La déception et la frustration s'emparent des partisans des Sénateurs d'Ottawa à la suite de l'annonce de l'embauche de Travis Green comme nouveau coach des Sénateurs d'Ottawa.

Pour beaucoup, cette nouvelle vient souligner l'opportunité manquée d'avoir Patrick Roy derrière le banc des Sens. Le désir de voir Roy débarquer à Ottawa avait été synonyme de colère quand il a été engagé par les Islanders.

C'est encore pire maintenant que Travis Green a été nommé à la barre des Sens.

Pour lui, cette déception dépasse le simple fait de ne pas avoir obtenu Roy ; elle réside également dans la lenteur des prises de décision au sein de l'organisation et surtout, le fait encore d'avoir embauché un entraîneur unilingue anglophone quand une grosse partie des fans des Sens se retrouvent à Gatineau.

Ce n'est pas nouveau. Il faut simplement penser à série de décisions qui, selon lui, auraient dû être prises plus rapidement, notamment le congédiement de D.J. Smith et de Pierre Dorion.

Sans oublier l'attente prolongée pour la nomination d'un nouveau directeur général pour, au final, nommer Steve Staios, qui n'a aucune expérience comme DG et qui est simplement l'ami du propriétaire Michael Andlauer.

Pour les partisans, l'embauche de Roy aurait pu (dû) être l'électrochoc pour le renouveau de l'équipe, mais cette opportunité semble avoir été manquée.

La prudence affichée par les Sénateurs depuis l'acquisition de l'équipe par le nouveau propriétaire Michael Andlauer en septembre dernier est également critiquée.

Pour les fans, cette prudence a conduit à une occasion manquée de recruter un entraîneur qui aurait pu insuffler un nouvel esprit à l'équipe.

Le désir de voir Roy derrière le banc des Sénateurs est partagé par de nombreux fans francophones, comme le révèle un sondage mené par l'équipe elle-même.

Pour eux, Roy aurait apporté une dynamique unique et aurait pu être le catalyseur du renouveau tant attendu pour l'équipe.

Ils devront se contenter de Travis Green, un entraîneur qui "choke" partout où il passe. Et qui ne parle pas un mot de français.

Ouch.

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