Depuis cet été, le nom de Trevor Zegras circule autour de Montréal, mais cette fois, le contexte est plus propice que jamais pour que Kent Hughes décroche son téléphone.
Selon Paul Bissonnette de Spittin' Chiclets, la situation à Anaheim a atteint un niveau catastrophique.
On parle d’un vestiaire « exécrable », de tensions étouffantes et d’un joueur étoile qui pourrait très bien en avoir assez.
Rappelez-vous cet été. Les Ducks traînaient les pieds dans les négociations avec Zegras.
Les rumeurs d’un échange vers Montréal étaient sur toutes les lèvres, mais le prix exigé par Anaheim a refroidi Hughes.
On parlait d’un jeune attaquant établi ou prometteur et d’un choix de première ronde.
Kirby Dach et Joshua Roy auraient été mentionnés dans les discussions, mais Hughes n’a pas bougé.
Une décision qui, à l’époque, semblait sage. Après tout, Zegras est brillant, mais il traîne aussi une réputation d’inconstance.
Puis, en octobre, Anaheim et Zegras se sont entendus sur un contrat de trois ans pour 17,25 millions $.
Une entente courte, certes, mais qui semblait mettre fin aux rumeurs.
Pourtant, aujourd’hui, avec l’implosion des Ducks, la porte est grande ouverte pour relancer les spéculations.
Zegras, dans un vestiaire qui s’effrite, ne peut pas être satisfait. Et à Anaheim, Pat Verbeek sait qu’il ne pourra pas retenir son joueur étoile indéfiniment si l’atmosphère ne s’améliore pas.
Alors, Kent, il est où le problème ?
Montréal a tout ce qu’il faut pour faire bouger les choses. Une banque d’espoirs classée numéro un par TSN.
Plusieurs choix de repêchage. Et surtout, une équipe qui a désespérément besoin de talent pur pour ramener un peu de magie au Centre Bell.
Imaginez Zegras avec Suzuki et Caufield.
C’est pas juste une ligne, c’est une raison de vendre des billets.
Mais ce ne sera pas gratuit. Les Ducks ne braderont pas leur joueur étoile, même dans ce contexte toxique.
Ils veulent un gros retour.
Roy ? Peut-être. Un choix de première ronde ? Probable.
Mais le jeu en vaut la chandelle. Zegras a le potentiel d’être un joueur d’élite dans cette ligue, et Montréal pourrait être l’endroit où il atteint ce niveau.
Et disons-le : Zegras, avec son flair et son charisme, serait parfait dans un marché comme Montréal.
Les partisans l’adoreraient, et il apporterait une dynamique qui manque actuellement à cette équipe.
Alors, oui, il y a des risques. Oui, ça coûtera cher. Mais parfois, les grandes décisions exigent de grands paris.
Et si jamais ça se concrétise, on pourra remercier le fiasco d’Anaheim pour avoir mis Zegras sur le marché.
Kent Hughes, c’est le moment.
Les Ducks s’effondrent, Zegras est dans un environnement insoutenable, et Montréal a une occasion en or.
Le téléphone est là. À toi de jouer.
À suivre ...