La date limite des transactions approche et le Canadien de Montréal veut bouger, mais pas pour un simple joueur de location.
Kent Hughes cherche une transaction hockey, un échange qui renforcera l’équipe dès maintenant tout en s’inscrivant dans le projet à long terme du club.
Et voilà que le HC Utah entre dans la conversation. Deux noms reviennent constamment dans les rumeurs : Mattias Maccelli et Nick Schmaltz.
Les discussions entre Montréal et Utah sont réelles. Les dirigeants du CH savent qu’ils doivent solidifier leur top-6, et ils veulent capitaliser sur des joueurs sous contrat à moyen terme. Maccelli et Schmaltz sont des cibles logiques.
Maccelli est dans une situation délicate à Utah. L’ailier finlandais ne semble pas dans les bonnes grâces d’André Tourigny, son entraîneur.
Il a montré beaucoup de potentiel lors de ses deux premières saisons (49 et 57 points), mais cette année est plus compliquée avec seulement 18 points en 52 matchs.
Son talent offensif ne fait aucun doute, mais Tourigny semble le maintenir dans sa niche, l’utilisant dans un rôle plus limité.
Le Canadien adore ce genre de profil. Kirby Dach, Alex Newhook, et même Patrik Laine récemment sont tous des joueurs jeunes, pleins de potentiel, que le CH a récupérés alors qu’ils étaient sous-utilisés ailleurs.
Espérons que Macelli serait un pari plus concluant que Newhook et Dach.
Pourquoi Maccelli à Montréal?
Il est encore jeune (24 ans).
Il pourrait exploser dans un rôle offensif plus important.
Il est sous contrat pour trois autres saisons à 3,425 M$ par année, une aubaine pour un joueur capable de produire 50 points.
Si Utah décide de l’échanger, Montréal sera prêt à sauter sur l’occasion.
Mais voilà qu’un autre nom fait surface. Jérémie Filosa a lancé une suggestion audacieuse : Nick Schmaltz comme deuxième centre du Canadien.
Et c’est là que la discussion prend un tournant très intéressant.
Schmaltz est un centre établi qui peut facilement produire 60+ points par saison.
Il est signé pour encore une saison à 5,85M$, ce qui laisse 16 mois au CH pour le convaincre de prolonger son contrat.
Il règlerait immédiatement le problème du deuxième centre, ce qui éviterait au Canadien de s’éterniser dans une situation bancale au centre.
Contrairement à Maccelli, Schmaltz est un pilier d’Utah, ce qui complique énormément son acquisition.
Et c’est là qu’André Tourigny met les freins.
« Schmaltz est une pierre angulaire de notre équipe. Il ne sera pas échangé.
On est en vie, on se ramène dans la course et notre équipe est en santé présentement.»
L’Utah croit encore aux séries, et Tourigny refuse de voir son deuxième centre partir.
Par contre, son commentaire sur Maccelli est beaucoup plus flou. Il ne nie pas qu’un échange pourrait survenir. Cela alimente encore plus les rumeurs.
Kent Hughes ne veut pas faire un échange pour un simple joueur de location. Il veut un joueur qui s’inscrit dans la vision du CH pour les saisons à venir.
« Si ça peut aider l’équipe cette saison et les saisons à venir, on va le considérer. »
Et c’est là que Maccelli devient une cible parfaite.
Il est jeune, sous contrat, et avec un potentiel sous-estimé. Utah n’en fait pas une priorité. Montréal cherche exactement ce profil.
En revanche, pour Schmaltz, c’est une autre histoire.
Son arrivée serait un coup de maître, mais Tourigny ne veut pas le laisser partir. Le prix serait élevé, car Utah veut se qualifier pour les séries. Un échange pour Schmaltz exigerait probablement un choix de premier tour et un jeune talent en retour.
Les négociations sont en cours, et l’intérêt de Montréal pour Maccelli ne fait aucun doute. Le CH pourrait tenter d’offrir un espoir (Joshua Roy) et un choix pour convaincre Utah de le laisser partir.
Si André Tourigny semble réticent à l’idée de se départir de Nick Schmaltz, il y a cependant un joueur du Canadien qui l’intéresse énormément : Joshua Roy.
L’entraîneur-chef de l’Utah a déjà parlé de son admiration pour Roy lors d’une entrevue au 98,5 Sports. Il adore son intelligence hockey, son sens du jeu et sa polyvalence.
« J’aime les joueurs comme lui, qui comprennent toutes les facettes du jeu et qui s’adaptent à n’importe quel rôle. Il peut marquer, il peut faire des jeux, et il est fiable sans la rondelle. » – André Tourigny
Roy est exactement le type de joueur que Tourigny veut dans son système :
Si Montréal veut aller chercher Mattias Maccelli, il se pourrait bien que Joshua Roy soit l’élément-clé qui fasse basculer les négociations.
Un scénario qui pourrait secouer Montréal… mais qui pourrait aussi solidifier l’avenir du Tricolore.
Le dossier est brûlant. La date limite approche.
À suivre…