Transaction Montréal-Buffalo-Vancouver: Kirby Dach et Kaiden Guhle font jaser

Transaction Montréal-Buffalo-Vancouver: Kirby Dach et Kaiden Guhle font jaser

Par Marc-André Dubois le 2025-01-28

La rumeur en provenance de Buffalo, où les Sabres auraient proposé Dylan Cozens et Bowen Byram aux Canucks de Vancouver en échange d’Elias Pettersson, a enflammé les discussions.

Cette offre, bien que non confirmée, a suscité un débat animé parmi les experts, notamment Mathias Brunet et le Simon "Snake" Boisvert dans leur balado "Processus", qui se sont penchés sur l’équivalent qu’un tel échange pourrait représenter pour le Canadien de Montréal.

Pour les Sabres, offrir Cozens et Byram est une proposition audacieuse. 

Dylan Cozens, malgré une saison difficile, demeure un centre avec un potentiel illimité, capable de retrouver sa production offensive dans un environnement mieux structuré.

Quant à Bowen Byram, malgré ses problèmes récurrents de blessures, il reste un défenseur élite dans les deux sens de la patinoire, un atout précieux pour une équipe comme Vancouver en quête de renforts défensifs.

Le Snake ferait cette transaction demain matin.

“Si je suis Vancouver, je fais cet échange. Cozens a encore du potentiel, et Byram, malgré ses blessures, est supérieur à des jeunes comme Kaiden Guhle.”

Pour le Canadien de Montréal, la discussion prend une autre tournure. Si Vancouver exige un équivalent basé sur la rumeur de Buffalo, le minimum requis serait Nick Suzuki, ce qui est un non catégorique pour Kent Hughes.

Suzuki est non seulement supérieur à Cozens en termes de production et de constance, mais il est aussi le capitaine et le centre numéro un du Tricolore.

Mathias Brunet a proposé une alternative avec Kirby Dach et Kaiden Guhle, mais le Snake Boisvert a immédiatement souligné que cela ne suffirait pas :

“Dach est encore un gros point d’interrogation. Il n’a pas la valeur de Cozens, même si ce dernier connaît une année difficile. Quant à Guhle, il est prometteur, mais Byram est supérieur, même avec ses blessures.”

Les Canucks demandent des éléments que le Canadien ne peut ou ne veut pas offrir.

En plus d’un centre de qualité comme Suzuki, Vancouver souhaite un défenseur jeune et établi.

Guhle, bien que prometteur, ne rivalise pas avec Byram en termes de potentiel. Les autres options, comme Logan Mailloux, n’intéressent pas les Canucks, qui voient en lui un projet incertain plutôt qu’une garantie.

De plus, les Sabres, bien qu’en difficulté cette saison, restent une organisation avec une profondeur supérieure à celle du Canadien en termes de joueurs établis qu'ils peuvent proposer aux Canucks.

Montréal n’a pas de joueurs comme Byram ou de centre intermédiaire entre Suzuki et Dach. Comme l’a dit Boisvert.

“Le Canadien n’est pas un match, et il ne l’était pas non plus pour d’autres transactions d’envergure comme celle de Rantanen.”

Dans cette équation complexe, Josh Anderson pourrait être inclus dans un échange comme un “throw-in salary” pour équilibrer les finances.

Son contrat de 5,5 millions $ jusqu’en 2026 alourdit la masse salariale du Canadien, mais son style robuste et son potentiel en séries font de lui un joueur attrayant pour Vancouver, surtout avec l’espoir de se qualifier pour les séries éliminatoires.

Les Canucks, qui manquent de joueurs physiques en attaque, pourraient voir en Anderson une option intéressante pour compenser le départ de Pettersson.

Cependant, cela ne suffirait pas à combler l’écart de valeur avec des joueurs comme Cozens et Byram.

Le dossier Elias Pettersson semble hors d’atteinte pour Montréal. Kent Hughes a refusé de sacrifier Suzuki, et les alternatives proposées – Dach, Guhle, Mailloux, et même Anderson – ne rivalisent pas avec ce que Buffalo peut offrir.

Parfois, les fans espèrent que leur équipe fasse un grand coup, mais la réalité est souvent bien différente. Comme l’a si bien dit Mathias Brunet :

“Ça prouve que des fois, les fans vont voir un joueur disponible et se demander pourquoi leur équipe ne fait pas l’échange. Mais quand on regarde les détails, il n’y a tout simplement pas de match.”

Pour Kent Hughes, il est temps de tourner la page sur Pettersson et de se concentrer sur d’autres avenues pour renforcer l’équipe. 

Le rêve "Pettersson à Montréal" est un mirage, mais la discussion aura au moins permis de souligner les forces et les faiblesses du Tricolore sur le marché des transactions.

Du côté de Suzuki, on parle d'une belle revanche.

Le capitaine peut enfin savourer une victoire personnelle, même si elle ne se reflète pas sur la feuille de pointage.

Pendant des mois, le jeune capitaine des Canadiens de Montréal a été la cible des critiques les plus dures. De Michel Bergeron à Simon Gagné, en passant par les partisans qui doutaient de sa légitimité comme centre numéro un et capitaine, Suzuki a traversé une véritable tempête médiatique.

On l’a accusé de tout : de ne pas parler français, de manquer de leadership, et même de ne pas mériter son “C”. Aujourd’hui, il est intouchable.

La saga Elias Pettersson vient sceller une revanche bien méritée pour Suzuki. Quand les rumeurs d’échange ont commencé à circuler, beaucoup voyaient dans le centre des Canucks une amélioration automatique pour le Canadien.

Pettersson, avec ses habiletés élites et son statut de joueur vedette, semblait être un choix évident pour renforcer la ligne de centres du CH. Mais Kent Hughes a été clair : Nick Suzuki n’est pas à vendre.

Pour Michel Bergeron, qui a toujours douté de Suzuki, cette décision de Kent Hughes est un coup dur. Depuis des mois, Bergeron martelait que Suzuki n’était pas un capitaine dans l’âme, et il n’a jamais manqué une occasion de souligner ses prétendus défauts.

Après la saga du Championnat du monde, où Suzuki avait choisi des vacances plutôt que de représenter le Canada, Bergeron rêvait tout haut que le Canadien se débarrasse de lui.

L’échange de Suzuki contre un joueur comme Pettersson semblait être, pour lui, la solution idéale pour “sauver” l’équipe.

Mais ce rêve s’est effondré. Non seulement Suzuki est resté à Montréal, mais Kent Hughes a aussi confirmé son rôle central dans le projet à long terme de l’équipe.

Pour Bergeron, qui espérait peut-être un départ permettant de valider ses critiques, c’est un désaveu total.

Le soutien public de Kent Hughes envoie également un message fort au vestiaire. Malgré les rumeurs, malgré les critiques, malgré les attentes démesurées, Suzuki a prouvé qu’il est plus qu’un joueur talentueux : il est la pierre angulaire de cette équipe.

Hughes, qui aurait pu céder à la tentation de faire un “grand coup”, a choisi de renforcer la confiance envers son capitaine.

Ce geste est une réponse directe à ceux qui doutaient de Suzuki, et il montre que l’organisation est prête à miser sur lui à long terme.

Suzuki n’a jamais fléchi sous la pression. Face à un marché comme Montréal, où chaque action est scrutée et analysée, il a maintenu son calme et continué à jouer son rôle.

Ce genre de courage est rare, et cela explique pourquoi il reste intouchable, même face à un joueur de la trempe de Pettersson.

Nick Suzuki peut enfin respirer. Il n’est pas seulement intouchable sur le marché des transactions, mais il est également reconnu comme le véritable leader de cette équipe. 

Dommage que Kirby Dach et Kaiden Guhle n'arrivent pas à convaincre les Canucks. On aurait fait cette transaction demain matin.