À Edmonton, le nom de Samuel Montembeault explose,
La patience a des limites, même en Alberta. Et pour les Oilers, la limite s’appelle Stuart Skinner.
Encore une soirée catastrophique contre les Flames où il a été coupable d'une remontée de 3 buts contre les ennemis.
Tout allait bien, les Oilers étaient en avance 3-0 lors de leur match d'ouverture... jusqu'à ce que Skinner "choke" sa vie... comme d'habitude...
Admirez ce but digne du pee-wee:
Encore un match où il n’a pas été capable d’offrir le minimum exigé d’un gardien numéro un dans la LNH. Et pendant qu’Edmonton continue de gaspiller les meilleures années de Connor McDavid, le nom de Samuel Montembeault revient partout.
C’est un secret de Polichinelle : les Oilers ont besoin d’un gardien. Pas un projet. Pas un espoir. Un vrai gardien de la Ligue nationale.
Et ils ne peuvent plus se le cacher.
Skinner n’est pas un gardien numéro un
Tout le monde à Edmonton le sait. Tout le monde le voit. Tout le monde en parle.
Même les insiders les plus proches de l’organisation, Bob Stauffer (Oilers Now) et Ryan Rishaug (TSN), ont cessé de tourner autour du pot :
« Skinner est sur le clock », ont-ils répété cette semaine. Autrement dit : il n’a plus de marge d’erreur.
Le problème, c’est que le message ne semble pas passer.
Skinner accumule les mauvaises lectures, les rebonds dangereux, les buts faibles, et surtout les erreurs mentales qui font dérailler un match.
Celle contre Calgary. résume parfaitement le malaise. On ne parle pas ici d’un mauvais rebond ou d’une déviation malchanceuse. On parle d’une séquence qu’un gardien de la Ligue nationale ne peut pas rater.
Et c’est exactement pour ça que le nom de Montembeault revient dans toutes les conversations d’initiés à Edmonton.
Les Oilers n’ont pas de marge de manœuvre.
Ils ne peuvent pas aller chercher un gardien vedette à 5 ou 6 millions : ils n’ont tout simplement pas la place.
Mais Montembeault, avec son contrat de 3,15 M$ par saison, sans clause de protection, entre parfaitement dans leurs moyens.
C’est un gardien encore jeune (28 ans), qui sort d’une saison de 31 victoires, qui a tenu le coup dans un marché exigeant, et qui est respecté dans la ligue pour sa constance et son calme.
À ce prix, pour une équipe comme Edmonton, c’est le scénario idéal : un numéro 1B qui peut stabiliser le filet, sans plomber la masse salariale.
Et c’est précisément ce qu’a confirmé Frank Seravalli, en rappelant que les Oilers ne pouvaient rien faire d’ici la fin de la saison sur le plan salarial, mais qu’ils devaient « tenir le coup » avec Skinner pour l’instant, avant d’agir dès qu’une ouverture se présentera.
La traduction est simple : si Skinner s’écroule encore, Edmonton bougera.
Edmonton a l’une des meilleures attaques du circuit, un des duos les plus dangereux de la ligue avec McDavid et Draisaitl, un système capable de produire 3 à 4 buts par match.
Mais depuis deux saisons, tout s’effondre dès que la rondelle traverse la ligne bleue.
La direction le sait.
Le vestiaire le sait.
Et l’opinion publique aussi.
Skinner est arrivé dans un contexte favorable : jeune gardien local, repêché par l’équipe, apprécié des fans.
Mais ça ne suffit plus. La réalité, c’est qu’il n’a jamais démontré qu’il pouvait gagner sous pression.
Et en séries, il a coûté plus qu’il n’a sauvé.
C’est là que le nom de Montembeault revient, encore et encore, comme une solution logique.
Un gardien abordable, discipliné, capable d’enchaîner les départs, et surtout, habitué à composer avec un environnement instable, ce qui le prépare parfaitement à Edmonton.
La rumeur circule jusqu’à Montréal. Pourquoi?
Car chez le CH, on le sait aussi.
Montembeault est dans la deuxième année de son contrat et n’a plus de véritable avenir dans l’organisation.
Fowler et Dobeš représentent la relève. Kähkönen est déjà en place à Laval pour encadrer.
Montembeault, lui, est un actif disponible.
Selon plusieurs sources proches du dossier, Kent Hughes écoute depuis des semaines les offres potentielles. Trois équipes ont manifesté un intérêt concret :
Edmonton, évidemment, qui reste la plus urgente ;
Philadelphie, qui n’a toujours pas trouvé de successeur à Carter Hart ;
et le Mammoth de l’Utah, qui veut un gardien d’expérience pour encadrer un groupe jeune.
Mais c’est Edmonton qui pousse le plus fort. Parce qu’ils n’ont plus de temps à perdre. Parce que la fenêtre de McDavid et Draisaitl se referme vite.
Et parce que, selon un proche du dossier, le nom de Montembeault revient chaque jour dans les réunions internes.
La difficulté, c’est le retour.
Les Oilers n’ont plus de choix de première ronde avant 2027 (le 2026 appartient déjà à San Jose).
Leur banque de jeunes est l'une des pires de la LNH.
Mais pour un gardien à 3,15 M$, un choix de première ronde protégé en 2027 pourrait suffire à Kent Hughes.
Le DG du Canadien n’a jamais caché qu’il cherchait un deuxième centre via transaction.
Mais dans un marché limité, il sait aussi que la meilleure façon de maximiser Montembeault, c’est de l’envoyer là où il aura un rôle de partant. Et à Edmonton, ce rôle l’attend déjà.
Quand Bob Stauffer et Ryan Rishaug, deux journalistes directement branchés sur le vestiaire des Oilers, disent que Skinner est « sur le clock », ce n’est pas anodin.
Ça veut dire que la direction a déjà commencé à chercher ailleurs.
Le nouveau directeur général, Stan Bowman, ne veut pas revivre la même humiliation que celle du printemps dernier, quand Skinner s’est écroulé en finale... pour une 2e année de suite.
Il a déjà bougé pour Connor Ingram, mais il sait qu’il n’a pas encore son gardien numéro un.
Il a besoin d’un vrai professionnel. D’un gardien fiable. D’un gars capable de tenir 10 jours de suite sans crise.
Et dans ce portrait, Montembeault est exactement ce qu’il cherche.
L’avenir de Montembeault n’est plus à Montréal
Kent Hughes le sait.
Martin St‑Louis le sait.
Même le joueur le sait.
Le Canadien n’a plus rien à prouver cette année. Le club développe. Les jeunes montent. Fowler attend sa chance. Dobeš vient de gagner son premier match de la saison avec autorité.
Chaque départ donné à Montembeault ralentit la progression des autres.
C’est pourquoi une transaction à Edmonton d'ici 2-26-2027 semble inévitable.
C’est écrit dans le ciel.
Et c’est ce que tout le monde comprend, des deux côtés du pays.
Le dossier Montembeault à Edmonton, ce n’est plus une simple rumeur.
C’est une possibilité concrète, alimentée par la réalité sportive et financière des Oilers.
La direction est sous pression. Les fans aussi.
Et à Montréal, un gardien disponible à bas prix coche toutes les cases.
À ce stade, la vraie question n’est plus :
Est‑ce qu’Edmonton va bouger ?
Mais :
Combien de mauvais départs de plus de Skinner faudra‑t‑il avant que le téléphone de Kent Hughes sonne ?
Parce qu’à Edmonton, tout le monde le sait maintenant :
Stuart Skinner n’est pas un gardien de la Ligue nationale.
Et Samuel Montembeault est prêt à prendre sa place.