Le cas de Patrik Laine reste une énigme pour les Blue Jackets de Columbus, même durant cette période plus calme de la Ligue nationale de hockey, marquée par la fin du repêchage et l’ouverture du marché des joueurs autonomes.
Le directeur général qui vient de débarquer, Don Waddell, se retrouve avec une situation délicate entre les mains concernant l'ailier finlandais de 26 ans.
Laine, engagé dans le programme d'aide aux joueurs de la LNH depuis janvier, représente une incertitude de taille pour Waddell.
Dans une récente interview avec The Athletic, Waddell a exprimé son impuissance à fournir des garanties sur l’état mental et psychologique du joueur.
« Les équipes continuent de s’informer à savoir s’il y a du nouveau. Je leur dis : vous devez être à l’aise avec Laine et je ne peux vous aider sur cela. Je ne connais pas l’athlète personnellement. Je ne suis pas quelqu’un essayant de tromper les gens."
Waddell a aussi souligné la rareté des joueurs autonomes disponibles et a laissé entendre que des équipes intéressées pourraient rester sur le qui-vive, prêtes à bouger si la situation évolue favorablement pour elles. Donc le Canadien de Montréal...
En juin, l'expert hockey Pierre LeBrun a rapporté que Laine avait demandé une transaction, précisant que ce désir était partagé par les Blue Jackets.
Limité à seulement 18 rencontres en 2023-2024, Laine sera admissible à l’autonomie complète au terme de la campagne 2025-2026. Son contrat actuel de quatre ans lui rapporte en moyenne 8,7 millions de dollars par année.
Laine possède indéniablement un talent de marqueur, ayant atteint 44 buts à sa deuxième saison dans la ligue et une moyenne de 34,85 buts par 82 matchs sur les 480 disputés.
Même si sa production a diminué ces dernières années à Columbus, elle reste suffisante pour maintenir son statut de joueur de premier plan.
Toutefois, ses problèmes psychologiques et ses performances horribles rendent toute transaction complexe. Laine dispose également d'une clause de non-échange lui permettant de refuser 10 équipes, ce qui complique encore plus les négociations pour Waddell. Montréal ne serait pas sur sa liste "NO-TRADE".
Columbus, qui aspire à un redressement rapide après une saison décevante, doit jongler avec ces nombreux facteurs avant de prendre une décision finale.
La question demeure : Patrick Laine peut-il retrouver son meilleur niveau et aider l'équipe de Martin St-Louis. Pour l’instant, Waddell ne peut qu’attendre et espérer que les nuages se dissipent autour de son énigmatique attaquant finlandais.
Son contrat actuel, d’une durée de quatre ans, lui rapporte en moyenne 8,7 millions de dollars par année, avec un salaire de 9,1 millions pour chacune des deux prochaines saisons, dont 2 millions payés d’avance chaque mois de juillet.
Beaucoup, beaucoup d'argent...pour beaucoup beaucoup de problèmes psychologiques. Même si les Blue Jackets retenaient une partie de son salaire, l’idée d’une éventuelle transaction envoyant Laine à Montréal est réaliste, mais elle comporte de nombreux risques.
La pression médiatique et l'attention intense du marché montréalais pourraient ne pas convenir à un joueur en situation délicate comme Laine.
De plus, les Canadiens devraient être prêts à absorber un contrat important tout en offrant une compensation intéressante aux Blue Jackets. Surtout si ces derniers retiennent une partie de son salaire.
Les Canadiens pourraient devoir inclure un choix de repêchage, un espoir ou un défenseur dans l’échange pour convaincre les Blue Jackets.
Avant tout, on doit savoir comme il se sent...mentalement...et psychologiquement...