Le nom de Logan Mailloux explose comme une bombe dans les coulisses de la LNH, et tout pointe vers une destination inattendue : les Flames de Calgary.
Alors que le directeur général Craig Conroy voit son téléphone surchauffer avec les appels concernant Rasmus Andersson, c’est une onde de choc qui vient de se répercuter jusqu’à Montréal.
Le Canadien pourrait bien être forcé de sacrifier Mailloux s'il veut mettre la main surle gros défenseur droitier des Flames.
Pourquoi cette soudaine frénésie autour de Mailloux? Simple. Parce que la Caroline vient de mettre Scott Morrow sur la table dans le but d’obtenir Rasmus Andersson.
Et devinez quoi? Scott Morrow et Logan Mailloux viennent tous les deux de la cuvée 2021 et on exactement le même profil: des défenseurs droitiers à potentiel offensif.
Morrow, choix de 2e ronde (40e au total), est un défenseur de 6 pieds 2 et 210 livres, habile en relance, mais Logan Mailloux, choix de 1re ronde (31e), est plus gros, plus physique, et plus excitant... tout en étant plus risqué...
Ce n’est donc pas un hasard si les rumeurs ont explosé dès que Frank Seravalli a confirmé que les Flames étaient prêts à écouter pour Rasmus Andersson.
La logique est claire comme de l'eau de roche : si les Hurricanes sont prêts à sacrifier Morrow, et que Calgary veut combler ce vide avec un défenseur jeune, droitier, capable de jouer dans le top-4, alors toutes les équipes en compétition doivent aligner un pion de valeur comparable. Entrez Logan Mailloux.
Le profil de Mailloux cadre parfaitement dans les besoins des Flames. C’est un défenseur costaud, avec un tir dévastateur, capable de jouer en infériorité numérique comme sur l’avantage.
Il est jeune, sous contrat d’entrée, et son potentiel est séduisant. Calgary sait qu’il ne faut pas rêperer ce genre de joueur souvent dans une transaction, surtout s’il est question d’échanger un Andersson qui pourrait partir pour absolument rien sur le marché des agents libres l'été prochain.
Mais le véritable coup de tonnerre vient du fait que ce ne sont pas que les Flames et les Hurricanes qui s’activent. Columbus, Ottawa, Detroit, Dallas, Philadelphie : toutes ces équipes cognent à la porte pour Andersson.
Et à chaque fois, une constante revient : ils offrent tous un jeune droitier en retour. À Detroit, on rêve d’associer Mailloux à Seider. À Ottawa, on pense que Mailloux pourrait remplacer Artem Zub dans deux ans. À Columbus, on l’imagine avec Denton Mateychuk. Le nom de Mailloux est partout. Et à Montréal, la tension est palpable.
Ce n’est pas la première fois que Kent Hughes flirte avec l’idée de perdre Mailloux. L’an passé, une transaction avait avorté avec Anaheim au tout dernier moment, car Hughes préférait repêcher Michael Hage au lieu d'envoyer le 21e choix au total et Mailloux aux Ducks.
Mais aujourd'hui, le CH a absolument besoin d'un défenseur droitier d'expérience, fiable et robuste.
Les rumeurs actuelles font état d’une transaction possible où le CH recevrait Rasmus Andersson, et enverrait Logan Mailloux ou le choix #17. Une transaction qui ferait mal, mais qui viendrait stabiliser la brigade défensive à long terme avec un vétéran droitier dans la force de lâge, à 28 ans. Hughes exigerait qu'une prolongation de contrat soit associée à la transaction.
Mais attention, les Flames ne sont pas idiots. Avec Zayne Parekh qui cogne à la porte, Calgary sait qu’il doit penser à l’avenir. Le profil de Mailloux vient non seulement combler un vide, mais assurer une continuité. Et surtout, les Flames savent que les Hurricanes ne rigolent pas. S’ils acceptent d’échanger Scott Morrow, c’est qu’ils croient qu’Andersson est la pièce manquante pour aller jusqu’au bout.
Et à Montréal, pendant ce temps? On commence à se demander si Mailloux a joué son dernier match à Montréal.. L’intérêt pour Andersson date d’il y a plusieurs mois. Denis Gauthier a déjà confirmé que le CH voulait ajouter un défenseur droitier d’expérience pour épauler les jeunes.
Rasmus Andersson joue près de 24 minutes par soir, est productif offensivement, et peut affronter les meilleurs trios adverses. Il a connu une saison en deça de ses standards, mais les statistiques avancées montrent qu’il a été victime de malchance plus que de déclin.
Dans les coulisses, les discussions sont intenses. Le nom de Logan Mailloux est écrit sur le tableau blanc des Flames, encerclé, souligné, pointé par plusieurs crayons. Et ce n’est plus une question de “si”, mais de “quand”. La pression monte. Les agents parlent. Les recruteurs observent. Et les fans de Montréal retiennent leur souffle.
La réalité, c’est que Mailloux est un actif rare. Mais Andersson, lui, est une réalité solide. Un véritable partenaire pour Guhle. Un mentor pour Reinbacher. Un stabilisateur pour Hutson.
La question est simple : le Canadien veut-il patienter encore trois ans pour voir Mailloux éclore pleinement, ou préfère-t-il encadrer ses jeunes avec un défenseur établi, capable d’entraîner toute la défense vers le haut?
Les prochains jours seront décisifs. Car pendant que la Caroline propose Morrow ou l'un de ses six choix de première ronde d'ici 2028, que Columbus, Dallas, Philadelphie, Détroit et Ottawa rêvent d’un coup d’éclat, et que Calgary écoute avec attention, c’est à Kent Hughes de trancher. Va-t-il sacrifier Mailloux pour gagner en stabilité? Ou va-t-il garder le pari du futur, au risque de voir Andersson renforcer un rival direct de la Conférence Est?
Pendant ce temps, Mailloux stresse sa vie.
Au-delà de l’aspect transactionnel, il ne faut pas oublier la dimension émotionnelle pour le défenseur.Depuis son repêchage controversé, son parcours est scruté à la loupe, chaque pas analysé, chaque décision disséquée, que ce soit sur la glace ou à l'extérieur.
Et maintenant, il voit son nom circuler avec insistance dans des rumeurs qui le placent sur un marché féroce.
Ce n’est pas rien. Il sait qu’il est convoité, mais aussi que son passé revient chaque fois le hanter. Est-ce que son bagage personnel est un drapeau rouge pour certaines équipes ? Est-ce qu’on le voit comme une valeur d’échange facile, précisément à cause de ça ? Pour un jeune homme qui a tenté de se réinventer, c’est un coup dur. Et c’est là que tout le poids des décisions de Kent Hughes et Jeff Gorton entre en jeu.
Parce que si le CH le sacrifie maintenant… on aura peut-être des regrets. Mailloux a le talent qui lui sort par les oreilles.
Il faut choisir si on garde le défenseur à haut potentiel ou s'il faut échanger la tête brûlée.
Kent Hughes devra trancher...