Le scénario semblait improbable il y a encore quelques semaines, mais Samuel Montembeault est aujourd’hui au cœur des discussions.
Avec sa nomination comme gardien numéro un du Canadien de Montréal et sa sélection par Équipe Canada pour la Confrontation des 4 Nations, le Québécois est en train de transformer sa trajectoire.
Et cette montée en puissance ne passe pas inaperçue.
Alors que Julien BriseBois, directeur général adjoint d’Équipe Canada, a affirmé qu’aucune hiérarchie n’était encore définie entre Jordan Binnington, Adin Hill et Montembeault, ses propos ouvrent une porte grand ouverte pour ce dernier.
« Notre mission est de remporter ce tournoi, et nous irons avec les joueurs qui nous donnent les meilleures chances de gagner, » a déclaré BriseBois.
Ces paroles, bien qu’évasives, laissent entrevoir une possibilité réelle pour Montembeault de se démarquer.
Si certains doutent encore de la capacité de Montembeault à s’imposer comme gardien partant pour Équipe Canada, il est indéniable que cette nomination renforce sa crédibilité.
Être l’un des trois gardiens sélectionnés par l’état-major canadien, alors que des noms comme Stuart Skinner sont laissés de côté, témoigne de la progression fulgurante de Montembeault.
Le scénario est encore plus cruel pour Skinner. Non seulement il a vu sa place quasi assurée avec Équipe Canada lui glisser entre les doigts, mais il pourrait également perdu son statut de gardien numéro un des Oilers d’Edmonton, une équipe en pleine tourmente.
Avec une fenêtre d’opportunité qui reste grande ouverte pour les Oilers, la pression des médias locaux pour obtenir un « vrai » gardien est à son comble.
Les Oilers, désespérés par les contre-performances de Skinner et leur besoin urgent de capitaliser sur les meilleures années de Connor McDavid et Leon Draisaitl, pourraient bien être la clé pour Kent Hughes.
Avec une fenêtre de championnat qui se referme rapidement, Edmonton ne peut pas se permettre de niaiser.
Dans ce contexte, Montembeault représente une solution attrayante. À seulement 28 ans, il entre dans ses meilleures années comme gardien et démontre qu’il peut rivaliser avec des noms établis.
Sa capacité à s’élever dans les moments importants et son expérience récente avec le Canadien en font une option sérieuse pour les Oilers, qui cherchent à stabiliser leur situation devant le filet.
La valeur de Montembeault sur le marché des transactions est en train d’exploser. Avec sa sélection pour Équipe Canada, il s’est positionné comme un gardien crédible non seulement pour les compétitions internationales, mais aussi pour une équipe aspirant à la Coupe Stanley.
Et cette hausse de valeur ne passe pas inaperçue. Des équipes comme Edmonton, désespérées de trouver un gardien fiable, pourraient bien être prêtes à surpayer pour l’acquérir.
Mais Edmonton n’est pas la seule équipe à surveiller de près Montembeault. L’Avalanche du Colorado, considérée comme un prétendant sérieux à la Coupe Stanley, vit une situation catastrophique devant le filet.
Alexandar Georgiev, leur gardien numéro un, connaît un début de saison désastreux.
Une transaction pourrait inclure un choix de première ronde (2026 car ni les Oilers ni l'Avalanche n'en ont pas pour 2025), un espoir de qualité ou même un joueur établi.
La question pour Kent Hughes n’est donc pas de savoir si Montembeault a de la valeur, mais s’il doit capitaliser sur cette explosion maintenant ou le conserver comme pièce maîtresse à Montréal.
D’un côté, échanger Montembeault maintenant pourrait permettre au Canadien d’obtenir un retour énorme, voire « la lune », selon certains observateurs.
Mais de l’autre, garder Montembeault pourrait offrir une stabilité rare devant le filet pour une organisation en reconstruction.
Avec des jeunes comme Jakub Dobes et Jacob Fowler qui frappent à la porte, la tentation de maximiser la valeur actuelle de Montembeault est forte.
Pour l’instant, Montembeault joue ses meilleures cartes. Sa nomination avec Équipe Canada est une validation de ses efforts, et il sait qu’une performance solide lors de la Confrontation des 4 Nations pourrait encore augmenter sa valeur, tant pour le Canadien que sur le marché des transactions.
Le premier match du Canada, le 12 février au Centre Bell, sera une occasion en or pour Montembeault de prouver qu’il peut être un gardien d’élite sur la scène internationale.
Chaque arrêt qu’il fera sur cette grande scène renforcera son image, non seulement comme un atout pour Montréal, mais comme une cible de choix pour les équipes en quête de renforts.
Samuel Montembeault est à un tournant de sa carrière. En l’espace de quelques semaines, il est passé d’un gardien souvent critiqué à une valeur montante sur le marché. Que Kent Hughes décide de l’échanger ou non, une chose est claire : Montembeault n’a jamais été aussi précieux qu’aujourd’hui.
Pour Montembeault, le défi est de maintenir cette dynamique et de continuer à prouver qu’il peut être bien plus qu’un simple gardien de passage. Pour Hughes, le défi est de choisir le bon moment pour agir.
La balle est dans le camp de Montréal, mais une chose est certaine : les prochains mois pourraient bien redéfinir la carrière de Samuel Montembeault et, peut-être, l’avenir des Canadiens de Montréal.
«Non, il n’y a pas de hiérarchie du tout. Notre mission est de remporter ce tournoi-là. Ultimement, c’est le personnel d’entraîneurs qui va prendre ces décisions." affirme Julien Brisebois sur les ondes de TVA Sports.
«Le mandat que les entraîneurs]ont est de tout faire pour remporter des matchs, et on va y aller avec les joueurs, que ce soient les gardiens de but, les défenseurs ou les joueurs d’attaque, qui nous donnent les meilleures chances de gagner.»
Le fait que Montembeault connaisse le Centre Bell comme sa poche joue en sa faveur.
Sa valeur monte à vue d'oeil sur le marché des transactions.
Le DG du CH osera-t-il tout miser sur l’avenir ou profitera-t-il de cet intérêt grandissant pour échanger Montembeault contre un retour qui pourrait transformer l’organisation ?
Une chose est certaine : Samuel Montembeault est devenu, en quelques semaines, l’un des gardiens les plus recherchés de la LNH.
À Kent Hughes de jouer.