L’échange qui a amené Alexandre Carrier à Montréal contre Justin Barron a suscité de vives réactions chez les partisans du Canadien.
Cependant, ce qui fait encore plus jaser, ce sont les rumeurs circulant à New York : Kent Hughes et Jeff Gorton auraient été en négociations avancées pour acquérir Braden Schneider, un défenseur de 6 pieds 4 et 213 livres qui représente une option bien supérieure à Carrier.
Les Rangers étaient ouverts à discuter de Schneider, un défenseur qui était supposé être un espoir de premier plan lorsqu'il a été sélectionné 19e au total en 2020, mais qui peine à répondre aux attentes à New York.
Selon des sources proches de l'organisation, New York recherchait un défenseur droitier NHL-ready comme Barron, accompagné d’un ancien choix de première ronde et/ou d’un choix tardif de première ronde pour sceller l’échange.
D’après ce qui circule, Hughes aurait offert Justin Barron et Filip Mesar, un "package" qui aurait pu convaincre plusieurs équipes, mais pas les Rangers.
Ces derniers voulaient visiblement plus, notamment un choix supplémentaire pour sécuriser un deal qu’ils jugeaient crucial pour leur avenir défensif.
Braden Schneider, 23 ans, a déçu à New York, mais a démontré qu'il pouvait quand même jouer sur un TOP 4 depuis le départ de Jacob Trouba.
« Je pense que cette annéel, j’ai énormément appris. J’ai gagné en confiance et je sais qu’il y a encore plusieurs niveaux à atteindre dans mon jeu. » a-t-il affirmé récemment.
Sous contrat pour 2,2 M$ par année jusqu'en 2026, Schneider représente un investissement à long terme rentable.
Sa capacité à bloquer des tirs, sa mobilité et son gabarit imposant en font un atout que Montréal aurait pu capitaliser pour solidifier sa ligne bleue.
Pendant que les partisans digèrent l’idée que Carrier, 28 ans, souvent blessé du haut de ses 5 pieds 11 et 174 livres, est arrivé à Montréal au lieu de Schneider, les critiques fusent.
Bien que Carrier soit un défenseur fiable en désavantage numérique, son petit gabarit et ses antécédents de blessures posent question.
Pourquoi opter pour Carrier quand un joueur comme Schneider, plus jeune, plus gros et doté d’un potentiel plus élevé, semblait accessible?
Était-ce une question de coût? Un manque de vision? Ou simplement une incapacité à convaincre les Rangers de conclure l’entente?
On ne parle pas d'un défenseur offensif, mais à 6 pieds 4 et 213 livres, il aurait amené de la pesanteur.
« Sérieusement, on échange Barron pour Carrier quand Schneider était sur la table? C’est incompréhensible! », s’indignent plusieurs partisans en ligne.
Les partisans pointent également du doigt le fait que Barron, bien qu’inconstant, avait encore une marge de progression et représentait une meilleure valeur pour un futur échange à seulement 23 ans.
Et pourtant, il a été sacrifié pour un joueur qui semble plus être un bouche-trou qu’une solution à long terme.
Jeff Gorton et Kent Hughes avaient là une opportunité rare de marquer un grand coup en ramenant un joueur comme Braden Schneider à Montréal.
Si les Rangers voulaient effectivement un choix supplémentaire, Hughes aurait dû au moins explorer cette option.
Au lieu de cela, les Canadiens se retrouvent avec Carrier, un défenseur correct mais loin d’avoir l’impact potentiel de Schneider.
Alors que Montréal cherche toujours à bâtir une défense capable de rivaliser à long terme, cette décision, ou plutôt ce manque de décision, pourrait hanter la direction du Canadien pendant des années.
Reste à voir si Carrier saura nous surprendre...et nous faire oublier Braden Schneider...
Le Canadien aurait pu profiter d’un moment parfait pour capitaliser sur le chaos qui règne chez les Rangers de New York.
Avec des rumeurs de mécontentement interne, des joueurs jetés sous l'autobus par la direction, et une pression croissante sur le DG Chris Drury, les Canadiens étaient idéalement placés pour négocier.
La situation actuelle chez les Rangers est tout simplement désastreuse. Entre les échanges controversés de Jacob Trouba et Kaapo Kakko, les tensions dans le vestiaire et le management autoritaire de Drury, l’organisation semble au bord du gouffre.
Selon plusieurs sources, Chris Kreider, le plus ancien joueur de l’équipe, a été inclus dans un mémo sollicitant des offres de toutes les équipes de la ligue, sans aucun avertissement préalable.
Résultat? Une tempête médiatique et un impact direct sur le moral des joueurs.
De plus, le congédiement de membres clés du personnel, comme l’ancien entraîneur physique Jim Ramsay, a laissé des traces profondes dans l’équipe.
Kreider, en particulier, a montré sa colère après le traitement réservé à Ramsay, refusant même de parler aux médias après un match où il avait brillé.
Braden Schneider, 23 ans, représente tout ce que le Canadien recherche : un défenseur droitier imposant (6’4, 213 livres), mobile, jeune, et déjà capable d’assumer des responsabilités dans un top 4.
La panique qui règne à New York offre une rare fenêtre d’opportunité pour les équipes adverses. Avec un DG qui jongle entre les attentes irréalistes du propriétaire James Dolan et une équipe en chute libre, les Rangers sont vulnérables.
Les transactions à rabais comme celles de Trouba et Kakko, ou la mise sur le marché de Kreider, montre que tout peut arriver.
Alors que les Canadiens de Montréal continuent leur reconstruction, ils doivent apprendre de cette situation. Dans un contexte où des organisations comme les Rangers sont prêtes à prendre des décisions irrationnelles sous la pression, il est impératif de capitaliser.
Schneider aurait pu être un élément clé de la défense montréalaise pour la prochaine décennie.
La prochaine fois, Kent Hughes devra être prêt à faire l’offre qui fera pencher la balance, surtout lorsque des opportunités aussi rares se présentent.
Parce qu’une chose est certaine : les Rangers sont en feu, et le CH aurait pu en sortir gagnant.
Depuis que Chris Drury a pris les rênes en 2021, remplaçant John Davidson et Jeff Gorton, la gestion des Rangers a pris un virage autoritaire.
Drury, qui a accumulé les postes de président et directeur général, a instauré un climat de méfiance et de secret au sein de l’organisation.
Une anecdote révélatrice : Drury interdit aux employés d’avoir tout contact informel avec les joueurs ou entraîneurs.
Dîner avec un joueur? Interdit. Voyager dans le même hôtel? Impossible sans approbation écrite. Cette paranoïa a conduit à des tensions palpables et une déconnexion totale entre les joueurs et le personnel.
"Il y avait un mur. Plus personne ne pouvait parler à personne," a révélé une source anonyme proche de l’équipe.
La mise au ballottage de Barclay Goodrow, un guerrier des séries, a secoué l’équipe. Les Rangers ont utilisé des manœuvres pour contourner sa clause de non-échange, une tactique perçue comme horribl par plusieurs joueurs. Cette décision a envoyé un message glaçant : personne n’est à l’abri.
Le départ du capitaine Jacob Trouba a été encore plus chaotique. Après des mois de tensions, où il a refusé une première demande de transaction grâce à sa clause de non-mouvement, Trouba a finalement été échangé aux Ducks d’Anaheim.
Mais les méthodes utilisées par Drury ont laissé un goût amer dans la bouche de nombreux joueurs.
"Les choses auraient pu être mieux gérées," a déclaré Trouba après son départ.
"En tant que joueur, tu veux être traité avec respect, et ce n’est pas ce que j’ai ressenti ici."
Le départ de Jim Ramsay, ancien entraîneur physique de longue date, a particulièrement affecté les joueurs. Ramsay, qui a passé 29 ans avec l’équipe, était une figure respectée dans le vestiaire.
Son renvoi brutal, qualifié de décision "venue d’en haut", a amplifié les tensions. Lors de son retour à New York comme membre du Canadien de Montréal, plusieurs joueurs, dont Chris Kreider, ont exprimé leur mécontentement de manière non verbale.
"C’est difficile de voir quelqu’un comme lui partir de cette façon," a confié un joueur sous couvert d’anonymat.
La transaction de Kaapo Kakko à Seattle pour des peanuts (Will Borgen et des choix de 3e et 6e ronde) est un autre exemple de la mauvaise gestion de Drury.
L’ancien deuxième choix au total, bien que décevant, représentait encore un actif précieux. Son départ, perçu comme précipité, a choqué les partisans.
L’inclusion de Chris Kreider, le plus ancien Ranger, dans un mémo sollicitant des offres de toutes les équipes a créé un malaise profond. Aucun avertissement préalable, aucun respect pour son rôle de leader : la méthode a provoqué un scandale parmi les joueurs.
Sur la glace, les conséquences sont évidentes. Les Rangers ont perdu 11 de leurs 14 derniers matchs, une série qui reflète le chaos interne.
Les joueurs, visiblement affectés, peinent à trouver leur rythme. Mika Zibanejad connaît une baisse de régime inquiétante.
"Nous ne sommes pas des robots," a admis Zibanejad.
"Tout ce qui se passe en dehors de la glace finit par nous affecter, peu importe à quel point on essaie de l’ignorer."
Dans ce contexte chaotique, les Rangers ont montré une rare vulnérabilité. C''était vraiment le temps de négocier avec eux.
Pour le Canadien, la leçon est simple : savoir profiter des failles d’un adversaire peut transformer une reconstruction en véritable succès.
Meilleure chance la prochaine fois.