Transaction Montréal-NewYork: le cauchemar de Juraj Slafkovsky

Transaction Montréal-NewYork: le cauchemar de Juraj Slafkovsky

Par David Garel le 2025-01-05

Rien ne semble aller pour Juraj Slafkovsky. L’attaquant de 20 ans, premier choix au repêchage de 2022, traverse une période sombre au moment même où le Canadien de Montréal est en feu.

Ironie cruelle, Slafkovsky, supposé incarner le futur glorieux du CH, est aujourd’hui considéré comme le pire joueur de l’équipe, et cela pour un deuxième match consécutif.

Une rareté qui suscite frustration et indignation chez les partisans.

Slafkovsky est un fantôme sur la glace,

Incapable de gagner ses batailles le long des rampes, il se traîne les patins. Il est amorphe. Comme s'il ne voulait pas se battre.

Bravo à Martin St-Louis de lui avoir fait réchauffer le banc, car le but de Caufield a été marqué quand Jake Evans était sur la glace à la place de Slaf.

Le Slovaque est éteint. Sur la glace, il semble perdu, incapable de suivre le rythme d’une équipe qui enchaîne les performances incroyables.

Son absence de production offensive est criante, et sa confiance paraît en chute libre. Mais surtout, son effort est inexistant. Il est un géant...qui joue comme un nain...

La situation a atteint son paroxysme lors du dernier match, où l’entraîneur Martin St-Louis l’a cloué au banc pour la deuxième moitié de la troisième période et la prolongation.

Une décision forte qui en dit long sur l’état actuel de l’ailier slovaque.

Ce n’est pas seulement une question de chiffres; c’est une question d’impact. Slafkovsky n’arrive pas à utiliser sa taille et son physique pour imposer son jeu, et ses décisions sur la glace laissent souvent à désirer.

Les attentes qui pesaient sur ses épaules semblent désormais se transformer en un poids insupportable.

Dans ce contexte, les rumeurs entourant Alexis Lafrenière à New York prennent une tournure particulière à Montréal.

Lafrenière, bien que lui aussi critiqué pour son développement inégal chez les Rangers, reste un joueur talentueux avec une expérience de plusieurs saisons dans la LNH.

Les Rangers, de leur côté, cherchent désespérément à ajouter un attaquant de type "power forward" à leur formation.

L’idée d’un échange entre Slafkovsky et Lafrenière commence donc à germer dans l’esprit des partisans. Après tout, Lafrenière est un produit québécois, un ancien premier choix au repêchage qui pourrait bénéficier d’un changement de décor et d’un environnement moins hostile que celui de New York.

Pour Slafkovsky, quitter Montréal pour New York pourrait également représenter une opportunité de repartir à zéro, loin des projecteurs étouffants de Montréal.

La question divise. D’un côté, les partisans en colère estiment que Slafkovsky est un échec en devenir, et que le Canadien devrait capitaliser sur sa valeur actuelle avant qu’elle ne chute davantage.

Et surtout, se débarrasser de son contrat de 7,6 M$ par année pour les 8 prochaines saisons.

De l’autre, certains rappellent que le Slovaque n’a que 20 ans et qu’il est prématuré de tirer des conclusions sur son potentiel à long terme.

Les Rangers, quant à eux, pourraient voir en Slafkovsky une solution à leurs problèmes physiques à l’aile, tandis que le Canadien obtiendrait un joueur plus prêt à contribuer immédiatement.

Cependant, cet échange serait risqué pour les deux équipes, car il impliquerait d’abandonner des espoirs très élevés. Mais un on parle de deux tout premier choix au total. 

Rien de plus logique comme transaction.

Slafkovsky est à la croisée des chemins. Son développement régresse, et les critiques s’intensifient. Pendant ce temps, Lafrenière représente une opportunité unique pour Montréal, mais aussi un risque.

La question de l’échange divise, mais une chose est certaine : le temps presse pour le Slovaque, et le Canadien devra rapidement décider s’il est encore dans leurs plans à long terme.

Dans ce drame où les attentes écrasent les jeunes talents, nos pensées vont à Juraj Slafkovsky, qui doit trouver la force de rebondir dans un environnement où la pression est omniprésente.

Qu’il reste à Montréal ou parte pour New York, une chose est claire : le ciel doit s’éclaircir pour ce jeune homme, avant que sa carrière ne subisse des dommages irréparables.

La situation de Juraj Slafkovsky ne cesse de s’aggraver, et l’idée même d’un échange avec Alexis Lafrenière illustre à quel point la confiance de plus en plus de partisans envers lui s’effondre.

On se demande comment se sent Kent Hughes qui lui a accordé ce monstrueux contrat.

Pourtant, ce qui choque encore davantage, c’est l’attitude de Slafkovsky face à cette adversité.

Depuis son arrivée à Montréal, le jeune Slovaque a affiché une arrogance mal placée qui commence à irriter autant les partisans que les dirigeants.

Il semble ignorer la gravité de sa situation et continue d’évoquer ses moments de gloire passés, comme s’ils pouvaient effacer ses performances actuelles.

Rappelons cette déclaration cinglante où il a affirmé qu’il « ne se souciait pas des critiques des médias et des partisans».

Une attitude perçue comme hautaine, surtout dans un marché comme Montréal, où les partisans et les journalistes vivent pour leur équipe.

Ses récentes interactions avec les médias ont renforcé cette image d’un joueur déconnecté. À plusieurs reprises, il a tenté de minimiser ses erreurs, clamant que « les statistiques ne disent pas tout » ou encore que « les critiques, c’est toujours noir ou blanc, jamais nuancé ».

Une posture qui, dans le contexte de ses piètres performances, sonne creuse et irritante.

La relation intime de Slafkovsky avec une serveuse du Flyjin soulève aussi des interrogations quant à son rythme de vie.

Alors que les joueurs de la LNH doivent optimiser chaque détail de leur quotidien pour performer, le choix de fréquenter une personne travaillant tard dans la nuit est perçu par certains comme une distraction potentielle.

Les comparaisons avec des joueurs comme Alex Galchenyuk, connu pour ses sorties nocturnes à Montréal, ne sont pas flatteuses.

Galchenyuk, autrefois vu comme un espoir prometteur, est aujourd’hui un exemple de carrière gâchée, en partie à cause d’un manque de discipline hors glace.

Ce qui est peut-être le plus préoccupant, c’est l’impact de Slafkovsky sur l’unité de l’équipe.

Vendredi soir, le capitaine Nick Suzuki a été vu en train de l’enguirlander sur le banc, une scène rare pour un joueur habituellement réservé et discret. Cet échange tendu prouve une frustration croissante au sein du vestiaire.

Pierre McGuire, expert bien connu, a résumé la situation en disant que Slafkovsky avait tout simplement « abandonné ses coéquipiers ».

Un constat difficile à accepter pour une équipe qui compte sur lui comme pilier de son avenir.

Hier au Colorado, ce fut encore pire qu'à Chicago. Slafkovsky n'a aucune envie de se sacrifier sur la glace. Martin St-Louis ne peut plus l'accepter.

Dans ce contexte, l’idée d’échanger Slafkovsky contre Alexis Lafrenière prend de plus en plus de place dans les discussions...et excite de plus en plus le Québec.

Lafrenière, malgré ses propres difficultés à New York, est un joueur local qui apporterait une bouffée d’air frais et une identité québécoise à une équipe sur le point de se qualifier pour les séries. 

Imaginez à quel point le Centre Bell vibrerait.

Pourtant, ce serait également un pari risqué. Slafkovsky, à seulement 20 ans, reste un joueur doté d’un physique et d’un potentiel rares avec beaucoup plus d'intangibles que Lafrenière.

Mais combien de temps encore le Canadien peut-il attendre qu’il se développe?

Laffy a quelque chose que Slaf n'a pas: la stabilité et l'humilité 

Du côté des Rangers, l’ajout de Slafkovsky pourrait combler un besoin criant d’impact physique sur les ailes. Mais seriez-vous prêt à échanger une promesse non tenue contre une autre?

Voilà le dilemme auquel sont confrontées les deux équipes.

Slafkovsky se trouve à un moment critique de sa jeune carrière. S’il ne montre pas rapidement des signes de progression, les discussions autour de son avenir pourraient rapidement se transformer en actions concrètes sur le marché des transactions.

Et dans un marché aussi impitoyable que Montréal, il n’y aura pas de deuxième chance.

Pour un joueur censé incarner l’avenir du Canadien, il est temps de prouver qu’il a sa place non seulement sur la glace, mais aussi dans le cœur des partisans.

À défaut de quoi, l’histoire de Juraj Slafkovsky pourrait se terminer bien plus tôt que prévu, et probablement bien loin de Montréal.