Quelque chose ne tourne pas rond à Los Angeles.
Sous leurs airs de franchise bien structurée et de planification méthodique, les Kings sont en pleine tempête identitaire.
Le règne d’Anze Kopitar tire à sa fin. La pression est immense. Et voilà que Brent Clarke et Michael Hage se retrouvent au cœur d’une saga de coulisses qui pourrait bien changer l’avenir de deux franchises.
Le jeune prodige du Canadien de Montréal, Michael Hage, n’a pas encore disputé une seule minute dans la LNH que déjà, son nom circule dans les bureaux des directeurs généraux comme une obsession.
Et pour cause : les Islanders de New York l’ont réclamé dans les discussions pour Noah Dobson. Les Penguins l’ont ciblé dans les échanges hypothétiques pour Sidney Crosby. Les Ducks d’Anaheim ont exigé son nom ou celui de David Reinbacher dans les pourparlers concernant Mason McTavish. Et maintenant, les Kings de Los Angeles entrent dans la danse.
Selon ce qui circule, les Kings auraient approché Kent Hughes cet été pour s’informer du prix à payer pour Michael Hage.
C’est à la fois surprenant… et parfaitement logique. Parce que tout indique qu’Anze Kopitar disputera sa dernière saison à Los Angeles.
Son contrat se termine. Il n’y a eu aucune discussion pour une prolongation. Et les rumeurs sont claires : le capitaine des Kings annoncerait sa retraite à la fin de la saison 2025-2026. Une ère s’éteint. Et dans les bureaux de Rob Blake, on cherche déjà l’après-Kopitar.
Pourquoi Michael Hage?
La réponse est simple : Hage est vu comme un futur centre top 6, peut-être même un centre numéro un. Il a tout pour réussir : gabarit, intelligence, sens du jeu, leadership. Et surtout, il est jeune, pas encore payé, et sous contrôle pendant plusieurs années.
Exactement le genre de joueur que les Kings aimeraient développer derrière Quinton Byfield... et avant Phil Danault...
Mais le problème, c’est que le Canadien n’a aucunement l’intention de s’en départir. Avec l’incertitude entourant Kirby Dach, le profil de Michael Hage devient encore plus essentiel à la structure du Tricolore. Et ce n’est pas un droitier offensif comme Brent Clarke qui allait suffire pour convaincre Kent Hughes.
Selon des informations crédibles, les Kings auraient mis Brent Clarke sur la table dans l’espoir de débloquer la situation. Ce serait une offre alléchante en surface. Clarke est jeune, explosif, droitier, et possède un potentiel de quart-arrière offensif élite.
Plusieurs le comparent à un jeune Drew Doughty. Il aurait fière allure à Montréal aux côtés de Lane Hutson ou d’Adam Engstrom.
Mais le Canadien avait déjà sécurisé Noah Dobson à la dernière minute. Le besoin à droite était comblé. Et le pari sur Michael Hage était trop précieux. Résultat : Hughes a dit non.
C’est un refus clair, catégorique. Le CH n’a même pas tenté de faire monter les enchères. C’est ce qui prouve à quel point Hage est devenu intouchable dans l’esprit de l’état-major.
La situation des Kings est plus fragile qu’il n’y paraît. Anze Kopitar va partir. Drew Doughty approche la fin. Et pendant ce temps, le noyau autour de Kevin Fiala, Adrian Kempe, Byfield et Danault ne fait pas rêver.
Ils ont échoué lamentablement en séries au cours des dernières années (4 défaites de suite contre les Oilers) et même si Quinton Byfield monte en puissance, les Kings savent qu’ils n’ont pas de relève crédible à long terme au centre.
Ce n’est pas Danault, à 32 ans, qui va porter la franchise. Et c’est pourquoi ils ont tenté le coup Hage.
Mais ce n’est pas tout. Il faut aussi savoir que les Kings ont eux-mêmes reçu des appels pour… Quinton Byfield.
Une autre rumeur fracassante a secoué la Californie. Le Wild du Minnesota aurait approché les Kings pour acquérir le joueur de centre format géant, dans un montage d’échange qui incluait Marco Rossi et d’autres éléments.
Mais les Kings ont immédiatement dit non.
Pourquoi? Parce que Byfield est leur plan A, B et C pour remplacer Kopitar. Rossi est explosif, mais petit. Et Los Angeles ne veut pas d’un centre de 5’9 pour succéder à une légende de 6’3.
Ils veulent garder leur force physique, leur éthique de jeu responsable, leur présence au cercle des mises au jeu. Byfield est leur fondation.
Mais ce refus de transiger Byfield les place dans un coin. Parce que s’ils ne sont pas prêts à sacrifier Byfield, et qu’Hage est intouchable, alors Brent Clarke devient leur seule vraie monnaie d’échange.
Et justement, le fait que son nom ait circulé confirme que quelque chose se trame en coulisses.
Un feu d’artifice qui n’a pas explosé… mais qui brûle encore...
Ce qui est fascinant dans toute cette saga, c’est que la transaction n’a pas eu lieu. Mais ce n’est pas faute d’avoir essayé. Les Kings ont bougé. Ils ont sondé le Canadien. Ils ont offert Brent Clarke. Ils ont tenté de construire un pont vers le futur. Mais le CH n’a pas mordu.
Et ça en dit long. Ça en dit long sur la valeur perçue de Michael Hage dans la LNH. Ça en dit long sur l’urgence à Los Angeles. Et ça en dit long sur les tensions à venir dans cette division où tout le monde veut frapper un grand coup.
Parce que les rumeurs ne vont pas disparaître. Brent Clarke est toujours là. Kopitar va partir. Et les Kings ne peuvent pas se permettre une autre élimination rapide. Ils doivent bouger. Et la prochaine fois, ils n’attendront peut-être pas un refus.
Il faut lire entre les lignes. Il faut sentir la pression. Parce que ce qui se passe à Los Angeles n’est pas un simple bruit de fond.
C’est une organisation qui sent venir la fin d’un cycle, qui panique à l’idée de se retrouver sans centre #1, sans leader, sans avenir.
Et c’est aussi un signal fort de Montréal : Michael Hage ne bougera pas. Pas pour Dobson. Pas pour Crosby. Pas même pour Brent Clarke.
Mais le feu continue dans les rumeurs.
Et si les Kings ne réussissent pas à bâtir une relève crédible d’ici la retraite de Kopitar, l’explosion ne sera plus une question de “si”… mais de “quand”.
Ça sent la transaction immense... à plein nez...