C’est la vidéo qui fait exploser les réseaux sociaux depuis deux jours. Capturée il y a plusieurs mois, mais devenue virale en un éclair, elle met en scène Elias Pettersson et Andreï Kuzmenko, alors coéquipiers chez les Canucks, se moquant ouvertement de JT Miller.
Le duo mime, dans une exagération presque caricaturale, l’un des célèbres accès de colère de Miller sur le banc.
Un moment censé rester privé, mais désormais étalé devant le monde entier.
Cette scène, bien que probablement anodine pour certains, tombe au pire moment pour Vancouver, une organisation déjà minée par des tensions internes.
JT Miller, connu pour ses éclats de rage intempestifs, n’a jamais été unanimement apprécié dans le vestiaire, mais cette vidéo pousse la désunion à un tout autre niveau.
Depuis sa publication, la vidéo a suscité un tollé. D’un côté, certains rient de la scène, y voyant une blague inoffensive entre joueurs.
De l’autre, beaucoup y perçoivent un manque flagrant de respect envers un coéquipier, qui plus est un joueur d’impact comme Miller.
Elias Pettersson, considéré comme l’un des piliers des Canucks, n’a certainement pas besoin de ce genre de mauvaise publicité.
Et pour JT Miller, ce moment doit avoir l’effet d’un coup de poignard. On imagine sans mal la colère de Miller en découvrant qu’il est la cible d’une moquerie publique, immortalisée sur vidéo et partagée à grande échelle.
Pour les Canucks, cela soulève une question cruciale : que faire d’un joueur vedette qui se retrouve au centre d’un tel scandale?
Cette vidéo pourrait bien précipiter un divorce entre Pettersson et Vancouver. Et soyons honnêtes, c’est loin d’être la première tension au sein de cette équipe.
C’est ici que Montréal entre dans l’équation. Si Elias Pettersson est réellement sur le point de quitter Vancouver, le Canadien de Montréal pourrait être une destination potentielle.
Le talent de Pettersson est indiscutable, mais cette séquence virale soulève des questions sur sa maturité et son leadership.
Est-ce que les Canadiens, en pleine reconstruction mais avec un vestiaire harmonieux, voudraient intégrer un joueur qui traîne ce genre de bagage?
La chimie actuelle à Montréal est l’une des meilleures depuis des années. L’équipe montre une solidarité qui se reflète autant sur la glace que dans les coulisses.
Introduire un joueur avec une telle controverse pourrait être risqué.
Cependant, il faut rappeler que ce genre de pari a parfois porté ses fruits.
Prenez l’exemple de Patrik Laine. Lorsque Laine est arrivé à Montréal, il traînait une réputation de « mal-aimé » et de joueur difficile.
Pourtant, il a transformé son jeu et est devenu un atout indispensable pour les Canadiens, tant en avantage numérique qu’à 5 contre 5.
Pettersson pourrait-il suivre le même chemin? C’est une possibilité. Avec un changement de décor et un encadrement solide, il pourrait apprendre de ses erreurs et évoluer.
Mais encore faudrait-il qu’il soit prêt à reconnaître ses torts et à grandir à partir de là.
L’autre question à se poser est : comment cette vidéo pourrait-elle affecter sa valeur sur le marché des transactions?
Une équipe prête à l’acquérir doit maintenant peser non seulement son talent, mais aussi les risques associés à son caractère.
Pour l’instant, les Canucks doivent gérer la tempête. Mais une chose est claire : cette vidéo est la goutte de trop dans une organisation déjà au bord de l’explosion. Vancouver devra prendre une décision, et rapidement.
Pettersson est-il encore récupérable pour les Canucks, ou cette séquence virale marque-t-elle la fin de son aventure à Vancouver?
Montréal ou une autre destination pourrait être la prochaine étape pour le joueur suédois.
Quoi qu’il en soit, cette vidéo restera un rappel brutal des tensions internes qui gangrènent certaines équipes, et un avertissement pour les joueurs : dans le monde ultra-connecté d’aujourd’hui, rien ne reste caché bien longtemps.
À Vancouver, les jours de Pettersson semblent comptés. À Montréal, l’idée de le voir porter l’uniforme tricolore pourrait faire rêver… ou inquiéter.
Mais une chose est certaine : cette vidéo a changé la donne pour Elias Pettersson, et le hockey suit désormais son feuilleton avec une attention toute particulière.
Misère ...