meilleurs défenseurs offensifs de l'histoire du Canadien de Montréal, il fait partie d'un groupe exclusif de dix joueurs à avoir atteint ou dépassé les 55 points lors d'une saison en portant le chandail bleu-blanc-rouge.
Un exploit partagé avec des légendes telles que Larry Robinson, PK Subban, Guy Lapointe, Chris Chelios, Andrei Markov, Sheldon Souray, Mark Streit et Jean-Claude Tremblay. Ces performances, bien que remarquables, soulignent également la complexité de l'équation : comment concilier les statistiques individuelles avec les succès collectifs de l'équipe?
Matheson lui-même reconnaît la difficulté de trouver la satisfaction personnelle lorsque l'équipe n'atteint pas les séries éliminatoires. Malgré ses réalisations individuelles, il demeure conscient que le véritable triomphe réside dans les succès de l'équipe dans son ensemble.
«En ce moment, je me concentre de jouer à chaque match et honnêtement, de savoir qu’on ne va pas faire les séries, c’est difficile de penser que je pourrais être satisfait de ma propre saison".
"Quand l’équipe n’est pas dans les séries, c’est naturel de croire qu’on pourrait chacun faire quelque chose de mieux.»
Son rôle dans l'équipe est indéniable. Utilisé pendant des minutes cruciales à chaque match, il contribue non seulement offensivement, mais aussi en défensive, même si son différentiel de -27 suscite des interrogations quant à sa performance globale.
Sa connexion avec des jeunes talents comme Cole Caufield offre un aperçu de ce que l'avenir pourrait réserver pour le Canadien.
Alors que la fin de saison approche et que le spectre d'une prolongation de contrat plane, les regards se tournent vers l'avenir.
À 30 ans, Matheson a encore quelques bonnes années devant lui. Il incarne l'esprit du joueur local ayant la chance de jouer pour son équipe d'enfance, une opportunité qu'il n'entend pas prendre à la légère.
Alors que le Canadien achève sa saison dans un mélange d'optimisme et de réflexion, l'avenir de Matheson demeure incertain.
Mais une chose est sûre : son impact sur l'équipe et son héritage dans l'histoire du Canadien continueront d'être débattus et polarisés par les fans du CH.
Un atout offensif...une nuisance défensive?
À suivre..